L’ARDECHE ET SES SECRETS…
Mardi 3 avril, nous grimpons dans le Jumpy loué à l’Intermarché de Pollestres, tandis que Gérard emmène Monique et Aline… Passage chez Louisette pour compléter le groupe et retrouver Annie et sa Logan, qui emmène Rosette, Marie-Jeanne et Simone… Nous sommes treize au total au départ de Bages, nous retrouverons Marie-Hélène à Narbonne : nous avons donc le plaisir de partager ce nouveau « court séjour » avec trois nouvelles membres du club ( Suzanne, Annie et Marie-Hélène ), et Monique Combes, Rosette et Dany nouvelles participantes.
Nous partons de Bages à dix heures comme prévu, nous trouvons Marie-Hélène comme convenu à Narbonne, et nous nous retrouvons vers 12 h 45 à l’aire de Mornas où nous mangeons nos pique-niques autour de deux tables à l’extérieur. Notre parcours d’approche est presque terminé : nous quittons l’autoroute à Bollène, traversons le Rhône sur le vieux pont de Pont-Saint-Esprit et atteignons les gorges, début du séjour proprement dit…
Onze panoramas sont annoncés sur la route des gorges, mais ils sont tous – évidemment – du mauvais côté et n’offrent pas toujours des espaces de parking commodes dans notre sens : nous nous contentons donc d’en visiter quatre je crois, tous aussi splendides. Nous arrivons au fameux Pont d’Arc, impressionnante curiosité naturelle déjà bien fréquentée à cette saison et mal pourvue de parkings…
Encore quelques kilomètres et nous sommes à Vallon Pont d’Arc, où nous effectuons une petite visite de la ville, pour quelques achats et repérages, puis nous repartons, non sans mal ( la fatigue se fait sentir ), vers Saint-Remèze, où il reste encore à trouver notre lieu d’hébergement, dans la nature à quelques hectomètres du village…
Agréable découverte de ce « hameau partagé » formé de petits chalets ( un peu trop petits parfois… ) reliés par des cheminements en bois à un autre chalet commun qui sert de salle à manger et plus largement de salle conviviale, dont nous ferons bon usage.
Nous nous installons, trois groupes de trois et les cinq autres un peu serrées… Mais personne ne se plaint. Les repas du soir avaient été prévus « chacun pour soi » ou plus pratiquement par groupes, mais finalement, nous mangeons tous ensemble tout ce qu’il y a à manger : banyuls ou vin de myrte à l’apéro, pâtes carbonara de Gérard, tourte aux épinards de Louisette, quiche de Dany et autres, pour finir par la moitié d’une pile de bougnettes préparées par Gérard, qui nous dévoile ici ses talents de cuisinier.
Suit une première séance de jeux, Rummikub d’un côté de la table et aventuriers du rail de l’autre, très animée.
La météo pour demain est très défavorable, mais une bonne moitié du groupe est prête à marcher sous la pluie : on verra ça…
Mercredi matin, au lever, il ne pleut pas, et il n’a pas plu pendant la nuit… Après un nouvel examen de la météo, toujours aussi pessimiste, je me persuade qu’il ne va pas pleuvoir toute la journée, et je décide d’aller faire la rando initialement prévue sur la journée à Rochecolombe. Toutefois, il se met à tomber des gouttes pendant le petit déjeuner…
Nous partons à dix ( restent Rosette, Annie, Simone et Sylviane, qui vont aller au musée de la lavande ) vers Vallon Pont d’Arc d’abord, pour acheter une carte, le repas de ce soir ( pâtes bolognaise par Gérard ) et la pharmacopée de ces dames, puis en route vers Rochecolombe par la route d’Aubenas, fort encombrée… Nous y arrivons vers 10 heures, le chemin pour accéder au parking prévu est obstrué par un engin de travaux publics, ce qui oblige à un demi-tour peu commode et à chercher un autre lieu pour garer les voitures, nous le trouvons vers l’église.
Nous mettons les chaussures de marche et partons dans la direction du parking inaccessible ; mais là, le sentier prévu n’est pas indiqué, nous tâtonnons quelques minutes, puis prenons le chemin « de la cascade » qui nous conduit, en passant au pied du village médiéval de Rochecolombe, à un ruisseau et un ancien moulin ( une meule en grès est toujours là ), puis à un magnifique cirque naturel au milieu duquel doit jaillir, les jours de crue, une belle cascade et d’où sort un ruisseau avec une eau d’une limpidité bleutée superbe.
Comme l’itinéraire prévu impose de grimper sur le plateau ( nous sommes au fond d’une vallée ), nous attaquons un sentier fort raide et glissant, à tel point que je préfère arrêter le groupe et monter seul voir si on peut aboutir par là : je grimpe donc ce sentier abrupt sur plusieurs centaines de mètres, jusqu’au sommet du plateau, où je trouve un autre sentier de montée moins pentu, que j’emprunte pour voir si on peut monter par là, celui que j’ai emprunté ne pouvant pas convenir : malheureusement, ce deuxième sentier se perd après quelques centaines de mètres, et je dois remonter avant de redescendre par où je suis monté !... Un peu d’impatience a atteint le groupe, mais tout rentre dans l’ordre et nous rebroussons chemin jusqu’au village médiéval, où nous nous engageons : ça monte aussi, mais par des chemins praticables, et nous découvrons quelques splendeurs dans ce village quasiment totalement inhabité, donc resté dans son état d’origine, ce qui est une autre splendeur. Nous montons tout en haut, côtoyant des caves, des linteaux, des gargouilles superbes, jusqu’à la chapelle et jusqu’aux restes du château, qui offre une belle vue malgré le temps encore maussade, malgré quelques apparitions du soleil très agréables. Il y a un peu de vent frais, nous redescendons, passons devant une cavité qui paraît favorable – il n’est que midi moins le quart - pour notre pique-nique, quoiqu’un peu petite pour dix : quatre d’entre nous vont donc dans une autre cave.
Nous repartons vers midi et demie, retournons au village et décidons de partir sur un sentier allant vers Leyris, à trois kilomètres environ de Rochecolombe. Agréable sentier en pente douce, longeant en son milieu un ravin abrupt, puis retour par un autre sentier qui aboutit à une clôture, qui nous oblige à revenir au sentier de montée à travers la garrigue, heureusement peu épaisse, et traverser ce ravin…
Nous sommes donc de retour assez tôt à Rochecolombe, en ayant encaissé deux averses bien serrées mais très courtes ( 3 minutes environ ), donc finalement peu mouillés mais un peu crottés. Nous revenons à Vallon Pont d’Arc par une autre route guère moins encombrée, pour quelques achats de confort ( apéro, vin, confiture de châtaignes, biscuiterie ) avant de rentrer dans nos chalets, tous contents de cette journée.
Au repas du soir s’ajoutent des crêpes élaborées par Annie, agrémentées d’ingrédients variés : miel de lavande, confitures, crème de marrons, citron notamment : quant aux spaghettis bolognaise, il en reste autant que nous en avons mangé : nous décidons donc de venir manger le reste demain à midi, en guise de repas. Nouvelle séance de jeux après le repas, cette fois avec du scrabble…
Et nous voilà jeudi, jour de la visite de la « caverne du Pont d’Arc », nom substitué opportunément à celui de « grotte Chauvet ». Nous y sommes un peu avant dix heures, il fait très beau ; c’est un très grand site installé dans la forêt, elle-même conservée intacte, avec trois blocs construits distants l’un de l’autre, avec des cheminements parsemés de kiosques d’informations complémentaires : nous commençons la visite par la galerie de l’Aurignacien, belle et spectaculaire présentation des conditions de vie supposées il y a 40 000 ans, mais s’adressant plutôt à un public d’enfants.
Puis, après un petit tour à la boutique, nous nous dirigeons vers la « caverne » ; avant d’y entrer, nous bénéficions d’un belvédère d’où l’on peut contempler le mont Lozère enneigé et ( probablement ) le Mont Mezenc et le Gerbier de Jonc.
Immense surprise en entrant dans la caverne : une reproduction si précise et soignée qu’on se croit effectivement dans une vraie grotte, oubliant instantanément les conditions d’humidité et de température tellement l’ambiance visuelle est réellement celle d’une grotte : colossal travail de relevé et de restitution, avec par ci par là les copies des dessins de nos ancêtres préhistoriques, avec des commentaires de très bonne qualité, beaucoup plus affinés et exacts que ceux de la galerie de l’Aurignacien… Une bonne heure de plaisir qui balaye tous mes préjugés sur ce site…
Nous en repartons vers 13 h, une partie en passant par Vallon Pont d’Arc pour des achats de nourriture pour le soir, avant d’aller engloutir les spaghettis et une immense salade variée… ainsi que les bougnettes restantes, ce qui nous amène assez avant dans l’après-midi. Une petite rando vers Saint-Remèze.
Le repas du soir est un rougail de la Réunion, concocté par Suzanne, qui nous vaut d’abord une séance de larmes universelle lors de la préparation des oignons… mais qui s’avère un mets excellent et original. Dernière séance de jeux le soir.
Et nous voici, déjà, au jour du retour. Il faut donc commencer, après le petit déjeuner, à ranger tout dans les chalets : à 9 h, tout est prêt, soit une heure d’avance sur les prévisions ! Nous nous mettons donc en route - excepté Simone, Sylviane et Annie qui partent un peu plus tard - direction la maison forestière de Saint-Remèze, difficile à trouver, aucune indication ne la mentionnant… Nous y parvenons enfin, et nous attaquons la dernière rando du séjour, qui doit nous conduire dans les gorges.
Ca commence par un sentier agréable, à plat, dans le bois, au soleil ; puis la descente commence, nous atteignons la route que nous traversons pour prendre un autre sentier vers le bas, qui nous conduit jusqu’au dolmen de Chanet, très beau dolmen, proche d’un superbe panorama sur les gorges et les grottes qui nous font face. Mais nous ne trouvons pas la suite du sentier… Gérard, plus inspiré, remonte plus haut que le dolmen et trouve la suite du sentier, évidente si on n’a pas l’œil attiré par le dolmen…
La descente continue, doucement, à flanc, dans un panorama continu merveilleux, Rosette trouve une morille juste au bord du chemin ( eh oui !!! ), jusqu’à la rivière, somptueuse dans le soleil ; nous admirons des canoés qui la descendent… Nous la longeons sur quelques centaines de mètres, pour atteindre le site de Gournier, garni de tables et de bancs, et nous poursuivons par le sentier aval des gorges, jusqu’à sa première difficulté, un passage en forte pente, que tous, finalement, pourront franchir. Mais cent mètres plus loin, après un espace rocheux superbe au pied d’une falaise en surplomb, se présente un passage sur un rocher en travers très pentu qui, en dépit d’une main courante, paraît trop délicat, et nous rebroussons chemin – comme prévu – pour aller manger à Gournier.
Nous en repartons vers 13 h 30, pour remonter vers la maison forestière, par un chemin pentu très inopportun après le repas ; nous passons sous la route, montons encore quelques centaines de mètres pour finir à plat et retrouver les voitures.
C’est presque fini, nous retrouvons à Saint-Martin d’Ardèche les trois autres qui, sous un beau soleil, ont bien profité des belvédères sur les gorges et visité la maison de la Réserve Naturelle des Gorges de l’Ardèche, et nous prenons tous la route du retour, avec une pause à Nîmes-Marguerittes et un arrêt à Narbonne pour y déposer Marie-Hélène.
Séjour très agréable, convivialité exceptionnelle, temps finalement plutôt favorable, visite exceptionnellement belle, randonnées variées et plaisantes… pour un coût final de 160 € par personne : peut-on espérer mieux ?
P.S. : après notre retour, nous constatons avec surprise que le péage, dans les deux sens, coûte 1 € moins cher si on sort à Narbonne-Est !!!
Toutes les photos sont de Monique
Les données GPS de Gérard
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1-Rochecolombe
De Port-Vendres au coll Perdiguer avec Marcel
le jeudi 26 avril 2018.
GPS et photos de Christian L. et Christian D.
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Au départ de Paulilles avec Pierre.
Le 26 avril 2018.
Les photos d'Isabelle et Monique.
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1. fafa_12 le 27-04-2018 à 10:23:27 (site)
bonjour
de très belles photos que je vois , je viens vous souhaitez, un bon vendredi.
bises.
Omelette Pascale
12 avril 2018
Quelques photos supplémentaires de Jacky.
Clic ----> ICI
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1. gegedu28 le 22-04-2018 à 08:40:13 (site)
De belles promenades, où l'on fait de belles découvertes !
Bon week-end à tous.
Gégédu28
Dimanche 15 avril 2018 avec Christian
au départ de Taurinya, les sites miniers
et l'abbaye de Saint-Michel de Cuxa.
La vidéo de Christian ---> ICI
La trace aussi de Christian --> ICI, ainsi que les photos.
Le 29 Mars 2018 avec Gérard
LO NARET
Les photos de Jacky
GPS de Gérard --->ICI
7 + 3 = 10 Randonneurs
IBP : 28
Distance : 5.760 Km
Durée totale : 2 h 36 mm
Temps de mouvement : 2 h oo
Temps de pause : 36 mm
Moyenne de déplacement : 3 km/h
Dénivelé pur : 149 Mètres
Ascension totale : 165.9 Mètres
Température de 15° en moyenne, avec un
temps légèrement couvert sans vent.
Avec François à la Clape le 18 mars 2018.
Les photos de Monique.
LA CLAPE : UNE JOURNEE DE PLAISIR
Un petit groupe de dix, surtout des habitués qui n’ont peur ni de la météo ni de la dénivelée annoncée sont prêts à partir à l’aventure vers la Clape, ce matin du 18 mars : ils ne le regretteront pas. Deux voitures, et nous voilà en route, exceptionnellement vers l’autoroute, direction Narbonne.
Sortie à Narbonne Est, où nous devons retrouver Marie-Hélène qui, par suite d’une méprise, est déjà à Gruissan : nous nous retrouvons au parking de Notre-Dame des Auzils. Le temps de se chausser, il est presque 9 h ½, nous partons : 200 m à plat, dans les pins, puis grimpette vers le plateau des Caunes, déjà couvert d’iris et d’orchidées, où nous découvrons un surprenant gouffre : pas un gouffre rond, comme on se l’imagine, mais allongé, dont on ne voit pas le fond ( il y a des arbres ! ). Nous poursuivons, comme nous l’indique le topo, vers la falaise, dans laquelle s’amorce un chemin fort raide et caillouteux, dont on ne voit pas l’aboutissement : il faut donc y aller en éclaireur ; la descente est difficile, et au bout d’une centaine de mètres, on ne voit plus la suite du chemin au-delà du bord de falaise : demi-tour donc, remontée aussi difficile que la descente, et nous rebroussons chemin ensemble.
Nous revenons jusqu’au pied du plateau et prenons un chemin à gauche, qui nous ramène à la route vers le lieu-dit « le rec d’argent », nous prenons à droite un chemin au pied de la falaise, où nous cassons la croute près d’un joli plan d’eau. Il est dix heures et quart.
Nous repartons, traversons à gué le ruisseau ( plouf ! )et continuons en remontant le lit, où il n’y a plus d’eau. Très agréable parcours sinueux au fond du lit, avec des espaces de graviers succédant à de petites chutes rocheuses… Nous retrouvons ainsi un chemin balisé dit « sentier de la Clape » puis, toujours au fond du lit, arrivons sur le plateau de Figuières. Nous quittons le sentier balisé pour prendre à gauche un autre sentier qui nous mène vers le « plan vigne » et au bord du plateau. La vue sur la plaine, avec des carrés d’un vert vif surprenants ( des rizières, nous dit Marie-Hélène ) et l’étang de Bages, avec le village de Bages accroché au bord, est superbe. Un petit passage escarpé mais sans difficulté ( une corde fixe élimine toute appréhension ) nous permet d’atteindre le pied de la falaise où se trouve une foule de grimpeurs qui s’attaquent à l’escalade de la falaise, certains déjà à mi-parcours, c’est-à-dire à une vingtaine de mètres du pied de la falaise et autant de son sommet !
Pendant que les derniers finissent de descendre la falaise, la tête du groupe descend un peu précipitamment… Pour ne pas les obliger à remonter, nous descendons tous, et devons remonter un peu plus loin, vers un petit col qui nous transfère dans une belle forêt entre plaine et falaise. Nous y cheminons sur un bon kilomètre, admirant les formes de relief typiquement karstiques de ce côté de la Clape. Il est plus de midi et demie, nous traversons maintenant des fourrés de salsepareille et autres buissons denses avant de remonter – paisiblement cette fois – vers le haut de la falaise. Mais nous nous arrêtons un peu avant le sommet, pour rester à l’abri du vent – pas très violent, mais sensible et frais – et s’installer pour manger dans un espace assez confortable, au soleil.
Le pastis habituel est très apprécié, le repas aussi, les « gavottes » de Marie-Hélène aussi, et pour finir une sieste sur les rochers au soleil… Nous repartons un peu après 13 h 30, pour atteindre le haut de la falaise et le plateau des Figuières sur son bord ouest ; nous prenons immédiatement à gauche une petite sente difficile à suivre, qui nous amène au bord extrême du plateau, qui offre une vue sur Narbonne somptueuse… Nous longeons ainsi le bord de falaise, retrouvons le sentier balisé et un autre groupe de randonneurs, quittons de nouveau le sentier balisé pour suivre le bord de falaise jusqu’à une nouvelle trouée dans la falaise, qui donne passage à un chemin d’accès au plateau. Nous quittons de nouveau le balisage pour prendre à droite un sentier assez rectiligne, qui nous transfère en quelques mètres de la vue très étendue sur Narbonne à la vue sur la mer…
Nous suivons tranquillement ce sentier paisible qui offre pourtant une chute ( sans gravité, mais qui met en œuvre la trousse de secours ) à Charlette… Le sentier descend peu à peu vers le lit d’un ruisseau à sec, où deux sentiers se présentent : un essai par celui de gauche conduit à une très jolie grotte à l’entrée semi-circulaire en forme de tunnel, dont on ne voit pas le fond, mais pas au-delà. Nous prenons donc l’autre sentier ( à droite ) qui traverse aussi le cours d’eau et remonte sur le flan opposé, jusqu’au plateau de Notre-Dame, boisé de pins, le sentier devient sinueux et nous amène à un vaste espace dégagé où confluent trois autres chemins : la chapelle des Auzils est à droite, nous la rejoignons, le lieu est très fréquenté… Nous contemplons la vue côté mer, vue qui s’étend jusqu’au Mont Saint-Clair et Sète, et nous nous avisons enfin de faire une photo de groupe : aussitôt une jeune fille nous propose de faire elle-même la photo, nous acceptons sa proposition.
Nous commençons à descendre vers le cimetière marin, et retrouvons là la même jeune fille, qui propose de faire une nouvelle photo du groupe échelonné sur le chemin pentu. Puis nous continuons à descendre, lentement car nous lisons toutes les dédicaces, avec un certain respect pour tous ces jeunes marins disparus, en mer ou à terre, d’ici à Colombo ( au Sri-Lanka ) en passant par les Dardannelles ( en passant, c’est trop dire : on ne passe pas par les Dardanelles pour aller au Sri-Lanka ! ). Le chemin du cimetière marin nous ramène aux voitures.
Comme il n’est pas tard ( 15 h 30 ), nous nous transférons ( en voiture ) jusqu’au Rec d’argent, pour aller voir la partie que nous n’avons pas faite ce matin : un chemin nous mène au bord du ruisseau qui plonge dans une gorge profonde bordée par un sentier en corniche étroit et vertigineux : nous renonçons à l’emprunter et retournons aux voitures, pour le retour.
Splendide rando très variée, dans des paysages exceptionnels, panoramas exceptionnels, très beau temps ( frais le matin, un peu de vent qui ne nous a pas gênés ), excellente ambiance du groupe… Une journée de plaisir.
Avec Christian pour le circuit de Bailloubère.
"La Vallée des Loups" - Escaro
Données GPS de Christian ----> ICI
Vidéo encore de Christian ----ICI
et les photos toujours de Christian.
ESCARO, OU EST LA MONTEE ?
Singulière rando que ce parcours d’Escaro, promis pour une dénivelée substantielle, mais qui finit par ennuyer tant la montée se fait attendre… Mais finalement, on en a pour son argent ; et la redescente est plutôt brutale… Et si on la faisait dans l’autre sens ?
C’est Christian aujourd’hui, ce samedi 10 mars, qui a troqué son rôle de cinéaste pour celui d’animateur de la rando. Une première, me semble-t-il. Nous sommes huit, quatre filles et quatre mecs. Nous arrivons au cimetière d’Escaro ( point de départ et surtout d’arrivée de la rando, altitude 853 m ) vers 9 h ¼, tout à côté d’un champ de perce-neige…
Quelques mètres de montée, pour tromper tout le monde, puis ça descend ! Doucement d’abord, puis plutôt franchement, en sous-bois, pour parvenir au village d’Aytua, à 780 m d’altitude. Joli village un peu mort, plein de souvenirs miniers, égayé par un petit concert de coqs ( pas très matinaux )… Nous remontons un peu pour atteindre Bailloubère, grande vallée nord-sud bien boisée, parcourue par un ancien chemin très bien construit, avec des revers d’eau réguliers et des aménagements qui permettaient l’exploitation des mines de fer, jusqu’en 1962.
Le chemin continue vers le nord à flanc de coteau, en petite pente descendante, dans un paysage d’arbres tombés… jusqu’à une maison et un chemin plus large, point le plus bas du parcours, à moins de 700 m d’altitude, nous cassons la croute.
Alors on renverse la vapeur, comme disaient les cheminots d’autre fois, direction plein sud sur une piste quasiment rectiligne, qui monte de plus en plus, jusqu’au col de Fins, à presque 900 m.
Repas sur tables et bancs, anisette de Christian, vin de Pierre, chocolats, mais pas de sieste, en dépit d’un temps plutôt favorable.
Nous repartons, ça monte de nouveau, toujours dur après le repas… Juste avant d’atteindre la cote 1000 m, ouf, nous prenons un chemin qui redescend un peu, puis continue à plat pour atteindre les anciennes entrées de mines ; petite hésitation – deux chemins possibles se présentent – et nous repartons, ça monte de nouveau, et ça monte encore, jusqu’à 1030 m, il n’y a pas de neige.
Et ça redescend enfin, direction le cimetière ( nous sommes déjà morts, ce n’est pas grave ! ) : on redescend les 180 m pour une distance horizontale de moins d’un kilomètre : ça fait du 20 % : pas de quoi fouetter un chat, certes, mais les genoux se plaignent un peu ; le mieux est de descendre en courant !
Rando assez surprenante, très variée, belles forêts et beaux panoramas, somme toute très agréable malgré ses pentes tardives. Il me semble qu’en sens inverse, elle doit être bien plaisante aussi : on grimpe un bon coup au début, et le reste est peinard… A voir…
Avec Pierre le 15 février 2018.
Les photos de Claude ---> ICI
Très belle boucle au départ de Bages
en passant par le Castellas (ancien château)
et retour par les Mates.
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