Avec Marcel le 13 janvier 2018.
Opoul-Périllos.
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Photos toujours de Christian.
ESCAPADE A PERILLOS
C’est l’hiver, le soleil se lève bientôt… Et nous sommes quatorze, prêts à partir vers Opoul et Périllos, rando avortée l’an dernier à cause d’un fort vent qui nous renvoya directement à Maureillas, si je ne me trompe pas… Un peu l’inconnu : Opoul, c’est le Nord !!!
Nous avons trois invités, aujourd’hui : le frère d’Isabelle et son épouse, et le frère de Thérèse Lefevre qui, elle, n’est pas là. Inutile de s’éterniser sur les problèmes de santé, un peu envahissants pour certains ces temps-ci. Du coup, parité parfaite : 7 femmes et 7 hommes.
Lever de soleil entre Bages et Pollestres, traversée de Perpignan, traversée d’Opoul et arrêt des voitures dans un parking au pied du château : le soleil est timide, il ne fait pas chaud… Nous contournons le château – en fait, c’est un vaste site naturel déjà en forme de château, sur lequel restent les ruines d’un château féodal – par la droite, nous retrouvons la route ( qui mène à Périllos ) tout près du « virage de Jean-Jacques » et nous la quittons pour descendre dans la garrigue : calcaire et lapiez à n’en plus finir, végétation éparse et basse… Beau paysage inhabituel, mais peu varié, vue sur les crêtes de Vingrau et le Pas du Cavall, et surtout sur le Canigou omniprésent, accompagné sur sa droite des sommets de la chaine, probablement le Géant et le Cambre d’Ase notamment.
Casse-croute traditionnel du matin auprès d’une ancienne bergerie en ruine, qui nous laisse incertains quant à son architecture, qui montre beaucoup d’arcades et des murs parallèles très proches les uns des autres, nous n’y trouvons pas d’explication ; consulter l’architecte ou le propriétaire paraît difficile…
Nous repartons vers Périllos, village pour le moins désertique quoiqu’il paraisse habité, dominé par une petite église très ancienne semble-t-il et les ruines d’une construction importante, principalement une grande arcade et un angle de muraille fort élevé. Nous repartons vers la chapelle Sainte-Barbe, qui est ouverte, mais pas ancienne. Nous nous installons pour manger à son pied, à l’abri du vent ( léger mais froid ). Apéritif, desserts, chocolats, et même un excellent muscat du côté de Gaston…
La sieste est brève, parce que la température est assez basse… Nous repartons, pour atteindre une surprenante grotte, assez logique dans ce contexte géologique karstique, mais plutôt inattendue faute de rochers abrupts : elle est située au fond d’un trou, avec deux ouvertures, et de remarquables stalagmites ( eh oui, les stalactites ont été cassés… ). Nous y trouvons un groupe de jeunes spéléos… Puis nous reprenons le chemin de retour, qui se confond sur la fin avec le chemin de l’aller, mais nous finissons en achevant le tour du château… avant d’aller contempler le paysage autour d’une belle table d’orientation, et y déguster les deux bouteilles de champagne apportées par Laurent, le frère d’Isabelle, et sa femme Maryse, qui sont champenois…