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Titre du blog : Crêtes et Sentiers Bages
Auteur : cretesetsentiers
Date de création : 17-12-2013
 
posté le 08-05-2018 à 21:20:02

2018-05-08 Les crêtes de Vingrau

Les crêtes de Vingrau avec François.
Le dimanche 6 mai 2018.
Les photos d'Isabelle et Jean-Jacques.
 
 

LES CRETES DE VINGRAU  : AÏE AÏE AÏE !


Assurément, le plaisir des fleurs s’illustre dans cette rando, mais les années qui passent aussi ! A croire que le relief s’est accentué…

Nous sommes neuf ce dimanche 6 mai, dont quatre avaient pris part à la « première » de cette rando, il y a trois ans. La météo n’est pas bien bonne à Bages, mais nettement plus favorable à Vingrau : nous voilà à pied d’œuvre un peu avant neuf heures, près du cimetière où Jean-Jacques cherche une concession… Nous longeons la vieille église, et hop, ça commence à monter, dans les fleurs aussi diverses que belles. Chemin faisant, ceux qui sont déjà venus, qui connaissent donc le retour quelque peu fastidieux, envisagent d’y préférer un retour par le même chemin que l’aller, solution retenue à l’unanimité : mais nous allons déchanter !

Pas de souci dans la montée : des fleurs partout, sans arrêt, un paysage superbe, notamment sur la vallée de Tautavel, qu’on prendrait volontiers pour une vallée glaciaire typique ( mais il n’y a jamais eu de glacier ici ! ), et sur les villages de Tuchan et Paziols ( un petit coucou à Andrée… ). Pause casse-croute à la cabane habituelle, nous côtoyons deux marcheurs d’Elne que nous retrouverons plus loin. La montée continue, nous retrouvons les « fameuses » campanules, moins nombreuses mais encore plus grosses, et arrivons au point le plus haut, où nous admirons le panorama, qui s’ouvre ici sur l’autre versant, côté Opoul et la mer…

Et nous continuons vers le Pas du Cavall, but de la rando : mais là, ça se corse… Les passages difficiles se succèdent, en montée, en descente surtout, à n’en pas voir le bout, qui s’éloigne à mesure que nous avançons ! Nous nous souvenons bien, les quatre qui étaient déjà venus, des difficultés qu’avait connues Anne-Marie dans cette descente, mais aucun de nous quatre ne se souvenait d’avoir eu tant de mal !!! Dès lors, nous sommes tout aussi unanimes que précédemment pour ne pas revenir par cette voie-ci !!!

Nous finissons par arriver enfin au pas du cavall – il est midi et demie -, où nous retrouvons nos amis d’Elne, non sans avoir encore « dégusté » les magnifiques fleurs tout au long du chemin, perchées sur des rochers, essayant de nous narguer…

Quelques minutes de descente, cette fois-ci paisible, et nous arrivons au mas Llenço ( en ruine ), lieu prévu pour le repas... et le repos ! Petite sieste presque généralisée – le lieu est assez confortable – puis nous repartons, un peu avant 14 h. Là, c’est à peu près plat, nous entrons dans un espace cousu de thym et d’ail sauvage, de quoi s’alimenter une année entière ! Nous y rencontrons beaucoup de glaïeuls sauvages, si beaux dans leurs habits fuchsia. Ce chemin de retour est aussi long que prévu, peut-être un peu moins fastidieux ( tout est relatif !!! ) grâce aux fleurs toujours présentes. Nous croisons la route de Tuchan, déserte, puis continuons sur le plateau, ici de façon interminable, impatientant certains qui trouvent que nous avons dépassé Vingrau : c’est ce que nous avions nous-même ressenti lors de la reconnaissance de cette rando… Mais non, on ne dépasse pas Vingrau, on trouve enfin le sentier qui nous y ramène, tous quelque peu fourbus…


Cette rando reste très belle, avec un retour un peu longuet, mais avec une partie bien épicée de difficultés, beaucoup plus sensibles avec l’âge !...