MAIS OU DONC EST TAILLET ?
Ca devient une habitude : les randos commencent où on ne s’y attend pas : après la Massane, avec son départ à Baillaury au lieu de Valmy, voilà Taillet dont le départ était annoncé à Reynès, mais dont le début réel est à… Taillet. Bon, ce n’est qu’un problème de communication, mais un peu répétitif.
Quoi qu’il en soit, nous sommes seize ce samedi 29, dernier d’avril, et il fait beau. Très froid le matin au départ de Bages, mais déjà agréable au soleil dès Taillet. Gérard essaie de refiler la conduite de la rando à Aline, nouvellement formée, sans succès… La rando commence par de la descente ; on pourrait en être content, mais cela annonce de la montée pour l’après-midi, ce qu’on n’aime pas bien. Néanmoins, lorsque nous arrivons à la chapelle de Notre-Dame de Roure, c’est une splendeur inattendue qui se présente à nous : vieille église ( apparemment du XI° siècle ), avec des ferrures de porte très ouvragées très anciennes, ô surprise, c’est ouvert : c’est aussi très petit, nous avons peine à y entrer les seize ensemble. Jolie petite église, avec un rétable peint qui ferme le chœur. Mais une notice fait état d’un chœur en cul de four et mentionne « une petite porte à droite » qu’on finit par trouver dans le bas du rétable, qui s’ouvre à la Chaperon rouge ( tire le chevillette… ) et nous découvrons le cul-de-four et de très belles peintures murales médiévales…
La chapelle est entourée d’un petit hameau ensoleillé et fleuri qui flatte le regard ; nous reprenons notre marche, toujours en descente, puis la remontée commence… Et nous arrivons – il est juste midi - au point où la rando peut prendre deux voies, la principale ( balisée ) sur une route revêtue dissuasive, mais nous choisissons l’option « courte » qui commence néanmoins aussi par près d’un kilomètre de route que nous choisissons d’effectuer avant de manger. Au bout de ce kilomètre de route, nous entendons un son très singulier, que nous prenons majoritairement pour un bruit d’engin mécanique que nous n’identifions pas ; puis, dès que nous quittons la route, nous apercevons des lamas ( nous n’avons pourtant encore rien bu ! ) ; puis ces lamas deviennent plus nombreux très beaux, de couleurs variées ( des blancs, des noirs, des bruns, des beiges ( presque comme les hommes, blancs, noirs, belges )), et soudain l’un d’eux se met à hurler de rire : sans blague, on a l’impression qu’il se moque de nous !
Nous quittons ces superbes lamas et trouvons un petit espace agréable, avec ombre et soleil, pour manger… Double apéro aujourd’hui : macvin et pastis ( il est vrai qu’avec Marcel, Gaston, Michel et François, on risque guère de manquer dans ce domaine ! ), puis comme d’habitude, petits gâteaux et chocolat en clôture.
Le retour est plutôt paisible, sur une large piste sans cailloux, assez peu pentue pour faire taire les éternels mécontents. En résumé, belle rando facile, très accessible à tous.