posté le 18-05-2016 à 17:05:03
2016-05-13 Saint Guillem de Combret
Avec Gérard Le 13 Mai 2016L’Ermitage de Saint-Guillem de Combret ---> ICIIBP 47Distance : 9,910 KmDurée totale : 4 h 37 mmTemps de repos : 1 h 30 mmTemps de déplacement : 3 h 06 mmMoyenne de déplacement :3.5Km/hTempérature de 10 à 12° Beau temps le matin, couvert l’après – midi sans pluie.
Données GPS de Gérard ----->ICI Photos de Danielle
IL NE PLEUT PAS A SAINT-GUILLEM
Pas grand monde sur l’esplanade, ce vendredi 13… Ce n’est pourtant ni l’heure matinale, 8 h et demie, ni la superstition – la plus superstitieuse du club est là – qui expliquent cette faible fréquentation : c’est la météo : pluie à 100 % à partir de 11 h… C’est l’application du dicton alpin « celui qui regarde la météo reste au bistrot ».
Donc nous sommes six, trois males et trois filles : un effectif politiquement parfait. En route pour le Tech, puis petite route bordée d’ancolies et de mufliers pour gagner la Llau ( on dit « la Yaou » parait-il ). Il ne pleut pas encore… Le parking est rikiki, mais pour deux voitures, ça va. Et nous voici sur un joli sentier à flanc d’une forte pente couverte de myrtilliers… Il faudra revenir en juillet-août… Ce joli sentier en pente douce nous amène à traverser un petit ruisseau ( la compagnie des mouille-petons passe à pied sec ) avec cascades, puis nous arrivons dans un espace chaotique d’épicéas dispersés corps et biens par la tempête de 1999, immédiatement suivi d’un véritable trésor de résineux en tous genres ( du sapin au sequoia en passant par les thuyas et d’autres inconnus, provenant d’asie, d’amérique, de l’himalaya, bref une bonne quarantaine d’espèces très diverses, plantées dans les années cinquante et donc adultes ( presque notre âge ! ).
Nous arrivons ainsi d’abord au gîte de Saint-Guillem, maison forestière gardée ( nous sommes accueillis par trois enfants en bas âge et leur maman ), puis à l’ermitage proprement dit, qui est en cours de restauration. Il est temps de manger, des tables sont là pour nous accueillir… Prime aux mantecaos ( est-ce bien ainsi ? ) de Danièle, qualifiés irrespectueusement et de façon imméritée d’étouffe-chrétiens par l’un de nous pas très catholique…
Puis, à l’heure de la sieste, la ( xième ) surprise du jour : l’une de nous s’éloignant de quelques mètres se trouve dans un champ de colchiques… A cette saison ? Non : il s’agit de gentianes de Koch ! fleurs rares s’il en est, il y en a ici des dizaines…
Nous redescendons sans sieste ( il ne pleut toujours pas, mais c’est mouillé ), avec une longue discussion philosophique et scientifique entre les trois mecs ( deux surtout… ), et toujours pas une goutte d’eau…
Commentaires
1 km à pieds ça use lol bonne balade