OPOUL DE BAS EN HAUT
Nous sommes huit ce dimanche matin 27 octobre, passés à l'heure d'hiver depuis quelques heures... Une heure de sommeil de plus n'a pas attiré davantage de participants, pas plus qu'une météo plutôt clémente, ni l'annonce d'une rando sans grande difficulté. La qualité remplace la quantité : sept femmes et un seul coq pour la basse-cour d'O-poules.
Le départ de la rando est en pleine nature, sur la route d'Opoul à Vingrau, au niveau du pont sur le Roboul. Première bonne surprise : malgré les fortes pluies du début de la semaine, le Roboul est sans eau ; il ne coule pas, en tout cas : mais nous verrons très vite que des bassins demeurent au sein de son lit... Précisément, la rando commence par le parcours du lit du Roboul : d'abord un lit alluvial, parsemé d'arbustes, mais bientôt un petit canyon taillé dans le rocher... Et nous sortons du lit pour emprunter ( enfin ! ) un vrai chemin, qui monte doucement. Il fait bon, le soleil est présent mais nous marchons - heureusement - à l'ombre. Petit sentier dans le bois, de nouveau un grand chemin, nous en profitons pour casser la croûte, mais nous le quittons à l'approche de la route pour éviter celle-ci. Il faut se griffer un peu les mollets, descendre sur des tas de cailloux pentus, et nous arrivons aux abords du village d'Opoul, que nous longeons par le Nord, pour trouver le sentier qui monte vers le château. Sentier irrégulier, qui se termine en marche libre à travers rochers et buissons, en côtoyant des ruches, pour atteindre le parking sous le château, près de la table d'Orientation.
Nous reprenons notre marche, en descente cette fois, pour contourner le plateau du château par la gauche, où de superbes panoramas se présentent à nous. Longue descente plutôt paisible qui nous amène à un agréable vallon ; il est midi et quart : nous nous arrêtons pour manger. Petite sieste, nous repartons à13 h ¼ pour atteindre la Vall Oriole, francisée en Belle Auriole, que nous traversons, accompagnés par les chiens du lieu. Et peu après, la porte étant entr'ouverte, nous entrons dans la vigne où se dresse le fameux Genévrier, donné pour millénaire. Impressionnant arbre, qui n'est pas d'une taille exceptionnelle pour un Arbre, mais énorme pour un arbuste qu'est généralement le genévrier, de forme superbe, au tronc superbe, qui donne envie de grimper sur lui, mais freine de lui-même cette envie tant on a l'impression de le violer si on se laisse tenter... Honneur aux possesseurs de cette vigne, qui ont laissé un vaste espace autour de lui...
Nous le quittons un peu émus et humbles, en repassant par la porte, parce que désormais une clôture protège tout cet espace. La piste nous mène au Mas Farines, puis nous obliquons vers la gauche pour redescendre en direction de notre point de départ. Nous y rencontrons des chasseurs très aimables qui terminent leur journée, descendons longuement, puis remontons longuement, dans un espace boisé plutôt accueillant, puis descendons enfin, sur la route, jusqu'aux voitures. En effet, il nous a paru plus raisonnable de ne pas redescendre par le canyon du Roboul, le risque d'y trouver un passage infranchissable à cause de l'eau paraissant devoir être évité.
Belle rando longue ( plus de 16 km dans cette configuration ) mais variée, avec quelques points spectaculaires, un temps très opportun et un groupe cohérent et réceptif.