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Titre du blog : Crêtes et Sentiers Bages
Auteur : cretesetsentiers
Date de création : 17-12-2013
 
posté le 19-11-2019 à 18:13:46

Le 17.11.2019 Le Pic des Salines

 

Le Dimanche 17 Novembre 2019 avec Gérard

 

Le Pic des Salines

 

11 Randonneurs

 

IBP :  73

 

Durée totale : 7 h 38 mm

Distance : 10.660 Km

Temps de déplacement : 4 h 49 mm

Temps de Pause : 2 h49 mm

Moyenne de déplacement : 2.4 Km/h

 


Temps magnifique avec une température de 4° le matin

et 10° en moyenne et 21° à midi au soleil.

 

                                            Les Photos de Jean - Jacques, Gérard et Laurent 

 

 

 

  

 

 

    LE  PIEGE  DES  TRABUCAYRES

 

 


                Encore une bonne surprise ce dimanche matin 17 novembre : malgré une météo incertaine et froide, nous sommes onze, cinq hommes et six femmes échelonnés sur vingt ans d’âge, pour essayer de gravir le pic des Salines…

Y aura-t-il de la neige ? Nous serons vite renseignés : dès que le sommet apparaît, à la sortie de Bages, nous savons qu’il y aura de la neige : c’est blanc.

Hésitations et contours dans Céret, pour trouver la route de Fontfrède, puis la longue route sinueuse et étroite… Nous arrivons un peu avant 9 heures ; il y a déjà de la neige à Fontfrède, mais personne ne manifeste un désir de renoncer. Immédiatement après nous arrive un autre groupe de randonneurs de Perpignan, dont l’objectif est le roc de France… Nous les retrouverons un peu plus tard.

 

                Nous partons sur un rythme soutenu pour se réchauffer, puis le rythme se stabilise. Lorsque nous atteignons l’embranchement du G.R. 10 et du chemin qui va aux Salines par la crête, l’autre groupe part sur celui-ci tandis que nous partons vers la grotte des Traboucayres : descente assez inconfortable et un peu déprimante ( il va falloir remonter ! ) dans une belle forêt aux feuilles jaunes ( principalement des châtaigniers ), puis ça se met à remonter brutalement : c’est alors qu’il apparaît que nous avons raté le sentier qui mène à la grotte… Discussion, hésitation, et un groupe de six ( dont quatre septuagénaires ) part à la recherche de ce sentier, les autres gardant les sacs.


                         

           Nous trouvons effectivement assez vite et facilement ce sentier : en fait, plusieurs avaient vu en passant soit la fontaine qui le signale, soit les marques rouges, mais – à contre sens – il y a une flèche marquée « cova ». Il faut dire aussi que dès cet endroit, la neige cache les départs de sentiers. Nous entamons donc la montée sur ce sentier, pente assez accentuée, sentier peu apparent sous la neige : nous suivons les marques rouges… Au droit d’une courbe ( le sentier est en lacets, 18 virages en épingle ! ) une forme de sentier descend dans un pierrier : pas de marquage, neige abondante dans le pierrier : nous choisissons de continuer en suivant les marques rouges… Et nous grimpons ainsi, nous grimpons… Le sentier est de moins en moins marqué, la neige de plus en plus épaisse, la pente de plus en plus accentuée, mais nous apercevons des rochers qui pourraient abriter la grotte… Jusqu’à atteindre une zone où nous n’apercevons plus de marque rouge, plus de sentier non plus, le terrain est très pentu et entièrement enneigé : il parait risqué de poursuivre… et pour trouver quoi ? Nous constatons que nos collègues ont essayé de nous joindre, mais le téléphone ne passe pas.

 

 


              Nous redescendons donc, partie de plaisir pour certains, descente en courant et glissant dans la neige et les feuilles… Nous retrouvons le GR, puis nos sacs restés seuls au bord du chemin, et reprenons le cours de notre rando, il est midi moins le quart. A vrai dire, nous en avons plein les pattes, nous avons dû monter 150 m de dénivelée… Et ça monte, bien sûr ! A l’approche du col du puits à neige, nous apercevons le reste du groupe devant nous, et nous arrivons donc tous les onze au col, où un grand soleil nous attend pour nous réchauffer : nous nous installons pour manger au pied de rochers faisant face au soleil.


Une rasade de whisky

( Eh oui, Jean-Jacques arrose se 82 ans ! ) et , un bon repas au soleil font oublier la fatigue. Pour la sieste, c’est difficile : ici au col, il y a une vingtaine de centimètres de neige partout, Gérard en profite pour s’y rouler, mais ne s’y endort pas. Un nombre appréciable de randonneurs passe par là, dont le groupe qui est parti en même temps que nous, et qui redescend par où nous sommes montés, tandis que nous descendons par où ils sont montés…

Nous repartons donc, en direction du pic des Salines. D’abord une petite montée et redescente vers le Pas du Cavall ( on se croirait vers Vingrau ), puis remontée, par un sentier soit neige soit gadoue, voire flaques d’eau, que nous trouvons bien longue vers le pic, avec une vue superbe sur les deux plaines, Espagne et Roussillon. Il fait un temps splendide, la vue est très profonde dans toutes les directions.


               

                Puis c’est la descente : toujours la neige, ça glisse beaucoup : de nouveau partie de plaisir pour certains, quasi-calvaire pour d’autres ! Peu à peu, l’air se refroidit, la neige regèle, ce qui n’arrange rien… Nous retrouvons le sentier qui vient des Salines et, immédiatement après, nous nous trouvons sur une piste – toujours enneigée – qui repart à l’opposé de notre destination : avons-nous encore raté le bon sentier ? Nous retournons sur nos pas sans trouver de passage significatif et, après échanges et lecture de carte approfondie, reprenons cette piste suspecte… Sur quelques décamètres seulement, parce que nous trouvons le sentier, qui d’ailleurs descend de nouveau brutalement, toujours enneigé… Et rejoint plus bas la piste. Cette fois-ci, nous la suivons aveuglément sans nous poser de questions ( ou plutôt sans y répondre ), et nous arrivons ainsi à la stèle, c’est-à-dire plus loin que les voitures…

 

                Belle rando très animée, bien pimentée par la neige, par un temps splendide avec des panoramas remarquables ; groupe étoffé très agréable, beaucoup de bonne humeur et de gaieté, bonne dose de fatigue pour ceux qui ont suivi « la piste des Trabucayres », excellente journée pour tous, qui restera dans les mémoires sans aucun doute. 

                                La Prose de François.  

 

 

 

                  

 

                  

 

                   

   

                 

 

                 

 

                  

   

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