Randonnée du Mardi 21 Mai 2024
Le chemin de La bataille du Boulou -Boucle de 08 Kms dénivelé positif 130 mètres
07 - Participants
Animateurs : André - Patrick
Photos Patrick : Ici
Relive Isabelle : Ici
Historique : La deuxième bataille du Boulou, également appelée bataille du camp de Boulou, qui eut lieu du 30 avril au <abbr>1er</abbr> mai 1794, durant la guerre du Roussillon pendant les guerres de la Révolution française contre la Première Coalition, s'est terminée par une victoire française.
Le général Dugommier, déjà célèbre par ses succès dans les Alpes, et plus encore par la reprise de Toulon sur les Anglais, avait succédé au général Dagobert, mort après la prise d'Urgel.
Maîtres de Collioure, de Port-Vendres et du fort Saint-Elme, les Espagnols occupaient, avec plus de trente mille hommes, toute la partie des Pyrénées qu'arrose le Tech, et s'étendant par une longue chaîne de postes successifs sur la rive gauche de cette rivière, ils couvraient ainsi les places dont ils s'étaient emparés, et garantissaient la frontière maritime de toute invasion.
Pedro Agustín Girón commanda d'abord l'armée espagnole pendant les premières opérations de Dugommier contre cette dernière.
Le marquis de Las Amarillas (es), que les relations espagnoles peignent comme un officier plus propre à briller à la cour qu'a diriger habilement une armée, au lieu de réunir une masse de troupes pour opposer un point central de résistance aux Français, avait disséminé ses forces dans tous les lieux que Dugommier paraissait vouloir menacer, et manœuvrait comme si, inférieur en nombre à son ennemi, il eût été réduit au simple rôle de partisan. Le général français se disposait à tirer avantage de l'impéritie de son adversaire, et déjà, par quelques légers succès, il avait préludé à de plus grands, lorsque la cour de Madrid, mieux éclairée sur ses propres intérêts, remplaça le marquis de Las Amarillas (es) par Luis Fermín de Carvajal, comte de la Union.
Le comte de la Union resserra davantage ses forces, et s'efforça de les concentrer avec autant de soin que Las Amarillas avait mis à les éparpiller. Il réunit le gros de l'armée espagnole dans la plaine de Boulou, et s'enferma dans des lignes fortifiées et garnies d'artillerie. Deux redoutes, celles de Montesquiou et de la Trompette, construites avec le plus grand soin, couvrirent le flanc droit du camp le plus exposé aux attaques des Français. La gauche des Espagnols s'étendait depuis Céret jusqu'à Oms, et leur droite s'appuyait sur Collioure et Port-Vendres.
Cependant le comité de salut public envoyait courriers sur courriers au général Dugommier pour lui faire attaquer les deux dernières places. Le général Dugommier, qui connaissait tout l'inconvénient du plan tracé par le comité de salut public, se détermina à n'agir que d'après ses propres vues, en attaquant les Espagnols dans leur position de Boulou.