Le 15 Septembre 2019
La Réserve Naturelle de Py
IBP : 74
13 Randonneurs 3 = 10
Distance : 12.160 Km
Durée : 8 h 15 mm
Temps de déplacement : 5 h 15 mm
Temps de pause : 3 h 00
Moyenne de déplacement : 2.5 Km/h
Dénivelé pur : 472 Mètres -
Altitude Mini : 989 Mètres
Ascension Totale : 712 Mètres.
Altitude Maxi : 1520 Mètres.
Altitude de Départ : 1059.5 Mètres.
Les Photos de Monique - Mais pas toute.
Temps couvert le matin avec 14 à 16° et ensoleillé l’après – Midi avec 18°
ET PY ALORS ?
La Première rando de cette saison 2019-2020, dans la Réserve Naturelle de Py ;
nous sommes treize au départ, mais nous ne savons pas vraiment où nous allons…
A Py, certes, dans la réserve ; mais sur quel parcours, quelle dénivelée, quelle longueur, quelle difficulté ?
Tout est écrit dans le programme, mais la lecture est un exercice difficile…
Du reste, ce n’est pas la rando prévue, celle que nous allons faire, mais nous n’y perdrons pas au change.
Long trajet automobile pour atteindre Py, petit village sympathique ( et accueillant ),
à flanc de montagne, sur la route étroite et tortueuse qui mène au col de Mantet : nous y parvenons un peu avant 9 h ½. Dès le départ, hésitation : vers le haut ou vers le bas ? En mettant la carte dans le bon sens – c’est plus clair que le GPS – nous finissons par tomber d’accord, et partons en descendant…
Première traversée de la Rotja, que nous allons côtoyer toute la journée, sur un petit pont, et nous attaquons la montée, à l’ombre ( c’est le versant ouest ), sur presque 300 m de dénivelée, casse-croute compris vers 10 h ½, sur un beau chemin ancien empierré qui a connu la Retirada, puis le chemin court à flanc jusqu’à Cantapoc et le ruisseau de Salettes.
Et voilà l’embranchement qui permet le « petit tour », c’est-à-dire le retour à Py par l’autre rive. Plus ou moins collectivement, nous avons choisi de faire le grand tour, qui bien sûr ne correspond pas à ce qui était dit dans le programme, à la difficulté près. Donc nous entamons une deuxième tranche de montée bien soutenue, toujours à couvert, pour 200 m de dénivelée nouvelle, puis une nouvelle phase de sentier à flanc, surplombant hautainement la Rotja, en direction du Pas de la Rotja. Mais pour redescendre à la Rotja ( ne vous étonnez pas de ces répétitions, la Rotja, plus ou moins proche, est omniprésente ), il faut redescendre ; et ça descend fort. Nous atteignons ainsi le ravin de Sola ou de la Collada Verda ( phonétiquement, la couillada verda ) et son torrent, que nous franchissons non sans difficulté en croyant d’abord que c’est la Rotja… Mais non, une fois remontés de l’autre côté, nous trouvons la vraie Rotja, nettement plus conséquente et très bas en dessous de nous : le balisage a rendu l’âme, s’il a jamais existé ici, et nous devons chercher où et comment rejoindre ce torrent furieux, avant même de se demander où et comment on le franchira.
Mais enfin quelqu’un aperçoit un cairn en contrebas, puis un autre sur l’autre rive : pas de doute, il faut passer par là… Petit passage de descente fort difficile, et nous voilà au soleil au bord de la Rotja ; il est plus de 13 h… Bien que certains aient déjà ôté leurs chaussures pour traverser, d’autres font valoir qu’il serait mieux de manger au soleil, et ils ont gain de cause à juste titre. Repas donc, assez rapide puis, au grand dam des amateurs de sieste, la traversée s’amorce, d’abord en « mouille-petons », puis sans enlever les chaussures, la profondeur permettant de passer chaussé.
Et dès l’autre rive, le sentier reprend en forte montée, toujours sous bois et à l’ombre ( eh oui, le soleil a tourné entre temps !!! ). Et ça remonte, ça remonte, ça remonte… Pas énormément, ça redescend entre temps, mais on a l’impression de monter sur des kilomètres tandis qu’on ne descend que quelques mètres ! Ca me rappelle les balades en vélo dans mon jura natal ou les sorties au ski : une demie heure de montée, une minute de descente ! Et voilà, nous suivons nonchalamment ce sentier sinueux dans les deux sens, quelque peu interminable. Enfin, vers cinq heures, ça se met à descendre pour de bon et nous arrivons vite à Py, où nous échangeons quelques bribes de bavardage avec des habitants très sympathiques… Un petit coup d’œil à l’église - très ancienne - pour certains et reprise des voitures pour un retour quelque peu bouchonneux de Prades à Marquixanes, ce qui nous vaut une arrivée à Bages au-delà de 19 h 30…
Belle rando assurément, dont la difficulté correspond bine à la cotation, et qui paraît plus longue que ces 12.160 km mesurés. Quant à la dénivelée ou Ascension totale, elle dépasse 700 m
( voir ci- dessus), pour une dénivelée nette de 472 m, c’est dire si les montées - descentes du retour sont redoutables… Groupe intéressant peu masculin ( trois seulement ) constitué des habitués du club auxquels s’est fort bien intégrée une nouvelle recrue bienvenue.