Le 18 Mars 2017 avec François
Casteil--- Saint-Martin du Canigou
11 Randonneurs
IBP 61
Distance Totale : 6.773 Km
Durée totale : 7 h 03 mm
Temps de Mouvement : 2 h 59 mm
Vitesse moyenne en mouvement : 2.27 Km/h
Temps de Repos : 4 h 04 mm avec 1 h 15 de visite de l'abbaye.
Température : 10 à 12°
Trés belle journée de printemps.
Données GPS de Gérard ----> ICI
Vidéo de Christian ----> ICI
SAINT-MARTIN DU CANIGOU : TOUT PRES DU PARADIS
Nous sommes onze ce samedi 18 mars, en route pour Casteil, par un beau temps frais, exceptionnellement plus d’hommes que de femmes, dont la qualité efface l’infériorité numérique. Nous sommes au départ de la rando vers 9 h 10, à l’ombre du Canigou…
Ca monte tout de suite, sur un sentier bien balisé. Un petit crochet vers la jolie cascade Dietrich, et nous repartons. Nous arrivons au col de Llavent ( déjà 150 m de dénivelée ), où arrivent aussi les sentiers qui viennent de Vernet-les-Bains, nous y trouvons le soleil et nous en profitons pour casser la croûte, et pour faire les photos de groupe, des fois qu’on en perde en route... Et nous repartons, vers 10 h ¼, à flanc du Canigou, sur un sentier très agréable, avec une vue superbe, continue, découvrant ici le Carlit, là les Esquerdes de Rotja, puis les Péric, les Tres Estelles et la tour de Goa tout près, paysage si beau qu’on en oublie que ça monte… Mais ça monte ferme, même assez difficile…
Soudain, signal d’arrêt donné par Michel : c’est Gérard qui, à son habitude, a fait une chute… Un peu plus sérieuse que d’habitude, tout de même : il faut quelques soins donnés par Simone et un pansement sur le menton ( presque le bouche à bouche ) pour qu’il retrouve ses moyens. Peu après, c’est au tour de Christian, avec à la clé ( et sur le front ) une bosse…
Et nous arrivons aux points les plus hauts du parcours : là, ça se corse : d’abord un petit bout de descente très pentue sur des rochers peu accueillants, avec heureusement des câbles en position de main-courante, auxquels il est bien nécessaire de se tenir ; puis traversée du ruisseau ( qui porte le joli nom de ruisseau dels Asmoursadous ) ; puis nous sommes sur une forte pente orientée plein nord, au sol glissant, sur un sentier très pentu aussi et souvent en dévers : c’est la partie la plus difficile de la rando, nous nous félicitons d’avoir dissuadé quelques membres…
Nous retrouvons enfin des pentes plus raisonnables et un sentier plus commode, pour poursuivre la descente vers l’abbaye, que l’on découvre au détour d’une crête… Mais ici le sentier est couvert de feuilles qui cachent le sol plutôt irrégulier : il faut soigneusement assurer ses appuis ; soudain, c’est au tour de Louisette de glisser sur une pierre ronde cachée par les feuilles, se donnant une vive douleur à l’épaule gauche, nécessitant plusieurs minutes d’arrêt pour retrouver la solidité de ses jambes. Rien de grave apparemment, mais l’usage du bras gauche reste suspendu jusqu’au-delà du repas ( après une prière à Saint-Martin, c’est allé mieux ).
Nous arrivons à l’abbaye, très bel espace aménagé, avec toilettes, bancs et tables, où nous mangeons, vers midi et demie. Comme d’habitude, pastis, desserts ( des fondants au chocolat, fabrication Dany, le top ), sieste dans les feuilles pour Gérard… Il serait dommage de se priver de la visite de l’abbaye, quatre d’entre nous se l’offrent donc, visite guidée par une sœur de l’abbaye-même, tout-à-fait exquise et parfaite : explications claires, simples, sans prosélytisme ni emphase, visite intéressante de ce lieu si singulier ; nous en ressortons à 15 h, d’autres sont allés au belvédère que nous avons manqué avant d’arriver, et nous repartons par les sentier « du ravin »…
Forte pente de nouveau, toujours des feuilles, et nous sommes un peu fatigués : la traversée d’un ruisseau, rendue plus difficile par la chute d’arbres, permet à Simone, à son corps défendant, d’adhérer à son tour à la Compagnie des mouille-petons… non sans se pourvoir d’un bleu impressionnant sur le tibia et d’un autre plus douloureux au genou. Nous en sommes à quatre blessures, il est temps d’y mettre un terme ! Heureusement il n’arrive plus rien, et nous parvenons au chemin des gorges du Cady, fin des difficultés ; il ne nous reste qu’à traverser Casteil pour retrouver les voitures, vers 16 h.
Très belle journée, très belle randonnée mais réellement difficile et assez périlleuse, riche en sensations, panoramas, évènements, de celles dont on n’ose même pas rêver, mais assurément pas une rando « pour tout le monde ».
Les belles photos de Christian