Ce jeudi 27 avril 2017
7 participants ont bravé le retour d’un temps froid
Marcel nous a emmené à Banyuls sur un sentier en partie
abrité pour cette courte balade sans grande difficulté, mais intéressante.
On a pris un bon bol d’air « frais »
avec une petite pointe d’humour sur la dernière photo.
Les photos sont de Christian.
Un peu d'histoire ...
Phéniciens et Grecs débarquent sur la côte Vermeille voici 25 siècles, commerçant avec les tribus ibéro ligures locales, apportant savoirs et vignobles. Les Romains continuent de faire prospérer la cité maritime et lui attribuent le nom de Balneum (ou Balneola) qui signifie 'bain', car l'embouchure de la plaine alluvionnaire de la Vallauria est alors très marécageuse, formant une sorte d'étang au pied d'un éperon rocheux et stratégique. En 1074, son nom devient 'Bannils de Maritimo', tandis que sur la butte rocheuse est construite une cellera (enceinte fortifiée) par des moines, pour former le noyau initial du hameau du Puig del Mas. Au cours du Moyen Age, la plaine Saint Jean est peu à peu asséchée, la ville prenant une part de plus en plus importante à proximité de la mer. Les activités économiques sont en grande partie liées à la pêche et à la culture de l'olive, mais le vignoble est progressivement aménagé par les Templiers qui installent un système de filtrage et d'écoulement des eaux pluviales, les fameux peus de gall (pied de coq) qui canalisent le ruissellement des pluies parfois violentes. Au XVIIème siècle, la proximité de la frontière favorise une intense contrebande avec l'Espagne, qui voit l'importation par terre et par mer de nombreux produits comme le tabac, le sucre, le sel, le riz, les draps… L'arrivée du chemin de fer en 1880 marque un tournant pour cette 'République contrebandière', qui s'oriente résolument vers la viticulture et le tourisme. Durant fort longtemps, les vignes n'étaient accessibles qu'à pied et labourées minutieusement à l'aide de mules.
Ce parcours rend hommage au dernier muletier de Banyuls, Anicet Deu. Le sentier au départ du Square J. Ferrer (1 h 15) est prolongé par un parcours urbain.