Le Dimanche 20 Octobre 2019 avec Gérard
La Tour de TREMOINE
9 Randonneurs
IBP : 52
Distance : 8.900 Km
Durée totale : 4 h 47 mm
Temps de Mouvement : 3 h 11 mm
Temps de pause : 1 h 35 mm
Moyenne de déplacement : 2.86 Km/h
Temps de saison une petite pluie le Matin et à une heure de l’après – midi
Température comprise entre 20 et 23 °
Et un léger vent du sud
Les Photos d'Isabelle
LES ESCARGOTS OPTIMISTES ONT FAIT DES PETITS !
C’est la surprise de ce dimanche 20 octobre : malgré une météo très défavorable et même des gouttes un peu avant huit heures, nous voilà neuf au départ de la rando prévue ( dont trois « escargots optimistes » )… Ce n’est pas arrivé depuis plusieurs années ! Il est vrai que la destination de la rando était « la forêt du Miracle » !... C’est donc un miracle sans doute, la nature est si bien faite !
Mais ce n’est pas à la forêt du Miracle que nous partons : nous avons aussi, tous, consulté la météo, et il nous parait peu opportun d’aller
jusqu’à Prats de Mollo pour constater qu’il pleut : en restant à Bages,
on s’en serait aperçu. Non, raisonnablement – et après avoir consulté de nouveau la météo – nous avons choisi d’aller à Rasiguères, faire la rando qui avait été prévue il y a deux semaines « autour de Trémoine » ( à propos, c’est un jeu de mots sur la Tour de Trémoine, qui se trouve près de Rasiguères ).
Nous partons donc vers l’Agly, et arrêtons les voitures dans le village de Rasiguères ; le temps de se chausser, il se met à tomber des gouttes… chacun se couvre des capes et k-ways et nous partons par la rue des Bordes…
Nous comprendrons plus tard qu’elle s’appelle ainsi parce qu’elle s’ouvre sur un chemin qui devait conduire aux Bordes ( la Borde vieille et la Borde neuve ), qui sont des écarts de Lesquerdes.
Comme il nous faut choisir d’aller d’abord à la Tour ou d’abord vers les vignes, nous optons pour la seconde proposition, parce que le sol est mouillé, ce qui rendra le chemin de la Tour glissant…
Donc nous prenons vers la gauche, un sentier ombragé ( eh oui, il fait maintenant soleil ! ) fort agréable : on y rencontre d’abord une petite mare garnie de poissons rouges et d’autres poissons, puis une borne Michelin… Incroyable !? Mais vrai. Nous y trouvons aussi des beaux paysages, constamment dominés par cette Tour de Trémoine qui nous nargue… Puis nous arrivons dans les vignes, il est temps de casser la croûte. Il fait très beau, et même chaud, nous sommes maintenant tous en tee-shirt. Encore quelques hectomètres dans les vignes, puis nous redescendons sur une piste assez agréable, jusqu’à l’embranchement qui mène à la Tour.
Petite descente encore, jusqu’au cours d’eau ( le ruisseau de Trémoine ) qui est à sec, et que nous remontons sur quelques dizaines de mètres ( le topo dit « jusqu’à un gros cairn et un caillou violet », mais il y a tout juste un petit tas de cailloux, et la rivière charrie des cailloux de toutes les couleurs, sauf violet ! ). En revanche, il y a des marques jaunes immanquables ! Et nous voilà dans la grimpette annoncée… Grimpette, c’est peu dire : c’est très raide, chacun se demande comment il va redescendre ! Par bonheur, comme prévu, le sol a séché, ça ne glisse pas trop. Cent trente mètres de dénivelée, pente moyenne de 40 % !!! Et tout ça dans les chênes kermès et les ajoncs ! Excellent pour se retenir quand on glisse… Heureuse idée qu’ont eue certains ( et certaine ) de venir en short ! Mais nous arrivons tous au pied de cette grande Tour carrée, qui a encore sa voûte, entourée de restes de constructions assez étendues, mais inaccessibles de toutes parts.
Nous nous installons pour manger, ça ne manque pas de pierres pour s’asseoir… Mais avant même que nous soyons au dessert, les nuages menaçants approchent, et il nous faut choisir soit de rester à l’abri dans la Tour ( il y a la place, mais ce n’est pas très confortable et pas gai ) ou redescendre avant que le sol soit trop mouillé : c’est logiquement ce choix qui est fait, et nous attaquons la descente avec une extrême prudence, sous une petite pluie peu gênante qui cessera d’ailleurs avant que nous soyons au bas.
Finalement, pas de chute ni d’incident, nous retrouvons le cours d’eau sous le soleil revenu, tous crevant de chaud sous nos vêtements de pluie !
Fin de rando au soleil, nous retrouvons les voitures…
Très bonne journée pour tous, belle rando insolite dans un lieu très mal connu de la plupart d’entre nous. Comme d’habitude, les aléas du temps sont plutôt une source de bons souvenirs… Et les escargots optimistes ont fait des émules.
Pour ceux qui se demandent ce que c’est que ces escargots optimistes, voici leur histoire : lors de la rando de Notre-Dame de Pène – Calce, fin septembre, qui remplaçait, pour cause de météo défavorable, celle de la Clape, nous n’étions que trois, qui avaient formé une équipe pour la rando-challenge, à laquelle il fallait donner un nom : c’est ce nom d’ « escargots optimistes » qui fut retenu, non pas parce que nous ne marchons pas vite, mais parce que nous sortons les jours de pluie…
Ce petit article ... de François bien sûr.
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