Avec Christian pour le circuit de Bailloubère.
"La Vallée des Loups" - Escaro
Données GPS de Christian ----> ICI
Vidéo encore de Christian ----ICI
et les photos toujours de Christian.
ESCARO, OU EST LA MONTEE ?
Singulière rando que ce parcours d’Escaro, promis pour une dénivelée substantielle, mais qui finit par ennuyer tant la montée se fait attendre… Mais finalement, on en a pour son argent ; et la redescente est plutôt brutale… Et si on la faisait dans l’autre sens ?
C’est Christian aujourd’hui, ce samedi 10 mars, qui a troqué son rôle de cinéaste pour celui d’animateur de la rando. Une première, me semble-t-il. Nous sommes huit, quatre filles et quatre mecs. Nous arrivons au cimetière d’Escaro ( point de départ et surtout d’arrivée de la rando, altitude 853 m ) vers 9 h ¼, tout à côté d’un champ de perce-neige…
Quelques mètres de montée, pour tromper tout le monde, puis ça descend ! Doucement d’abord, puis plutôt franchement, en sous-bois, pour parvenir au village d’Aytua, à 780 m d’altitude. Joli village un peu mort, plein de souvenirs miniers, égayé par un petit concert de coqs ( pas très matinaux )… Nous remontons un peu pour atteindre Bailloubère, grande vallée nord-sud bien boisée, parcourue par un ancien chemin très bien construit, avec des revers d’eau réguliers et des aménagements qui permettaient l’exploitation des mines de fer, jusqu’en 1962.
Le chemin continue vers le nord à flanc de coteau, en petite pente descendante, dans un paysage d’arbres tombés… jusqu’à une maison et un chemin plus large, point le plus bas du parcours, à moins de 700 m d’altitude, nous cassons la croute.
Alors on renverse la vapeur, comme disaient les cheminots d’autre fois, direction plein sud sur une piste quasiment rectiligne, qui monte de plus en plus, jusqu’au col de Fins, à presque 900 m.
Repas sur tables et bancs, anisette de Christian, vin de Pierre, chocolats, mais pas de sieste, en dépit d’un temps plutôt favorable.
Nous repartons, ça monte de nouveau, toujours dur après le repas… Juste avant d’atteindre la cote 1000 m, ouf, nous prenons un chemin qui redescend un peu, puis continue à plat pour atteindre les anciennes entrées de mines ; petite hésitation – deux chemins possibles se présentent – et nous repartons, ça monte de nouveau, et ça monte encore, jusqu’à 1030 m, il n’y a pas de neige.
Et ça redescend enfin, direction le cimetière ( nous sommes déjà morts, ce n’est pas grave ! ) : on redescend les 180 m pour une distance horizontale de moins d’un kilomètre : ça fait du 20 % : pas de quoi fouetter un chat, certes, mais les genoux se plaignent un peu ; le mieux est de descendre en courant !
Rando assez surprenante, très variée, belles forêts et beaux panoramas, somme toute très agréable malgré ses pentes tardives. Il me semble qu’en sens inverse, elle doit être bien plaisante aussi : on grimpe un bon coup au début, et le reste est peinard… A voir…