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2016-12-02 Le Cap Béar

Le 2 Décembre 2016 le Roc de Les Medes  Château d’ULTRERA
                        9 Randonneurs  IBP :  63
               Photos de Guy, Michel et GPS de Gérard ---> ICI                             Distance :  11.460 Km
                          Durée totale :  7 h 17
                    Temps de déplacement :  4 h 21
                  Moyenne de déplacement : 2.6 Km/h
             Température : 3° au petit matin puis 10° à 10 h

                                                 et 20° à midi pour atteindre 22° à 15 h.

                      Très belle journée ensoleillée.

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UN MOMENT DE REVES

C’est la première fois que je vois ça au club : une sieste qui n’est pas perturbée par les jacasseries de François ou de Gérard… qui sont pourtant parmi les plus assidus en matière de sieste…

Qui mieux est, sieste au soleil de décembre « sur le rocher brûlant… ( les lions hérissés dorment en grommelant – c’est du Musset ) » pas brûlant, non, même un peu froid, le rocher…

Et si on commençait par le commencement ? Nous voici donc huit au départ de l’esplanade ce vendredi 2 décembre, 211° anniversaire d’Austerlitz ( pas la gare ! ) si je ne me trompe pas. Nous retrouvons à Sorède ( vallée heureuse ) les autochtones Moratona, mais seul Michel vient. Il fait très frais ( 0° au départ de Bages )

Et la rando dite facile de Michel commence par une bonne montée dans le bois, après une traversée « mouille-petons » de la rivière de Sorède. Cette fois-ci, les absents ( du moins ceux d’entre eux qui ont du mal dans les pentes ) n’ont pas eu tort : cette rando n’est pas une rando facile, n’en déplaise à Michel, mais c’est une fort belle rando qui donne tort aux autres absents ( si vous n’y comprenez rien, c’est normal, je jacasse… ).

Ca grimpe ainsi jusqu’au roc de les Medes, presque 500 m de dénivelée ! Montée toutefois plutôt agréable, dans le bois, personne n’a froid. Nous n’avons pas oublié de casser la croûte, mais j’ai oublié où… Après une petite hésitation, nous contournons ce roc par le versant nord et poursuivons le long de la crête en pente douce, jusqu’au pied d’un autre grand rocher que nous contournons cette fois-ci par le versant sud, où nous trouvons un vaste espace ensoleillé et sec propice à la pause repas.

Pas d’apéro aujourd’hui, juste un peu de rouge… mais comme d’habitude le dessert est fourni. Et la sieste s’installe, Gérard en tête, couché dans les frondaisons… Silence général, seule Aline ( je crois ) ne dort pas et veille sur nous tous… Réveil lent et progressif, chacun respecte ce moment suave.

Nous redescendons tranquillement ( parfois un peu brutalement, c’est rocheux ) avec vue très profonde sur la plaine du Roussillon et bien au-delà ( le Bugarach comme s’il était en Roussillon, les Péric au creux d’un col à droite du Canigou, le Costabonne très fugitivement mais les Esquerdes de Rotja assez longuement ) jusqu’à un petit col au pied du château d’Ulltrera, ruine étonnante perchée sur le rocher, où se trouvent les restes d’un des plus vieux fours solaires connus, qui justifie une pause.

Puis nous continuons la descente vers l’ermitage de Notre-Dame du Château, ermitage encore en activité, si j’ose dire, avec une très jolie chapelle qui rappelle celle de Notre-Dame du Corral. Puis descente sur la piste carrossable, avec quelques raccourcis pentus, jusqu’aux voitures…

Très belle rando en résumé, mais pas à classer dans les « pour tous », par un temps exceptionnel, avec une vue exceptionnelle, avec un groupe, non pas exceptionnel parce que composé de fidèles réguliers, mais très convivial et gai comme toujours…