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Titre du blog : Crêtes et Sentiers Bages
Auteur : cretesetsentiers
Date de création : 17-12-2013
 
posté le 28-02-2016 à 22:02:14

2016-02-26 Sournia

Le 26 Février 2016
Balade autour de la DESIX (Sournia)
avec Gérard
9 Randonneurs
Index IBP :  57
Trace et données GPS Gérard ----> ICI
Distance :  14.300 Km
Durée totale :  6 h 33 mm
Temps de repos :  2 h 08 mm
Temps déplacement : 4 h 24 mm
Moyenne déplacement :  3.2 Km/h

Température de 2° à 12° pour redescendre à  8° dans la fin de parcours.
Beau temps ensoleillé toute la matinée.
L’après – midi de plus en plus couvert
 Sans pluie.
Photos de Danielle, Gérard et Michel.
Commentaires de François.
  
    
SI  CE  N’EST  PAS  LA  PLUS  BELLE…

Même les catalans les plus purs, les plus chauvins ( ceux-là, il n’y en a pas… ) l’ont trouvée bien riche : la rando découverte ( par Gérard ) de vendredi a émerveillé ses partici­pants.
Pourtant, au départ de Bages, nous n’étions que sept : un temps frais et couvert, des prévisions pessimistes, tout le monde attend la pluie qui ne viendra pas… Cette fois-ci, les sept sont partis, et sont arrivés neuf ( sans s ) à Sournia… Miracle ! Voici les Moratona qui nous attendent à l’entrée, avec un soleil radieux et un ciel tout clair ( mais un thermomètre à + 2° ! ).

La rando commence fort bien : dès le bas de Sournia, un paysage de carte postale, reflets sur le plan d’eau, un moulin superbe avec une couple d’engrenages en renvoi d’angle comme on n’en voit plus depuis un siècle…
Puis une montée tranquille dans des pins sans chenilles ( ça ne durera pas, hélas… ), montée fort opportune parce qu’il ne fait pas chaud, pendant que les deux Michel sont à la pêche ( leurs poissons nous ont paru très virtuels, du reste )... Casse-croute au soleil sur le plateau de Campoussy, puis pour arriver au village, nous redescendons une centaine de mètres pour emprunter la voie romaine ( la première de la journée ) et entrer triomphalement dans Campoussy, beau village tout en granit, des puits couverts superbes, une église somptueuse, avec des soubassements en granit taillé et une abside contrebutée par des contreforts très élancés ( l’église, classée monument historique, est malheureusement fermée ).
Nous quittons ce beau village, après un lot de photos, et une perspective surprise sur le Canigou ( eh oui, il traîne aussi dans ce pays de gabaches ! ) pour descendre tout au fond de la vallée de la Desix, en finissant par un chemin qui, s’il n’est pas romain, ne date pas d’hier.
Nous avons entrevu, en passant le matin en voiture, un vieux pont qui paraissait être le fameux pont romain de Roquevert. Mais lorsque nous arrivons au fond de la vallée, voilà bien un autre pont qui semble aussi romain ! Mais celui-ci est sur le torrent de la Ferrère…

C’est un lieu idéal pour manger, ce que nous faisons avec délectation ; le fournisseur habituel de chocolat en est aujourd’hui dépourvu, mais Gérard supplée à hauteur de l’événement. Sieste minimale, parce que le soleil commence à se cacher et que le bord de l’eau n’est pas très chaud. Nous franchissons ce premier pont ( des Mandres, je crois ), constitué d’une grande arche flanquée de deux petites, pour trouver cent mètres plus loin ledit pont romain de Roquevert, sur la Desix : celui-ci a trois arches égales, mais il a rendu son tablier… Nous le franchissons néanmoins, tout en contemplant les poissons ( des vrais, ceux-ci, mais que nos Michels n’ont pas pêchés ) dans la Desix, et nous nous retrouvons de nouveau sur une voie probablement romaine, jusqu’à un oratoire bordé de cactus…
Nous gagnons de là la chapelle Sainte-Félicité, ouvrage apparemment fort intéressant au plan architectural ( c’est ce qui est écrit sur le panneau ) avec des arcs outrepassés ( ouf, il m’a fallu dix minutes pour retrouver le mot ! Ca veut dire que la largeur de l’arc est plus grande que l’ouverture qu’il surmonte ).

Puis c’est l’aventure : nous nous trouvons à une patte d’oie, sans indication, ni sur le topo, ni sur la carte ; nous sommes tous d’accord pour prendre à gauche, et nous y allons… le chemin se rétrécit, et aboutit sur un petit canal, que nous suivons sur plusieurs centaines de mètres, pour arriver enfin à ce qui aurait dû être un gué ( sur le topo ) et même un pont ( sur la carte ) : mais ni pont ni gué, une belle marque jaune au bord de la rivière, mais impossible de traverser sans se déchausser ; personne n’a envie de se mouiller, nous revenons donc vers la route et nous finissons ainsi, un peu laborieusement…