SEJOUR A SARE
16 - 22 JUIN 2018
Samedi 16 juin matin : dès avant 7 h 30, les valises et sacs arrivent à l’esplanade, chacun des participants encore sous le coup du décès récent de Sylviane… Vers 8 h moins dix, tout le monde est là, voici qu’arrive un énorme ( et superbe ) bus à deux étages, estampillé Pagès : c’est le nôtre ! 80 places, pour 41 participants, ça devrait aller… Nous faisons connaissance avec le chauffeur, Olivier, qui mesure près de deux mètres… Et Olivier s’attaque au rangement des valises et des sacs, tandis que chacun s’installe dans ce palace ambulant.
Nous partons vers 8 h 10, direction Toulouse ; à Bages, il fait beau, mais en route, le temps se couvre jusqu’à pleuvoir… Nous faisons une halte à l’aire du Lauraguais, puis pause repas à l’aire de Comminges, le temps est très bas, mais il ne pleut pas…
Nous arrivons vers 17 h, après un long parcours de petites routes tortueuses depuis Bayonne où nous avons quitté l’autoroute. Nous nous installons, un peu dispersés dans plusieurs groupes de batiments. Puis nous prenons un repas qu’on peut qualifier de bon, avec une soupe de poisson copieuse en entrée, suivie d’une préparation locale très agréable : ça commence bien.
Dimanche 17. Temps couvert, crachin tournant vite à la pluie. Nous entamons un tour du village de Sare, en commençant par l’église, très grand édifice typique du Pays basque, avec ses galeries latérales et beaucoup de détails intéressants. Nous poursuivons – la pluie a cessé – par un chemin ancien en calade, bordé de grandes dalles de pierre posées verticalement, qui servent de
limites de propriétés, et un grand tour très intéressant, passant par un ancien pont dit romain… Et nous revenons au VVF pour le repas de midi.
L’après-midi, départ pour une grande rando vers la redoute de Zubalmendi : une seule personne manque au départ : François soi-même, resté endormi dans sa sieste ! ascension assez raide, conclue par une vue superbe sur Saint-Jean de Luz et la côte ; nous revenons vers 17 h 30, pour voir un match de pelote basque, sport très impressionnant de force et d’adresse.
Puis repas : couscous, plutôt bien apprécié ; la soirée prévue ( karaoké ) tourne court, autant faute d’une animation efficace que par le fait de la Coupe du Monde de foot…
Lundi 18 : le matin, nous allons à Bayonne. Il faut une heure pour le trajet, nous arrivons à 10 h chez un producteur de jambons, salaisons et conserves, nous visitons ses installations et achetons des produits, puis nous allons visiter la cathédrale, mais il n’y a pas assez de temps, et en plus il pleut. Finalement, nous sommes de retour à Sare à 13 h. Après un poulet basquaise ( ça ressemble plutôt à un mille-pattes ), nous partons visiter Saint-Jean de Luz ; notre guide Lolo, sympathique et agréable, est un peu trop bavard, ce qui finit par lasser un peu… Un moment de temps libre, qui permet à certains de tremper leurs pieds dans l’océan, du reste tout-à-fait baignable, qui se termine par une bonne glace, et nous revenons à Sare vers 18 h 30.
Soirée cabaret animée par Annick, directrice adjointe du centre, et son acolyte chargé de l’animation, très distrayante, et plutôt de bonne qualité, mais peu suivie par nos adhérents…
Mardi 19 : départ vers Cambo les bains, en passant par Ainhoa et Espelette, visite d’Arnaga, la maison d’Edmond Rostand : très belle visite, riche, émouvante, un lieu splendide, un guide excellent, qui se termine par des achats de livres nombreux et enthousiastes.
L’après-midi, départ des grottes de Sare pour le circuit « Saiberri »(400 m de dénivelée en bordure de la frontière), belle rando très riche en flore et curieuse par sa géologie si particulière . Nous admirons tous ces poudingues (roche détritique sédimentaire cimentée) surprenants et ces lieux si caractéristiques de tourbières en formation
Le soir, tout le monde s’habille en blanc avec foulard rouge, pour une soirée basque superbe : un groupe de chanteurs basques de très bonne qualité, très belle ambiance.
Mercredi 20 : à 9 h, départ en rando vers la frontière espagnole, au-delà de la Rhune ; brouillard au début, qui se dissipe vers 10 h ½ pour offrir un grand soleil très agréable. Belle rando perturbée par un comportement mal adapté au fonctionnement en groupe, et qui contribue à nous mettre en retard : on finit vers 13 h…
L’après-midi, départ vers 14 h 30 en direction de Saint-Jean Pied de Port, que nous visitons et parcourons librement, avant de revenir à Espelette pour visiter l’Atelier du Piment et déguster les
produits du lieu : visite très intéressante suivie d’achats nombreux.
Soirée cinéma, pour un documentaire sur le Pays basque.
Jeudi 21 : la matinée est consacrée au Petit train de la Rhune, engin techniquement intéressant, qui nous emmène au sommet de cette petite montagne dans un brouillard qui heureusement s’éclaircit quelque peu lorsque nous sommes au sommet, sans toutefois nous révéler le panorama attendu…
L’après-midi, grande rando vers Ainhoa, à partir du col de Pinodieta : Nous y observons des vautours, majestueux dans leurs planés ascendants, sans un coup d’aile, et un remarquable calvaire très réaliste, avec les deux larrons aux côtés du christ, eux crucifiés différemment de Jésus… Ce calvaire est bordé de tombes avec des sculptures expressives, avec les disques au lieu des croix comme souvent dans ce pays basque ; nous y rencontrons aussi un jeune poulain ( race des « pottoks ») très familier ( avec Jean-Jacques notamment ) mais perclus de tiques… Puis une chapelle dédiée à Notre-Dame de l’Aubépine ( c’est une vierge apparue dans un buisson d’aubépine, mais il n’y a pas d’aubépine dans les parages immédiats… ) avant de descendre assez vivement, par un chemin bordé de loin en loin de grandes croix blanches et nues, vers le village d’Ainhoa, où se trouve aussi une église singulière et intéressante.
Retour au VVF pour une soirée espagnole, avec paëlla démesurée et musique qui entraîne les danseurs de paso et autres danses latines… moins enthousiasmante que la soirée basque.
Et nous voilà au jour du départ, vendredi 22. Le départ est fixé à 8 h, tout le monde est prêt, les valises et sacs s’entassent dans le bus… Un arrêt est prévu pour visiter la tombe de Luis Mariano et le socle de son buste ; mais au moment de repartir, il manque Jean… Il est retrouvé une demi-heure plus tard, retard déclenchant l’ire de Simone. Nous repartons pour de bon, pour arriver à Bages vers 18 h après les pauses habituelles…
Séjour somme toute enrichissant, sans incident majeur, bien rempli et très convivial, auquel on peut cependant reprocher d’une part une composition et une exécution de programme assez maladroites, qui s’explique partiellement par les caprices météorologiques, qui ont nécessité des modifications, mais aussi par beaucoup de trajets et quelques retards de notre fait. A noter aussi les deux excellentes soirées typées, qui font oublier l’inexistence des animations au sein du VVF, notamment aucune activité de type jeux apéritifs, pourtant prévus au programme… Mais il reste des souvenirs superbes de ce pays si particulier et si beau, et de l’ambiance au sein de notre groupe, très cohérent, rarement mécontent et facilement enthousiaste même quand les conditions ne s’y prêtent pas.
INHOA
Les dernières photos de Monique.
Voyage à Sare dans le Pays Basque.
Encore des photos ------------> ICI
Beau voyage à Sare dans le Pays Basque en cette mi-juin 2018
Un grand merci à Monique et Jean-Jacques
qui nous ont ramené de nombreuses photos.
Devant la multitude de celles-ci
vous devrez pour pouvoir accéder
aux autres, cliquer sur le lien --------> ICI
Le 7 Juin 2018 les lacs de Millas avec Gérard.
9+4= 13 Randonneurs
IBP 17
Distance : 4 km pour les uns et 6 ,1 Km pour les autres
Durée totale : 2 h 12 mm
Temps de déplacement : 1 h 42 mm pour les autres
Moyenne de déplacement : 2.7Km/h pour les Uns et 4.2 km/h pour les autres
Temps de pause : 30 mm pour les autres.
Température de 24° et la pluie pour
16 h 30 au moment de pénétrer dans les voitures.
Les photos de Christian D.
1. p1a1s1c1a1l1 le 31-05-2018 à 19:33:32 (site)
bonjour c'est simpa
Sortie de 5kms sans dénivelé du 29/05 avec François
Autour du Mas Deu à Trouillas
Il s'agissait plus d'un monastère qui cultivait la terre
et élevait du bétail pour subvenir aux besoins de l'ordre du Temple
en Terre Sainte.
Cette commanderie était le centre de la vie économique rurale,
mais aussi centre de la vie religieuse pour les frères et leurs familiers,
avec son église dédiée à Sainte Marie et son cimetière.
5kms de promenade à travers les amandiers,
chèvrefeuilles, genêts, abricotiers, oliviers et vignes !
Les photos d'Isabelle.
7,5 km sous le soleil le long de la mer,
puis ombragé (très apprécié) pour la 2e partie. Pas de dénivelé.
Au départ de Ste colombe de la commanderie jusqu’à la Canterrane...
Avec François le 22 mai 2018 - 5kms de pur bonheur !!
Le 17 Mai 2018 Réserve Ornithologique
et Etang du SOLER avec Gérard.
GPS de Gérard, photos de Christian D.
IBP : 15
5 + 3 = 8 Randonneurs
Distance : 5, 8 Km
Durée totale : 2 h 34 mm
Temps de déplacement : 1 h 57 mm
Temps de Pause : 36 mm
Moyenne de déplacement : 3 Km/h
Température du 22°
Très beau temps et très peu de Vent.
3. papy_daniel le 20-05-2018 à 21:54:21 (site)
Bravo pour la photo du jour
4. christineb le 20-05-2018 à 22:26:46 (site)
Bravo pour la photo du jour, bon lundi.
MINERVE – TERRA VINEA
C’est vers Minerve que le club a choisi d’aller ce mardi 15 mai, pour une journée touristique. La météo n’est pas brillante, avec une température basse ( 12° ) et une tramontane soutenue… Mais sans pluie. 57 inscrits, c’est déjà un record pour ce genre de journée ; il est vrai qu’au moment de l’inscription, la météo n’était pas connue !
A 8 h, tout le monde est là, dans le bus, comptés et vérifiés, nous partons. Bouchons traditionnels à Pollestres, il nous faut plus d’une demie heure pour atteindre l’autoroute. Le bus tangue sous les assauts de la tramontane… Nous sortons à Narbonne, pour prendre la petite route qui va vers Saint-Pons de Thomières, et nous arrivons à Minerve vers 10 h, où notre guide nous attend, bien accompagnée par le froid et le vent…
Visite du village de Minerve, avec commentaire difficile à entendre pour tous, à cause du vent mais aussi des bavardages d’arrière-plan… Le groupe finit par s’éparpiller, certains – assez nombreux – préférant voir le site extraordinaire de Minerve plutôt que le village-même. Mais au moment de repartir, tout le monde est là, sans avoir à rechercher des retardataires.
Nous reprenons donc le bus, pour revenir vers Narbonne puis à Bages ( l’autre Bages, celui de l’étang et de l’Aude ) pour le repas, dans un petit restaurant perché : ceux qui le connaissent se précipitent pour s’installer dans la véranda, qui offre une vue sur la mer… Les autres s’accommodent de la salle, puis de l’étage… Mais le menu est le même pour tous : entrée à base de seiche, plat principal fait de joue de porc préparée comme un bourguignon.
Nous repartons un peu avant 15 h, vers Portel des Corbières et les carrières de gypse qui abritent « Terra Vinéa » : immenses galeries souterraines utilisées à la fois comme caves viticoles et comme musée de la viticulture ; nous avons cette fois-ci une guide russe à l’accent chantant, dont le propos n’est pas toujours audible. Les amateurs de géologie ( il y en a quelques uns chez nous ) se régalent à la vue d’une belle veine de gypse « fer de lance » et d’un bloc superbe de ce gypse transparent…
Après quelques achats dans la boutique, nous reprenons la route vers 18 h et arrivons à Bages vers 19 h. Bonne journée dans l’ensemble, grâce à une bonne ambiance de groupe, en dépit de la météo peu agréable et d’un certain nombre de petits points critiquables, qui n’ont fait qu’apporter un peu de saveur à cette journée plaisante.
1. blogueuse42 le 11-05-2018 à 08:36:34 (site)
BONJOUR
Bravo pour la photo du jour!
une balade très fleurie et for agréable très certainement....
Bonne journée
bises
annie
3. fafa_12 le 11-05-2018 à 14:09:31 (site)
bonjour
bravo pour la photo du jour.
passez un bon vendredi.
bises.
LES CRETES DE VINGRAU : AÏE AÏE AÏE !
Assurément, le plaisir des fleurs s’illustre dans cette rando, mais les années qui passent aussi ! A croire que le relief s’est accentué…
Nous sommes neuf ce dimanche 6 mai, dont quatre avaient pris part à la « première » de cette rando, il y a trois ans. La météo n’est pas bien bonne à Bages, mais nettement plus favorable à Vingrau : nous voilà à pied d’œuvre un peu avant neuf heures, près du cimetière où Jean-Jacques cherche une concession… Nous longeons la vieille église, et hop, ça commence à monter, dans les fleurs aussi diverses que belles. Chemin faisant, ceux qui sont déjà venus, qui connaissent donc le retour quelque peu fastidieux, envisagent d’y préférer un retour par le même chemin que l’aller, solution retenue à l’unanimité : mais nous allons déchanter !
Pas de souci dans la montée : des fleurs partout, sans arrêt, un paysage superbe, notamment sur la vallée de Tautavel, qu’on prendrait volontiers pour une vallée glaciaire typique ( mais il n’y a jamais eu de glacier ici ! ), et sur les villages de Tuchan et Paziols ( un petit coucou à Andrée… ). Pause casse-croute à la cabane habituelle, nous côtoyons deux marcheurs d’Elne que nous retrouverons plus loin. La montée continue, nous retrouvons les « fameuses » campanules, moins nombreuses mais encore plus grosses, et arrivons au point le plus haut, où nous admirons le panorama, qui s’ouvre ici sur l’autre versant, côté Opoul et la mer…
Et nous continuons vers le Pas du Cavall, but de la rando : mais là, ça se corse… Les passages difficiles se succèdent, en montée, en descente surtout, à n’en pas voir le bout, qui s’éloigne à mesure que nous avançons ! Nous nous souvenons bien, les quatre qui étaient déjà venus, des difficultés qu’avait connues Anne-Marie dans cette descente, mais aucun de nous quatre ne se souvenait d’avoir eu tant de mal !!! Dès lors, nous sommes tout aussi unanimes que précédemment pour ne pas revenir par cette voie-ci !!!
Nous finissons par arriver enfin au pas du cavall – il est midi et demie -, où nous retrouvons nos amis d’Elne, non sans avoir encore « dégusté » les magnifiques fleurs tout au long du chemin, perchées sur des rochers, essayant de nous narguer…
Quelques minutes de descente, cette fois-ci paisible, et nous arrivons au mas Llenço ( en ruine ), lieu prévu pour le repas... et le repos ! Petite sieste presque généralisée – le lieu est assez confortable – puis nous repartons, un peu avant 14 h. Là, c’est à peu près plat, nous entrons dans un espace cousu de thym et d’ail sauvage, de quoi s’alimenter une année entière ! Nous y rencontrons beaucoup de glaïeuls sauvages, si beaux dans leurs habits fuchsia. Ce chemin de retour est aussi long que prévu, peut-être un peu moins fastidieux ( tout est relatif !!! ) grâce aux fleurs toujours présentes. Nous croisons la route de Tuchan, déserte, puis continuons sur le plateau, ici de façon interminable, impatientant certains qui trouvent que nous avons dépassé Vingrau : c’est ce que nous avions nous-même ressenti lors de la reconnaissance de cette rando… Mais non, on ne dépasse pas Vingrau, on trouve enfin le sentier qui nous y ramène, tous quelque peu fourbus…
Cette rando reste très belle, avec un retour un peu longuet, mais avec une partie bien épicée de difficultés, beaucoup plus sensibles avec l’âge !...
Commentaires