OU
UNE JOURNEE DE REVES
Ne vous y trompez pas : ce n'est pas une journée de rêve, où tout était parfait, mais une journée où nous croyions rêver à chaque instant, mais les rêves n'étaient pas tous heureux ; pas vraiment de cauchemars, quoique...
Tout ça commence en fait le samedi 27 juillet : après une longue période de canicule, le ciel nous tombe sur la tête : il pleut assidûment, voire un peu plus, la journée durant ; sur la route du Capcir, forte pluie ininterrompue depuis Marquixanes, route couverte d'eau même dans les fortes pentes, pour finir par de la grêle en tas le long de la route au niveau des Angles... Ce n'est pas un préalable rêvé... Ca dure jusqu'à 23 h...
Le dimanche matin, soleil radieux, pas un nuage ! Le rêve ! Tout le monde est à l'heure, nous sommes cinq ( un trentième du club... ) à 8 h, pour attaquer ( en voiture ) le col de Creu puis le col de Sansa par une piste peu confortable. Mais à 8 h et demie, nous sommes chaussés et nous partons : la température est de 4° !!! le 28 juillet !!! Bien sûr, nous avons des polaires et des k-ways, mais pas un n'a de gants ni de bonnet...
Mais en vérité, il fait un temps de rêve : ensoleillé et frais, on n'imaginait pas ça la semaine dernière ! Nous partons donc, d'abord sur une piste peu pentue, puis sur un sentier très agréable, en pente douce dans un environnement très joli, boisé clairsemé de pins, semé de petits ruisseaux bien alimentés par les pluies d'hier, la Coume de Ponteils. Nous passons près de la cabane du Pla de Gril et continuons à nous élever dans la vallée, avalons un petit casse-croûte, le rêve...
Mais vers 2000 m, ce beau sentier s'attaque à une pente orientée à l'ouest et annonce un mauvais rêve : la Tramontane s'invite à notre rando. Et quelle tramontane !rafales probablement au-dessus de 80 km/h, sans doute aux environs de 5° !!! Peu à peu, chacun son tour, nous enfilons les k-ways, Monique attendant, hélas,le dernier moment, peu avant la Font de la Perdrix... Mains gelées, muscles trop refroidis, ça n'avance plus, ce qui, bien sûr, ne réchauffe pas : mauvais rêve, cette fois, d'autant que ce froid n'incite pas les autres à s'arrêter...
Nous atteignons tout de même la crête, à plus de 2300 m, superbe vue sur le lac de Nohèdes, vert très foncé, 300 m plus bas, dont nous ne profitons guère sous cette tramontane assidue. Nous atteignons néanmoins le Roc Nègre et une crête plus acérée qui fait craindre les effets des rafales. Nous sommes à 2460 m, nous voyons le sommet à quelques centaines de mètres, l'objectif peut être considéré comme atteint ; il est midi et quart, nous trouvons un endroit abrité,nous pouvons manger ici et voir après... Mais la rando prévue est en boucle, et pour atteindre le sommet, il faut franchir un « passage difficile » dont nous ne connaissons pas la teneur : il faut aller voir... Ca ne se présente pas bien : le lieu est vertigineux, le terrain glissant, il faut descendre dans des rochers puis remonter Dieu sait comment, François se dit « peu enthousiaste » mais, se sentant bien entouré, attaque le passage ( un peu d'escalade plutôt facile ), précédé de Laurent et suivi de Gérard, les deux filles fermant la marche. O surprise, la tramontane n'aime pas ces rochers et s'abstient juste le temps de les franchir : le rêve...
Mais elle nous attend de pied ferme juste après et nous accompagne violemment jusqu'au sommet, que nous caressons le temps d'une photo et d'admirer ( très brièvement ) l'exceptionnel panorama qu'offre le Madres, à360° et pas un de moins, mer, montagne, vallées, sommets, cols, lacs, Roussillon, Conflent, Cerdagne, Capcir, Aude, Ariège, tout y est, comme si nous étions au-dessus d'une carte...
La faim se fait sentir, mais il faut absolument trouver un endroit abrité, ce qui est rare dans les parages circonvoisins... Nous descendons donc versant nord, jusqu'à rencontrer une accalmie. Tout en mangeant avec appétit, on se refroidit, on ajoute une polaire, on mange le chocolat traditionnel et on boit le café de Laurent, le thé d'Isabelle, et même la liqueur de couscouils... Mais la sieste s'avère impossible. La remise en train est très difficile : Monique ne s'est pas encore réchauffée, François s'est refroidi et son dos renâcle, nous repartons donc très lentement : heureusement, au début, ça descend peu et le sentier est bon.
La pente s'accentue ensuite lorsqu'on passe sur le versant est, où la tramontane est moins vive : peu à peu, les doigts engourdis se libèrent, les muscles se réchauffent. Longue descente plutôt pentue à la recherche du chemin qui nous ramènera vers le sud : il arrive enfin, sous la forme d'une large piste qui se sépare du balisage, herbeuse et sans pente,très appréciée. Et le retour, assez long et un peu fastidieux ( mais néanmoins bien agréable après ces efforts ), se fait sous un soleil de plus en plus chaud et la tramontane éteinte, si bien que peu à peu, nous sommes tous les cinq en tee-shirt... On croit rêver. L'extrême contraste de températures ( nous avons fait l'observation, au cours du repas, que nous avons souvent fait des randos moins froides en plein hiver, et que la seule qui laisse un souvenir de froid aussi intense est celle des gorges du Cady, qui n'était certes pas en juillet ).
Hello les randonneurs
Belle journée hier ,venue clore en partie (il reste quelques sorties estivales) notre saison de randos.
Il faisait chaud mais vous étiez là (92 exactement). Votre assiduité est à la fois un signe de remerciements et d’encouragements pour l’équipe dirigeante.
Ma réflexion du jour sera celle-ci :après avoir enregistré les inscriptions , passé les commandes , réservé le lieu ,fait les courses….tout baigne quand on a sous la main des « axurits ». Merci à toutes ces fourmis qui tranchent les melons , découpent les tomates ,pleurent sans honte en épluchant les oignons , merci pour les accompagnements « apéros » et les desserts toujours aussi imaginatifs , délicieux et copieux !!! Merci à Gaston et Andrée de nous avoir rafraîchis avec les barres de glace . Merci à Janot pour sa remorque( avec nappe SVP !!!)et ses astucieuses moustiquaires terriblement frustrantes pour les mouches et les guêpes. Enfin je décernerai volontiers une mention TB (période d’examen oblige !!!) à notre équipe de « grilleurs ». Une fois de plus leur abnégation, leur dévouement, leur savoir faire et leur sens de l’organisation devant les braises brûlantes forcent l’admiration de tous.
Bref ….un grand merci à tous pour votre collaboration !!!!
Précision ; un tuperware rectangulaire à couvercle vert a été récupéré et un échange de couteau a eu lieu entre Josette Pupille et ….(tel ;0682420607)
Nous nous retrouverons le 20 septembre pour l’assemblée générale mais d’ici là …..vous aurez un petit rappel de rentrée
Bonnes vacances….entretenez vos muscles et vos neurones et nous vous retrouvons
dès septembre en pleine forme .
Deuxième groupe
La Marmite du Géant.
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Le parcours des Fées
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Photos Diverses
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Départ et le Domaine de Charance à Gap.
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Photos de Jacky
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Botanique
Après Val Cenis il y a deux ans et Sare l’an passé (et bien d’autres auparavant..) c’est à Chorges que nous avons choisi d’aller passer notre séjour annuel d’une semaine. Personne ne sait où c’est, Chorges, et c’est un drôle de nom qui se prête à des erreurs… Eh bien, c’est au bord du lac de Serre-Ponçon, un des plus grands lacs artificiels d’Europe, dans les Hautes Alpes, près de Gap. Encore les Alpes ? Pourquoi pas, nous y avons été si bien il y a deux ans…
La ponctualité du groupe devient légendaire : le départ a été fixé à 8 h 30 le samedi 15, nous partons à 8 h 30 exactement… Nous sommes trente-trois, et nous allons cueillir au passage deux autres participantes, Marie-Hélène à Narbonne et Suzanne à Cadarache ; petit effectif, une cinquantaine était attendue, mais la qualité compense la quantité ( mon bon monsieur, apprenez que tout flatteur… ). Il fait beau, un peu nuageux ( nous rencontrerons un peu de pluie entre Sète et Nîmes ) c’est Olivier qui nous conduit.
Premier arrêt donc à Narbonne-Est, Marie-Hélène est bien là, nous repartons aussitôt. Pause d’une demie heure à Ambrussum, puis à Lançon de Provence pour le repas ( tiré des sacs ) ; nous y prenons des habitudes… Nous en repartons à 13 h 30, traversons la bordure d’Aix, toujours en travaux, pour changer d’autoroute, et poursuivons vers le nord et la Durance, nous trouvons comme prévu Suzanne à Cadarache ( la sortie d’autoroute est juste en face du Centre ) et poursuivons notre route pour arriver au V.V.F. de Chorges vers 16 h, comme prévu.
Personne pour nous accueillir… Nous poireautons un quart d’heure, nos clés arrivent, nous nous installons : les appartements sont tous orientés vers le lac, c’est déjà splendide, mais nous découvrirons que ce panorama sur le lac est très changeant, ce qui le rend encore plus beau et attrayant : selon l’heure, l’ensoleillement, les souffles de vent, la position des nuages, peut-être aussi selon l’humeur de chacun… un véritable kaléidoscope.
A 18 h 30, pot d’accueil : le pot y est, mais l’accueil est très cafouilleux : les informations sont très parcimonieuses et presque toutes erronées… On s’en remettra, mais l’impression première n’est pas enthousiasmante. D’autant que le premier repas est encore bien désordonné.
Après le repas, un petit groupe va jusqu’au bord du lac ( c’est tout près du V.V.F., mais en contrebas d’une cinquantaine de mètres ) : nous y rencontrons deux pêcheurs qui sortent juste à ce moment un énorme brochet de près d’un mètre de long et probablement une quinzaine de kilos !!!
Les autres sont déjà devant la télé – qu’ils ont eu du mal à obtenir – pour y regarder la finale du championnat de France de rugby, où le Stade Toulousain vient à bout de Clermont.
Et voici le premier jour ( c’est la fête des pères, les téléphones vont se faire entendre régulièrement, pour la bonne cause ), il fait beau : au programme une rando au départ du village, près du lac ; deux groupes sont formés, nous faisons connaissance avec les animateurs qui nous guideront toute la semaine : Nirmal, un népalais très bien francisé qui accompagnera le premier groupe, et Colette, une femme très gentille pleine d’informations sur tout ce que nous voyons, toujours souriante et très préoccupée par la forme des participants.
Nous partons donc – le groupe 1, les autres faisant le circuit en sens inverse ) d’abord côté terre ferme, vers Mareisson puis un panorama sur une élévation ( les Devandines ) à 963 m d’altitude ( le V.V.F. est à environ 850 m ). Tout est beau ici : le panorama sur le lac change sans arrêt, selon la position du soleil ou son absence, selon la position des nuages, selon la force et l’orientation du vent, selon la position de l’observateur, peut-être même selon l’état d’esprit de l’observateur… Nous découvrons des fleurs, des champs de coquelicots, nous parvenons ainsi à ce belvédère dont la table d’orientation n’est plus… et nous redescendons vers Chanteloube, petit hameau un peu perdu avec une jolie chapelle, puis nous nous dirigeons, par un sentier un peu escarpé sinuant à flanc de colline, vers la plage de Trémouille, pour le pique-nique au bord du lac ; ce lieu est assez fréquenté, mais nous trouvons de la place à l’ombre tout près de l’eau où quelques-uns trempent leurs pieds tandis que Bernard fait des ricochets… Notre guide Nirmal se baigne, lui ( il est accompagné d’une petite chienne appelée Théma ( c’est phonétique, comme je l’ai compris )). Spectaculaire chute de Monique Combes, sans autre conséquence que des hématomes bien colorés ; pendant ce temps, dans l’autre groupe, Jacky connaît quelques difficultés, qui permettent de vérifier l’efficacité des communications entre nous…
Nous revenons ensuite par les Curattes, sous un soleil bien assidu… Au retour, quelques-uns d’entre nous vont essayer la piscine, plutôt grande, très agréable après la rando, avant d’aller s’offrir un cocktail apéritif… Le soir, karaoké qui permet à notre Dany de s’exprimer sans faire venir la pluie, cependant que d’autres vont se promener.
Et nous voici au deuxième jour, prévu avec deux randos : nous partons donc à
8 h ½ vers le pic Saint-Philippe ( il n’y a pas de Philippe dans le groupe ) prévu initialement pour l’après-midi, par une petite route étroite et pentue peu commode pour le bus, mais brillamment négociée par Olivier.
Nous partons de nouveau en deux groupes, du col de Moissière, pour faire le même parcours en sens inverse, à travers des millions de fleurs diverses et des panoramas tout autour ; Nirmal nous emmène hors des sentiers pour le plaisir de tous, le sommet du pic nous offre un panorama à 360° avec vue sur Gap et toutes les montagnes environnantes enneigées, notamment du côté du Parc National des Ecrins ; toutefois, les sommets à plus de 4000 m ( barre des Ecrins, Meije, Pelvoux ) sont trop éloignés. Nous prenons un peu de retard au retour, la communication n’étant pas encore tout-à-fait au point, retard accentué par le fait que le retour en bus est effectué par l’autre côté, vers Ancelle, en passant par Gap. Nous déjeunons donc un peu après 13 h, repas un peu accéléré ponctué par des profiteroles servies à la demande, très bonnes du reste.
Nous repartons à 14 h 15 vers les Gourniers, petit village situé au fond de la vallée de Réallon, où nous franchissons avec le bus un pont en bois, chacun ressentant une petite inquiétude probablement ressentie par Olivier qui refranchira ce pont à vide pour repartir. Le tonnerre gronde, des nuages noirs nous regardent de travers, quelques-uns hésitent devant cet orage tout proche, mais nous nous mettons en route nonobstant, le groupe 1 pour une « vraie » rando très belle dans une gorge profonde qui nous conduit à une minuscule chapelle dédiée à Saint-Marcellin, avec quelques gouttes et le retour du soleil, tandis que le groupe 2 part sur l’autre rive du torrent de Réallon, vers des marmites de géant très « parlantes » au vu de la fougue du torrent, avant de traverser et de revenir par l’autre rive, non sans apercevoir avec envie l’autre groupe près de la chapelle Saint-Marcellin.
Nous revenons à 18 h 30, trop tard pour la piscine… Repas assez médiocre, puis nous nous partageons entre un film sur la transhumance, un match de la coupe du Monde féminine de foot et des balades individuelles…
« Il y eut un soir, il y eut un matin, ce fut le troisième jour » : nous voici mardi, le 18 juin à l’appel… Nous partons à 8 h ½ vers Réallon, cette fois-ci à la station ( de ski ), pour une petite rando en balcon sous les aiguilles de Chabrières, par un très joli sentier dans la forêt ponctué d’orchidées blanches ( céphalanthères ) et de phalangères ( prises par erreur pour des lis de Saint-Bruno ) et la route forestière des Joubelles. Retour pour le repas à midi ( aujourd’hui nous sommes à l’heure ), et nous repartons à 13 h 50 pour une croisière en bateau sur « la Carline » et sur le lac : croisière agréable, reposante, d’une heure et demie, avec des commentaires et explications intéressantes sur l’environnement du lac et du barrage de Serre-Ponçon. Puis nous allons à « la maison du Genépy », pour une dégustation suivie d’achats abondants de liqueurs, saucissons, confitures, bonbons, miels, tisanes… Soyez rassurés, la misère n’affecte pas encore notre club. Nous revenons au VVF vers 17 h 30, plongée dans la piscine, puis jeux apéros, repas et soirée jeux, assez sympathique, mais sans participation effective du club.
Mercredi 19 juin, il fait beau, nous partons à 9 h pour Embrun, vieille ville perchée au-dessus d’une falaise de près de 100 m de haut, dominée par le haut clocher de sa cathédrale : en effet, Embrun était autrefois le siège d’un archevêché important, et elle en garde une somptueuse cathédrale romane voûtée en croisée d’ogives. L’archevêché, à la Révolution, a été supprimé.
Nous traversons d’abord la ville, admirons le panorama du bord de la falaise, avant de retrouver Céline, jeune guide fort agréable qui nous emmène dans l’aile de la cathédrale qui renferme le Trésor : une réserve de vêtements sacerdotaux ( les vêtements, ça sert d’autos… ) et d’ustensiles du culte anciens et vénérables, très intéressant. La cathédrale elle-même est très intéressante, bien que peu réputée. Il nous reste un peu de temps libre pour un tour de marché, peu étendu mais très animé et achalandé.
Nous revenons manger au VVDF, et repartons à 14 h vers l’abbaye de Boscodon, pour une très jolie rando dans la forêt de Boscodon, où nous découvrons les fameux sabots de Vénus et quelques lis Martagons pas encore fleuris, mais aussi l’extraordinaire cirque de Bragousse, site indescriptible de géologie vivante et effrayante… Petite visite de l’abbaye, très cistercienne, c’est-a-dire très austère… Nous y revoyons brièvement Céline, notre guide du matin, qui a aussi des occupations à l’abbaye.
Nous sommes de retour vers 18 h 15. Le soir, soirée dansante assez peu attrayante mais qui occupe quelques-unes d’entre nous, d’autres plus nombreux préférant « musiques en fête » à la télévision, au théâtre romain d’Orange.
Et voici déjà jeudi, dernière journée entière de notre séjour, dédiée à une rando journée à la Chalp de Crevoux ; il fait gris : après un échange approfondi avec Nirmal, il a été décidé que le groupe 1 irait au lac du Crachet, pour une dénivelée de 600 m qui ne lui laisse que 12 participants. Le départ est un peu hésitant : Thema a disparu, ce qui évidemment inquiète Nirmal… jusqu’à son retour. Mais quelle belle rando ! des lis orangés dès les premiers hectomètres, puis une vraie ambiance de montagne pour atteindre ce petit lac à plus de 2200 m d’altitude, noyés au milieu des gentianes et des anémones, sans oublier la clématite des Alpes, les trolles, les arnicas et tant d’autres ! Petit moment de fraîcheur au moment du pique-nique, normal à cette altitude, au bord d’un lac où plonge un névé, mais le retour du soleil réchauffe tout le monde et nous courons après ces innombrables fleurs.
Pendant ce temps, le reste du groupe, conduit par Colette, remonte le torrent de Crévoux à travers le « parcours des fées », parsemé d’œuvres d’art créées sur des arbres, très attrayantes, variées et surprenantes, jusqu’à la cascade de Razis où l’on pique-nique, puis grimpe un peu pour trouver un ancien canal d’irrigation, passe la cabane des Espagnols avant de redescendre par un superbe sentier parsemé de fleurs pour arriver au bus quelques minutes avant le
groupe 1.
Nous revenons au village assez tôt pour la piscine, et le repas prétendu « du terroir » qui ne convainc personne… Mais qui annonce un renouveau dans l’organisation foireuse de ce VVF. Soirée cinéma « bienvenue chez les ch’tis », assistance partagée tant ce film a déjà été vu. Il est temps de préparer les valises !
Et nous voici au jour du retour… Tout le monde est prêt avant l’heure fixée, le bus chargé, les clefs rendues, nous partons… vers Gap, pour visiter le domaine de Charance : c’est un vaste domaine boisé avec un château ( récent ( fin XVIII° ) mais plutôt beau ), un espace d’arbres fruitiers et de jardins qui furent à la Française, mais ont filé à l’anglaise, ce qui les rend du reste plus agréables, plus proches de la nature, et une vaste roseraie de rosiers anciens très odorants, des arbres très beaux, variés, des espaces très agréables au bord de l’eau : très belle conclusion à ce séjour remarquable par la beauté des sites que nous avons parcourus, et par la piètre gestion du VVF : peut-être encore mieux que Val Canis pour les sites et les randos, mais bien éloigné pour la prestation du Village !
Retour sans soucis, avec quelques bouchons à Aix ( soigneusement évités par Olivier ) et surtout avant Arles, sans échappatoire… Retour à Bages vers 20 h.
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Arrivée au VVF et la boucle de Lebraut
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Le Pic Saint-Philippe
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La chapelle Saint-Marcelin-parc des écrins
Avec Pierre le 13 juin 2019
Château de Valmy
mas d'en Pardes
chapelle Saint Laurent
Photos de Pierre
Avec Guy, petite marche à Argelès ce 6 juin 2019,
puis on a rejoint les 2 autres groupes au Cap Bear
pour un hommage à Sylviane.
Photos de Christian D.
SYLVIANE ENCORE AVEC NOUS…
Ce jeudi 6 juin 2019, chacun des animateurs habituels est présent, prêt à conduire son groupe de rando ; l’affluence habituelle des jeudis d’été, une soixantaine. Mais aujourd’hui, toutes les randos ont la même destination : le cap Béar… La météo ne bouscule rien : il fait pourtant un fort vent marin…
Les randos sont comme d’habitude, plutôt gaies, on parle beaucoup, on observe les fleurs, la mer est belle malgré les moutons. A l’arrivée au phare, on cherche des places à l’abri du vent, en attendant les autres groupes…
Et Simone demande le silence, obtenu immédiatement : c’est ici même, il y a un an, qu’ont été dispersées les cendres de Sylviane, emportée par ce fichu cancer qu’elle avait vaillamment combattu, mais en vain. Grande émotion, silence respectueux à l’écoute de ces paroles si douces, de ces mots si vrais : l’image de Sylviane, si souriante, apparaît à tous…
Et puis chacun va quérir les pierres ( il n’en manque pas, au cap Béar ! ) qui vont constituer un cairn merveilleux, parsemé de fleurs gages de liens tenaces… Un cairn, pour une montagnarde aimant les fleurs, que peut-on imaginer de plus beau ? La tristesse s’enfuit au galop, emportée par ce vent marin, tant cette construction donne de plaisir à tous, et la gaieté revient pour continuer la rando.
Aucun doute : même quand on ne croit pas à une continuation après la mort, on ne peut pas qu’être persuadé que là où elle est maintenant, elle a connu un moment d’intense bonheur…
Sourire délicieux de velours apaisant,
Yeux de pervenche clairs dans un regard complice
Lèvres douces d’amour, de baisers incessants
Visage de beauté inaltérable et lisse
Image de bonheur infini et puissant
Adorable compagne de mes jours propices
Nymphe de mes plaisirs, source de mes tourments
Emporte dans ton cœur nos joies et nos délices...
LE GOURG DE L’ANTRE
OU LA RANDO DES GOURANCES
Nous sommes ( seulement ) huit au départ, ce dimanche 2 juin, pour une rando inconnue à Cubières sur Cinobre ( c’est chez les gabatxes ) : six habitués accros ( presque cent randos cette année à ces six ), une exceptionnelle quoiqu’ancienne au club, la seule qui est venue parce que l’heure de départ était 9 h, et le guide, Gérard, le roi des randos découvertes, toujours à la pointe lorsque l’occasion de se tromper se présente…
Nous quittons les entrées maritimes de la plaine pour trouver un soleil éclatant en Fenouillèdes, franchissons sans encombre le défilé de Galamus pour atteindre un petit village que nous traversons sans y prêter attention ( première erreur de la journée ) pour nous arrêter à un parking équipé de tables de pique-nique… Il est 10 h 10, le trajet est moins long que prévu.
Nous démarrons doucement, par une piste à plat, que nous devons suivre sur 400 m avant de prendre un sentier peu visible à gauche ( c’est les instructions de l’Indep… ). Personne n’aperçoit la trace d’un sentier à 400 m, mais nous trouvons une large piste au bout de 600 m, que nous empruntons : voici une multitude de fleurs diverses, orchidées, glaïeuls sauvages, marguerites, et bien d’autres, des chants de coqs, puis de poules ( les œufs sont tout chauds ), puis de toutes sortes d’objets divers, notamment des jouets d’enfants… Mais pas un chat ni un humain dans les parages ; parce que cette large piste – assez inconfortable toutefois – s’arrête là, au sein de ce capharnaüm… Nous cherchons vainement un sentier, sans résultat, et nous rebroussons chemin unanimement.
Au bas de cette piste apparaît enfin un humain, masculin d’ailleurs, habitant local, qui nous renseigne sur la situation du sentier recherché, que nous trouvons enfin, bien placé aux 400 m indiqués, mais véritablement invisible à des yeux de randonneurs, même expérimentés… nous grimpons une prairie traversée de sentiers en tous sens, jusqu’à l’orée d’un bois où nous pénétrons, cette fois-ci sur un sentier bien marqué et même balisé : ce sera le leitmotiv de la journée : balisage aussi dense partout où le tracé est évident, qu’il est inexistant dans les endroits incertains…
Mais nous sommes récompensés par un chemin très agréable, ombragé, joli, légèrement descendant, jusqu’au lit d’un ruisseau lui aussi absent, mais que nous franchissons sans nous mouiller les pieds. Puis nous trouvons une piste que nous n’empruntons pas, et continuons sur un sentier descendant en forte pente ( il est même pourvu d’une corde ! ) jusqu’au fond du Gourg de l’Antre : il s’agit d’un vaste trou d’une profondeur de vingt mètres et d’un diamètre de trente mètres, aux parois très abruptes quoique non rocheuses, au fond duquel paraît dormir une belle eau bleu-vert limpide, un très bel endroit : il s’agit d’un site d’effondrement donnant sur le lit souterrain de ce qui sera plus loin le Verdouble, rivière ô combien intéressante par son cours très encaissé et la clue qu’il franchit sous la Caune de l’Arago, un peu avant Tautavel.
Comme nous sommes un peu capricieux, nous ne remontons pas par le même chemin, mais par l’autre côté du gourg, tout aussi pentu mais pas équipé de corde !!! pour nous retrouver néanmoins au même endroit, sur la route de Cucugnan, que nous suivons ( dans la direction de Cubières ) sur quelques hectomètres. Un peu trop d’ailleurs, et nous nous arrêtons vers le col d’en Guillem, conscients d’avoir manqué de nouveau la piste DFCI 5a requise par l’Indep… Après longue hésitation, demi-tour, et nous trouvons finalement cette piste, qui n’est identifiée que cent mètres après sa jonction avec la route départementale… Jamais deux sans trois, entend-on… Alors, nous nous appliquons à la plus expresse vigilance, à la recherche d’un dolmen cette fois-ci. Mais cette piste grimpe avec application et constance sur plus d’un kilomètre pour 140 m de dénivelé, il est midi et demie, le soleil, un peu atténué par les frondaisons, se fait sentir : nous décidons de nous arrêter pour manger au sommet de la montée, où nous arrivons à 13 h juste. Espace repas correct, ombragé, de quoi s’asseoir, de quoi – tout juste - se positionner pour la sieste…
Nous repartons un peu après 14 h, ça descend. Nous devons trouver un chemin peu apparent à droite, en épingle… Huit paires d’yeux appliqués scrutent le bord du chemin, on mesure la distance, et nous trouvons une vague trace dans les ronces et les branchages… Et, ô surprise, des marques de balisage !!! extraordinaire, nous ne nous sommes pas trompés ! Et ainsi, après une nouvelle montée, et un parcours encombré de fils arachnéens auxquels sont suspendues des chenilles ( des pyrales du buis ), nous trouvons ce dolmen, effondré du côté de son entrée, mais arborant une dalle de pierre fort conséquente.
Après les photos d’usage, nous repartons, en direction d’un abri troglodyte, sur un sentier bien net et balisé, descendant, pentu, encore plus encombré de pyrales, qui nous amène à un bord de falaise spectaculaire, un beau panorama… qui nous révèle certainement que nous n’allons pas trouver ici d’abri troglodyte… Incroyable, nous nous sommes encore trompés !!! Pas de doute, il faut remonter ( le moral aussi ! ). Ainsi, peu avant le dolmen, nous apparaît en pleine figure ( non pas de nouveau des pyrales ) un écriteau bien net marqué « troglodyte » que nous n’avons pas vu en descendant… Il faut dire que cet écriteau est placé à contresens, alors que l’attention est attirée en cet endroit par deux écriteaux opposés, l’un marqué dolmen, l’autre Cubières… Et que ces satanées pyrales nous ont peut-être aussi un peu distraits.
Mais ce sentier, de nouveau bien balisé, nous conduit au pied d’une falaise inattendue, où se trouve effectivement un assez vaste abri, constitué par la fermeture en pierre sèche d’une balme au pied de la falaise.
Nouvelle interrogation pour reparti de là : l’Indep indique qu’il faut partir vers l’Est, en tenant le ruisseau sur la droite, ce qui est contradictoire… Nous ne trouvons pas de sentier côté Est, la route à atteindre est de l’autre côté : nous partons donc vers l’Ouest… et nous trouvons un nouveau balisage pour rejoindre la petite route qui mène aux Baillessats et à Bouchard. Nous prenons cette route en direction de Cubières, et nous la quittons peu après pour rejoindre le village plus directement par un chemin sans problème.
Nous arrivons au centre du village, où se trouve une pancarte « église IX° siècle » qui détourne les plus curieux, bientôt suivis par les autres : nous découvrons une église tout-à-fait particulière, de forme triangulaire, orientée au nord, de style indéfinissable, avec des voûtes en croisée d’ogives mais aucune ouverture de style gothique, et une chapelle rappelant le style roman. Nous trouvons enfin des explications ( très détaillées mais un peu longues à lire ) qui indiquent que l’église d’origine ( abbatiale d’époque carolingienne ), dont subsistent les piliers dans l’église actuelle, était beaucoup plus grande, orientée vers l’Est ( la chapelle qui reste était une absidiole de cette église originelle ), qui a été « coupée » et réorientée pour aboutir à l’édifice actuel.
Les derniers mètres de notre rando nous permettent encore de découvrir que ce village possède aussi un château, visitable, avec un jardin botanique…
Belle conclusion de cette belle journée très riche de découvertes et de péripéties, avec cette rando jugée trop courte pour être si loin, qui s’est révélée très intéressante et enrichissante, les pyrales s’étant invitées de façon intempestive et fort désagréable ( certains en avaient encore sur eux dans les voitures ! ). Mais nous avons évité les chenilles processionnaires…
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L'Estartit - le 27 mai 2019
Promenade en bateau autour des îles Medes -
Resto La Masia - Village médiéval de PALS
Photos de Christian
Belle balade de Pierre
au salt del fito, nous étions 23 participants
le 23 mai 2019 au dessus du Perthus.
Les photos de Monique et de Pierre
Dimanche 12 mai 2019 avec Christian
belle boucle au départ de Prats Balaguer.
Données GPS ----> clic
Photos et vidéo ---> clic
Christian
Port Vendres avec Pierre le 9 mai 2019
Fort Dugommier -----> ICI
et ancien chemin de l'eau ---> ICI
nous étions 27 participants.
Le photos de Nicole et Pierre.
Le 18.04.2019
Le Ventous à CERET avec Gérard.
17 Randonneurs dont 4 Hommes.
Petite balade de 5 Km au-dessus de CERET.
Durée 3 Heures
Dénivelé : 135 Mètres et ascension totale de 174 Mètres
Température : 18° et temps couvert.
Les Photos de Chistian.
Le 14.04.2019 avec Gérard
Le long de la TET
à ILLES SUR TET
IBP : 44
16 Randonneurs dont 5 Hommes
Distance : 14.225 Km
Duré totale : 5 H 48 mm
Temps de Mouvement : 4 h 45 mm
Temps de pause : 1 h 45 mm
Moyenne de déplacement : 3 km/h
Température de 18 ° avec un temps
couvert et une légère Tramontane.
Dénivelé pur : 223 Mètres.
Ascension Totale : 583 Mètres.
Photos de Monique
LES CALANQUES
Le troisième de nos « séjours courts », après Gavarnie et les gorges de l’Ardèche, avait lieu dans les Calanques, près de Cassis et de Marseille, entre le 1° et le 4 avril. Effectif plus étoffé de 19 participants, dont six hommes ( deux seulement dans les précédents séjours ), et plusieurs adhérents nouveaux… Un peu d’inquiétude donc parmi les organisateurs, qui aiment bien néanmoins ce côté aventureux et parsemé d’improvisations dans cette organisation soignée et complète que nous sert Simone avec sa bonne humeur inaltérable.
Nous sommes donc levés de bonne heure, ce lundi 1° avril : dès huit heures, les deux conducteurs des Jumpy ( voitures à neuf places ) loués sont prêts pour quérir ces engins ; première destination Llupia, à l’Intermarché : le magasin n’est pas encore ouvert, nous attendons quelques minutes, remplissons les formalités et Gérard peut partir avec son Jumpy, pendant que François s’en va à Pollestres pour quérir le second Jumpy réservé… qui n’y est pas !!! Suite à une erreur de date, le Jumpy a été loué à un autre client… Heureusement, il y en a un autre, qui était voué à la réforme… Le temps de le remettre en circulation ( administrativement parlant ), l’incident est arrangé ( ouf ! ) et François repart de Pollestres à 9 h 45.
Bien sûr, tout le monde est sur l’esplanade, tous prêts à partir, les voitures chargées jusqu’au toit… Outre les deux Jumpy, nous partons avec deux autres voitures, celle de Bernard Polit et celle de Simone, qui doit prendre au vol, à Narbonne, Marie-Hélène. A 10 h, nous partons.
Voyage sans histoire, nous mangeons sur l’aire de Lançon, qui est en travaux, ce qui ne facilite pas notre regroupement… Nous arrivons donc tôt à Roquefort-la-Bédoule ( c’est juste avant Cassis ), et nous nous installons dans les mobil homes réservés, selon les dispositions prévues par Simone ( tout n’est pas simple dans cette affaire, parce que les occupants de chaque mobil home ne se connaissent pas tous, et qu’il faut prendre en compte les susceptibilités de chacun ).
Il fait un temps plutôt agréable, mais les prévisions pour mercredi sont mauvaises : nous décidons donc de partir dès cette fin d’après-midi vers les calanques de Cassis proprement dites, c’est-à-dire Port Miou et Mont pins, voire celle d’En Vaux ; mais une communication insuffisante ou mal comprise va compliquer un peu la situation, certains se trouvant mal chaussés et dépourvus d’eau, peut-être aussi pris de court pour se mettre en situation « rando » dès ce soir.
Nous trouvons miraculeusement des places de parking exactement où il faut ( pas si facile que ça à Cassis ! ) et descendons vers la calanque de Port Miou toute proche, puis montons – c’est encore paisible – pour atteindre celle de Mont pins. Les paysages sont déjà superbes, mais nous n’avons encore rien vu. Arrivés au petit col qui sépare les deux calanques, la descente vers Mont pins s’avère déjà difficile : chemin très caillouteux, pentu. Mais il nous amène dans un lieu d’une grande beauté, une mer turquoise claire entourée de pins au fond de vallées profondes. Le sentier pour aller vers la calanque d’En Vaux – réputée la plus belle - apparaît trop difficile compte tenu de l’heure, et nous remontons, par un chemin plutôt facile, mais ça monte, ça monte… cent cinquante mètres de dénivelée, ça surprend… La pente diminue quand on prend la direction du retour, puis il faut tout redescendre. Les paysages sont toujours très beaux, mais la fatigue les dissimule quelque peu… Quelques poses pour admirer ces vallées et ces rochers, et nous finissons notre rando vers 19 h. En fait, nous n’avons marché que deux heures, pour 250 m de dénivelée, mais en l’absence de préparation psychologique, ça fait paraître la rando très éprouvante.
Il est temps d’aller faire des courses, nous nous enfournons dans un super U qui nous délivre des gourmandises en tous genres qui remontent un peu le moral. Pour le premier soir, chacun mange dans son mobil home, selon les dispositions prises.
Après une bonne nuit ( pour certains ), nous voici mardi matin, départ prévu à 8 h ½ pour les calanques plus éloignées, au départ des Baumettes ( Marseille ). Mais comme certains de nous doivent aller voir l’Opéra « la Force du Destin » le soir, au cinéma « Le Prado » à Marseille, nous convenons de reconnaître l’itinéraire pour y aller avant de rejoindre les Baumettes. Jusqu’à l’entrée de Marseille, tout va bien, nous nous suivons sans problème, mais alors nous nous perdons de vue : François, en tête, continue comme prévu vers le Prado, mais les autres, ne sachant par où continuer, prennent logiquement la direction des Baumettes, passent comme il se doit devant la fameuse prison ( très étendue ! ) mais ne s’y arrêtent pas et continuent par une route minuscule et escarpée jusqu’à Morgiou, au fond de la calanque. Du coup, François, après avoir effectivement trouvé le cinéma « le Prado » et rebroussé chemin pour aller aux Baumettes, se voit obligé d’aller aussi à Morgiou… Petit instant de mauvaise humeur vite balayé par la nécessité d’emmener le groupe vers une belle rando pour le plaisir de tous…
Nous partons d’abord voir le « village » de Morgiou, petit groupe de maisons protégé, très pittoresque au fond de la calanque, et nous voilà partis pour remonter le flanc de cette calanque côté sud, vers la calanque de Sormiou ( elles s’appellent toutes miou-miou ! ) : longue montée pas toujours facile, dans un panorama merveilleux toujours changeant… Nous arrivons sur la crête qui sépare les deux calanques, photos sans fin, puis reprenons notre rando pour redescendre vers le col de Morgiou, où nous mangeons, installés assez confortablement dans un espace mi ombre mi soleil.
Puis nous repartons pour achever le tour de la calanque de Morgiou, par un sentier agréable à flanc de montagne, avec quelques passages plus difficiles, toujours dans un panorama superbe, contemplant ce que nous avons monté le matin. Puis c’est la descente, assez raide, plusieurs passages difficiles dont tous viennent à bout courageusement, nonobstant quelques chutes heureusement sans gravité.
La rando est terminée vers 16 h, ce qui laisse du temps pour se préparer et se reposer avant l’Opéra ; nous sommes dix à y aller, les autres vont manger sur le port à Cassis. Re-trajet vers Marseille et l’avenue du Prado ( elle est très longue ), nous trouvons des places de stationnement à quelques centaines de mètres du cinéma et y arrivons assez tôt pour y trouver des places correctes.
Très belle représentation ( c’est une retransmission en direct de Covent Garden, à Londres ) de « la Force du Destin » de Verdi avec une distribution éclatante ( Jonas Kaufmann, Anna Netrebko, Ludovic Tézier ) qui ne nous déçoit pas, en dépit de décors et d’une mise en scène très en dessous des chanteurs, ceux-ci exceptionnellement bons : excellente soirée, même avec quelques coups de sommeil après cette rando ).
Nous sortons vers 23 h 30, il commence à bruiner ; le temps d’atteindre les voitures, il se met à pleuvoir ; le temps de reprendre l’avenue du Prado, il tombe des trombes d’eau, le retour est très pénible pour les conducteurs… Il est plus de minuit et demie quand nous arrivons à nos mobil homes.
Pendant ce temps, les autres, moins amateurs d’opéra, vont visiter Cassis, la ville, toute en pentes, le port, moins pentu mais pittoresque et actif, avant d’aller manger ensemble « chez César », sous la houlette de Gérard.
Et nous voici au troisième jour : il pleut tout de bon. Nous décidons donc d’aller d’abord visiter la savonnerie de Cassis, puis de manger au restaurant « chez César » à Cassis, repéré par Gérard la veille. François, fatigué, évite la savonnerie, néanmoins très appréciée au vu des achats effectués ; il n’évite cependant pas le repas, essentiellement basé sur la « marmite du pêcheur », diversement appréciée du reste. Pendant le repas, la pluie reprend ses assauts et vient à bout de la toile fort usagée qui couvre la salle où nous déjeunons : il pleut dans les assiettes, sur les têtes et sur les épaules innocentes… Jean-Jacques offre son parapluie, mais ces engins-là ne tiennent pas tout seuls : il faut soit tenir le parapluie, soit manger.
Nous revenons au campement où éclate une vive altercation bien mal fondée, que les organisateurs ont bien du mal à calmer, avant de reprendre les véhicules pour se rendre tous à Aubagne, pays de Marcel Pagnol, où nous visitons « le monde des santons », jolie exposition permanente de personnages en situation, puis « le monde de Pagnol », autre exposition permanente mettant en scène un certain nombre de scènes des œuvres de Pagnol.
Le retour voit s’égarer le jumpy de François, dont la fatigue n’a pas dû s’apaiser… Mais un vaste apéritif offert par nos nouvelles de Villeneuve et leurs cothurnes ( pas leurs chaussures, leurs compagnes de mobil home ) lui remettra la tête en place : excellente initiative qui va dans le sens de notre philosophie et vient à point nommé au bout de cette journée.
Petits repas dans les bungalows ce soir, la fin du séjour s’approche… Lever jeudi avec le soleil et un temps frais. Tous sont au travail pour ranger, nettoyer, vider les mobil homes, charger les voitures, si bien que dès 9 h ½ tout est prêt, vérifié, réglé et nous partons, la voiture de Simone avec Louisette et Marie-Hélène directement vers Narbonne, les autres à l’assaut du Cap Canaille : ce n’est pas un euphémisme, la route des Crêtes et fort pentue du côté de Cassis. Arrêts multiples sur les parkings, vues merveilleuses, photos innombrables, sur les Calanques que nous voyons dans leur ensemble, mais aussi sur La Ciotat et la côte au-delà, sur les îles : superbes paysages successifs baignés d’un mistral exemplaire, c’est-à-dire très froid, couronnés par la vue au belvédère du sémaphore, avec sa table d’orientation, que nous allons contempler à pied.
Descente vers La Ciotat, autoroute, arrêt ( de nouveau ) à Lançon de Provence, pour des repas tirés des sacs ou achetés sur place ; il ne fait pas très chaud. Le reste du voyage sans histoire, nous arrivons à Bages à 16 h et quelques poussières insignifiantes. Retour des Jumpy immédiat sans souci : c’est fini. Trois d’entre nous seront encore au théâtre ce jeudi soir, mais ce n’était pas dans le programme.
En résumé, et en somme, ce séjour s’est bien passé. On peut regretter de n’avoir pas eu que du beau temps, mais il n’est pas certain que tous auraient eu encore l’énergie pour une autre rando ; du reste, les objectifs de ces séjours sont aussi la diversité des points d’intérêt : la gastronomie et le culturel sont bien dans les objectifs de base ; l’intégration des nouveaux membres aussi, et cet aspect a été très positif. Nous sommes un club de rando, mais aussi un groupe de personnes dont les goûts, les caractères, les besoins, les plaisirs, les envies, peuvent et doivent être aussi variés que possible, même si cette diversité apporte parfois des difficultés ou des frustrations. Nous avons vu des lieux splendides, exceptionnels même, de près ( c’est mieux qu’en photo ) et passé de très bons moments ensemble…
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