Voyage de fin de saison dans le Cantal à Vendes,
du 25 Juin au 2 Juillet 2016.
DES CRETES, DES SENTIERS… ET BIEN D’AUTRES BONNES CHOSES
Le Cantal… du fromage, des volcans, et puis ? Nous partons ce dimanche 26 juin, par un temps assez frais, pour découvrir un peu de ce pays mystérieux. Nous sommes 41 sans compter Yannis ( qui compte beaucoup pourtant ! ), avec une Monique en triste état, qui doit de suite trouver une pharmacie : nous commençons donc notre voyage par une visite matinale de Perpignan. Très petit retard, on ne s’en apercevra même pas.
Autoroutes A9 puis A75, arrêt repas ( tiré des sacs, comme on dit ) au Caylar, juste en arrivant sur le premier Causse, rien moins que le Larzac, pas très chaud, du vent.
Nous repartons sur l’A75, que nous quittons à Saint-Flour, après un arrêt à l’aire de la Lozère, et une perspective lointaine sur le Plomb du Cantal. Route sinueuse et accidentée dès lors, par Murat et Riom-es-Montagnes, et nous arrivons en fin d’après-midi dans une vallée fort verdoyante où nous trouvons notre village, un peu en hauteur après Vendes, hameau de la commune de Bassignac.
Installation de chacun, puis repas très apprécié ( ça se présente bien sur ce plan ), puis une poignée d’entre nous qui ressentent le besoin de marcher et de s’aérer s’en va au hasard des chemins vers Vendes, bordés de délicieuses fraises des bois, et où l’on aperçoit déjà quelques girolles, avant de trouver aussi une grande fleur jaune que personne n’identifie sur le moment, pas même notre vénérée Monique B. : si j’ai bien compris, cette fleur est un doronic d’Australie.
Et avant dodo, nous essayons ( deux seulement ) la piscine, bien chaude et reposante…
Le lendemain ( lundi ) à 6 h, Simone est dans la piscine, à se croire en Finlande ou près d’un geyser… D’autres la suivent peu après, mais la Finlande s’est dissipée… Premier petit déjeuner, bien fourni. A 9 h, nous prenons connaissance de nos accompagnateurs, Claude, presque de notre âge ( un jeune, quoi… ) et deux autres plus jeunes, Maxime dit Max et Gilles, qui s’avèreront tous trois d’agréables compagnons. En route, à pied, pour la découverte de notre environnement proche, du côté de Bassignac et Vendes, retour par le chemin que nous avons emprunté hier soir.
Bon repas à midi – un aligot copieux - et nous repartons à pied, de l’autre côté, vers Jaleyrac où se trouve une superbe église d’époque romane qui, certes, mérite le déplacement, ce qui n’empêche pas que ce déplacement est fort long, au soleil ( ça, c’est plutôt bien, mais il y fait chaud ! ), avec beaucoup de route : nous revenons assez tard au village, certains bien fatigués. L’« apéro rigolo » tourne court, mais le repas est bon, suivi d’une soirée diaporama ou d’un match de l’Euro 2016.
Mardi, c’est journée continue : nous partons avec les pique-niques, vers Champagnac d’abord, où nous laissons la moitié du groupe pour poursuivre vers Sérandon où nous trouvons un autre guide, caricature de sportif à l’ancienne, qui devra subir de ses collègues cette méchante plaisanterie qui a fait beaucoup rire : « nous marchons avec les faucons pélerins et le vrai con de Lusignac »… Pour marcher, nous marchons… à plat, en pente, sur la route, sur les chemins, ça n’en finit pas. Par bonheur, en descendant vers la Dordogne ( qui se trouve là par hasard… ), nous tombons dans un immense nid de girolles qui, avant de nous régaler ( Sylviane et moi, excusez-nous ), ont le mérite de ralentir un peu la cadence et de varier le plaisir.
Nous ( le groupe des marcheurs ) mangeons à quelques centaines de mètres de la Dordogne, dans un lieu très agréable près d’un petit torrent. Mais après, il faut monter ! Nous retrouvons le car et Yannis à la Borie, exactement à l’heure prévue, qui nous ramènent à Champagnac où arrive quelques minutes après l’autre moitié du groupe aussi épuisés que nous, et visitons le musée de la mine, fort intéressant, riche en documents et objets de toutes sortes, avec un exposé et des explications données par une fille née pour la mine : moins d’un mètre cinquante de hauteur, mais la mine devait être fermée avant qu’elle soit née.
Et nous revenons paisiblement au village, pour un petit plouf dans la piscine avant le repas du soir, suivi d’un jeu musical très animé, opposant les Crêtes aux Sentiers, pourtant bien unis d’habitude : victoire des Sentiers, d’extrême justesse…
Mercredi, matin plus calme, il n’y a pas d’activité avant dix heures où commence le tournoi de Pétanque auquel participent je crois une vingtaine de joueurs. Pour la finale, il n’y a plus qu’une femme… Et c’est l’heure du repas.
Après midi, départ pour Bort-les-Orgues : le car nous emmène au sommet du puy de Bort, et nous nous partageons de nouveau en deux groupes, l’un sous la garde de Claude, l’autre en compagnie de Gilles et Max : nous commençons par descendre, dans un bois de feuillus très agréable, et nous arrivons dans un immense parterre de… pervenches à mon avis aussitôt contesté ( bien sûr il n’y a pas de fleurs ). Puis nous cheminons sur un très beau chemin bordé de murets, qui serpente au pied des orgues qu’on ne voit pour autant qu’à travers de rares trouées dans les feuillages. Nous sortons finalement de ce superbe bois, au niveau de quelques maisons plutôt cossues, puis nous remontons – assez raide – jusqu’au bord du plateau que nous longeons de belvédère en belvédère, ça et là un lys martagon ou d’autres fleurs, et finalement retrouvons l’autre groupe et le car, qui nous emmène alors au pied du château de Val, superbe château médiéval au bord de l’eau, où nous embarquons sur une sorte de bateau-mouche pour une croisière commentée sur la retenue du barrage de Bort, le plus important du cours de la Dordogne, avec 120 mètres de hauteur d’eau.
Commentaire étoffé du capitaine du bateau, juste brodé de quelques inexactitudes qui le rendent tout-à-fait charmant. Mais le voyage en vaut la peine, notamment parce qu’il laisse entrevoir ce que pouvaient être les gorges de la Dordogne ( c’est-à-dire plus de 150 m de profondeur ) avant la construction de ces barrages, du reste déjà anciens, Bort étant je crois le plus récent, mis en eau en 1952.
Le soir, karaoké… Le public est nombreux ( il n’y a pas de match ) et ardent, mais les participants rares ; je ne saurais me prononcer sur la qualité des chanteurs, mais au moins ils ont animé la soirée…
Jeudi matin, c’est au tour du Charlus de se faire grimper : marche sur la voie verte ( l’ancienne voie ferrée ), traversée d’un long tunnel ( le rythme de marche s’élève sensiblement, aïe la claustrophobie ! ), petite grimpette pour une vue superbe à 360° sur les alentours que nous commençons à connaître.
Après un bon repas, nous repartons en car, direction Auzers, et entamons ce qui aurait dû être la rando du Marilhou, et qui tourne court à cause d’un balisage parfaitement contradictoire. C’est donc plutôt détente dans le parc du château, très agréable d’ailleurs, avant la visite de ce château d’Auzers, visite émaillée d’un commentaire superbement humoristique, mettant en valeur toutes les jolies choses de l’intérieur du château, qui est habité.
Le soir, jeu « devinez qui je suis » en même temps que le premier quart de finale de l’Euro ( Pologne – Portugal )… No comment, ni pour l’un, ni pour l’autre.
Et nous voici vendredi, dernier jour… En route pour Salers, très jolie petite ville renaissance, offrant de belles maisons, de belles perspectives vers les montagnes alentour et une ambiance urbaine agréable. Emplettes gourmandes pour finir, avec comme conséquence un retard sensible sur le programme. Nous reprenons le car pour monter au col de Néronne où, de nouveau, nous nous partageons en deux groupes cette fois-ci très inégaux : tandis que la plupart reste sur place pour pique-niquer, treize marcheurs partent à pied vers le roc des ombres, par une crête très fleurie riche en lys martagon, avec arrêt pique-nique au buron de Rigal ( petit tas de ruines ). Le tour du roc des ombres proprement dit est superbe : de la vraie montagne ( à vaches, certes, mais avec tous les ingrédients ), fleurs ( anémones soufrées, trolles ), vue rapprochée sur les monts du Cantal ( puy Mary bien sûr, plomb du Cantal, puy Griou, puy de Chavaroche ), le tout dans une ambiance très sympathique avec nos deux guides Max et Gilles : en résumé, très bon moment pour ces treize.
Au retour, nous repassons vers le buron et retrouvons le reste du groupe venu tranquillement à notre rencontre, avant de retrouver le car et Yannis qui nous ramène au village. De suite, petit concert de cabrette ( c’est une sorte de cornemuse ) très agréable et pittoresque donné par Max, puis achats de fromages et charcuterie ( et un peu plus ) : les fromagers sont débordés, n’ayant jamais rencontré des consommateurs aussi avides que nous !!!
Repas de fête pour finir le séjour, avec un sac de croqu’en(s) aux myrtilles offert à chacun par le VVF, avant une soirée dansante couplée ( nombreux sont ceux et celles qui font la navette ) avec un autre quart de finale, qui voit l’élimination de la Belgique par le Pays de Galles.
Et nous voici à l’heure du retour, samedi matin : tout le monde est en avance, non pas pressés de partir de ce lieu où nous étions bien, mais avec un petit désir profond de se retrouver chez soi… Nous partons donc vers 9 h 10, et nous nous arrêtons dès Ydes pour nous approvisionner en vue du pique-nique de ce midi. Là il se met à pleuvoir, ce qui lave tous les regrets. La pluie s’arrête à la ligne de crête des monts du Cantal. Nous sommes en avance sur le plan de route, alors Yannis propose un petit arrêt au pied du viaduc du Garabit, particulièrement apprécié tant cet ouvrage est impressionnant vu d’en bas…
Nous pique-niquons dans l’herbe de l’aire de la Lozère, puis repartons pour Roquefort, où nous visitons la cave Gabriel Coulet ( très instructif ), avec de nouveau achats étoffés, puis c’est le retour pour de bon, arrivée vers 19 h 15.
Vendes et ses environs
au bord de la Dordogne
Musée de la mine à Champagnac
Croisière à Bort les Orgues
Le pic Charlus
Château d'Auzert
Salers
du col de Néronne au puy de Chavaroche
Balco à Bort les Orgues
Les fleurs de Monique
Belles fleurs des bois