Avec François à Fitou ce dimanche 20 Mars 2016.
Les photos sont de Monique.
SIX FILLES DANS UN JARDIN D’IRIS
Dimanche matin 8 h : où sont les mecs ? Il ne pleut pas pourtant… Bien sûr, la météo annonce de la pluie depuis une semaine : c’est sans doute un bon motif, mais une mauvaise raison.
Et puisqu’elles sont là, les six filles, on y va. Le ciel est peu engageant, les prévisions mauvaises ; à Fitou, le ciel est lourd… de menaces. Du reste, les gouttes arrivent, tranquillement, juste en même temps que les premiers narcisses nains jaunes, présents au rendez-vous au même endroit que l’an dernier, où il tombait des gouttes aussi.
Nous retrouvons aussi les narcisses nains blancs, présents aussi au rendez-vous ; les gouttes se resserrent, les capes et les capuches aussi… Puis apparaît le premier iris nain violet, lui aussi au rendez-vous, puis le premier iris blanc… et les chenilles processionnaires.
La pluie est irrégulière, mais présente aussi ; et en dépit d’elle, voici soudain le premier jardin : des iris nains des toutes les couleurs, du jaune au violet en passant par le blanc et le bleu tendre, peut-être le plus beau, et tout ça perlé de gouttelettes d’eau ! Certes, on s’en passerait bien, mais elle ajoute à la beauté. Heureusement que Monique est là, elle est la seule à avoir pris un appareil photo ! Et des iris à perte de vue ( c’est le terme qui convient, mais la perte de vue, dans la garrigue et sous la pluie, ce n’est qu’une centaine de mètres… ).
Arrêt casse-croute à l’abri, au même endroit, mais quarante minutes plus tard que l’an dernier, tant nous avons admiré toutes ces fleurs.
Il pleut toujours quand nous repartons, mais moins que l’année dernière… Et soudain, à la croisée des chemins, nouveau jardin immense, des milliers ( oui, des milliers ) d’iris, un vrai parterre. Du coup, la pluie s’arrête et ne reviendra plus que lorsque nous serons arrivés.
Sur la nappe calcaire, plus d’iris ( juste encore une petite place ), le chemin nous mène à la ligne électrique, puis aux éoliennes qui tournent consciencieusement alors qu’il n’y a pas de vent, entraînées par leur couplage sur le réseau…
Le repas se fait à l’extérieur : il ne pleut plus, le sol est sec, il fait assez frais, mais un rayon de soleil vient nous confirmer que nous avons eu raison de braver les prévisions météo ; du reste, nous sommes tous d’accord que ce que nous avons vu valait la peine de se mouiller un peu.
La suite est une petite promenade digestive, jusqu’au dessus de Fitou, nous prenons un petit sentier invisible, tellement invisible d’ailleurs qu’au lieu d’arriver au château comme prévu, nous arrivons à l’église ! Curieuse église d’ailleurs, bien restaurée mais fermée, qui paraît être ( vue de l’extérieur ) une église romane à deux nefs, avec un clocher massif… Nous remontons tout de même au château avant de traverser le village pour retrouver nos voitures, et aller – juste en face – déguster quelques gorgées de Fitou à la cave de la Rochelierre, cependant que la pluie revient… sans nous gêner cette fois.