Le 10 février 2018 au château de Réquésens avec Marcel
Les photos d'Isabelle et Christian -------> ICI
La vidéo de Christian ---------------------> ICI
REQUESENS, CA DECOIFFE !
On ne m’y reprendra pas, au coup de « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » : pour la tramontane, c’est blanc bonnet et bonnet blanc ! tramontane en deçà, tramontane au-delà !
C’est une surprise, en ce samedi matin, nous sommes douze, en dépit d’une forte tramontane annoncée, prêts à partir pour Cantallops, pour marcher jusqu’au château de Requesens, celui qu’on voit depuis la crête des Albères… A vrai dire, nous pensons tous que « de l’autre côté », la tramontane sera plus faible…
Nous prenons Dani au Boulou et nous continuons vers Cantallops. Le Comité d’accueil est plutôt froid : une vaste place balayée par des rafales de vent tourbillonnant ; chacun cherche un endroit abrité pour mettre ses chaussures : il n’y en a pas ; un gant traverse la place en diagonale, plus vite que nous ne pouvons courir ; les chaussettes de ( l’archiduchesse ) Monique se gonflent comme des voiles…
Nous partons donc à l’assaut du château… On ne le voit pas, au début ; nous montons, bien accompagnés par le vent… A l’approche d’un col, Marcel nous entraîne vers un dolmen, plutôt remarquable, pour casser la croûte un peu à l’abri, puis nous revenons au col, d’où l’on aperçoit enfin le château, déjà impressionnant au sommet d’une élévation, au-delà d’une vallée assez profonde ; nous ne sommes pas arrivés… D’autant que nous prenons un chemin en tournant le dos au château.
Après quelques hectomètres, nous trouvons une clôture solide pourvue de pancartes « zona militar » interdisant le franchissement ; nous la longeons donc, jusqu’à son extrémité ( elle s’arrête comme ça, au milieu du bois ) et descendons encore jusqu’au fond de la vallée, et nous remontons sur une piste de nouveau balayée par le vent, de face, qui lève des nuages de poussière : pas d’autre solution que de marcher à l’aveugle, ou à reculons ! Soudain une vache et son petit nous rejoignent, mais très peu d’entre nous ne les voient tant le vent nous oblige à regarder toujours du même côté. Nos deux bovins s’éloignent en prenant un chemin plus pentu vers le bois… Mais nous en retrouvons d’autres un peu plus loin, plus nombreux.
Nous atteignons enfin quelques constructions humaines : un grand panneau fait état d’une chapelle « à deux nefs et deux absides ( écrit en catalan ) » mais je ne vois pas trace d’église. En revanche, une de ces constructions présente une lézarde de haut en bas très impressionnante. Nous passons outre et continuons à approcher du château, en le contournant par en-dessous d’abord, puis en remontant à travers bois : nous y voilà enfin, c’est l’heure du repas ; chacun cherche un coin abrité, et finalement nous nous installons au soleil ( sauf deux plus malignes ), mais l’apéro se trouve vite empoussiéré !
On ne s’éternise pas à manger, ça ne réchauffe pas. Un petit groupe ( quatre ) vont faire le tour du château, ce qui n’est d’ailleurs pas trop facile, puis nous nous remettons en route vers la descente, d’abord vers le Four à Chaux, accolé à un refuge pour randonneurs, puis nous descendons vers un plan d’eau qui alimentait naguère une centrale électrique, puis une ancienne scierie, avant de prendre le chemin du retour, sur une (petite ) partie enfin un peu à l’abri du vent. Mais dès qu’on atteint de nouveau le col ( le même que le matin ), le vent revient, toujours aussi violent. Nous descendons par un autre chemin, en forte pente, et nous arrivons à Cantallops, accueillis de nouveau par des rafales agressives qui nous jettent de côté. Enfin nous retrouvons les voitures, toujours sous un vent violent et tourbillonnant…
Au total, une belle rando, une bonne ambiance plutôt resserrée par ce fichu vent, et la preuve que même dans de telles conditions, la rando est toujours belle et riche.
1. blogueuse42 le 09-02-2018 à 17:53:20 (site)
bonsoir
une belle balade que vous avez fait là.
Bravo à Nicole pour ces belles photos.
Bonne soirée.
Bises
Annie
1. christineb le 07-02-2018 à 08:03:29 (site)
Bravo pour la photo du jour, bonnes randos!
Le 28 janvier 2018 au départ de Saint Jean d'Albère avec Pierre.
La vidéo de Christian.
Clic sur l'image
Avec Pierre le 25 janvier 2018 d'Amélie les Bains
à la chapelle Santa Angràcia.
Les photos de Monique.
Avec Guy pour une boucle entre La Cabanasse et Amélie les Bains
sur l'ancienne voie de chemin de fer le 25 janvier 2018.
Avec Marcel le 13 janvier 2018.
Opoul-Périllos.
GPS de Christian------> ICI
Vidéo de Christian ---> ICI
Photos toujours de Christian.
ESCAPADE A PERILLOS
C’est l’hiver, le soleil se lève bientôt… Et nous sommes quatorze, prêts à partir vers Opoul et Périllos, rando avortée l’an dernier à cause d’un fort vent qui nous renvoya directement à Maureillas, si je ne me trompe pas… Un peu l’inconnu : Opoul, c’est le Nord !!!
Nous avons trois invités, aujourd’hui : le frère d’Isabelle et son épouse, et le frère de Thérèse Lefevre qui, elle, n’est pas là. Inutile de s’éterniser sur les problèmes de santé, un peu envahissants pour certains ces temps-ci. Du coup, parité parfaite : 7 femmes et 7 hommes.
Lever de soleil entre Bages et Pollestres, traversée de Perpignan, traversée d’Opoul et arrêt des voitures dans un parking au pied du château : le soleil est timide, il ne fait pas chaud… Nous contournons le château – en fait, c’est un vaste site naturel déjà en forme de château, sur lequel restent les ruines d’un château féodal – par la droite, nous retrouvons la route ( qui mène à Périllos ) tout près du « virage de Jean-Jacques » et nous la quittons pour descendre dans la garrigue : calcaire et lapiez à n’en plus finir, végétation éparse et basse… Beau paysage inhabituel, mais peu varié, vue sur les crêtes de Vingrau et le Pas du Cavall, et surtout sur le Canigou omniprésent, accompagné sur sa droite des sommets de la chaine, probablement le Géant et le Cambre d’Ase notamment.
Casse-croute traditionnel du matin auprès d’une ancienne bergerie en ruine, qui nous laisse incertains quant à son architecture, qui montre beaucoup d’arcades et des murs parallèles très proches les uns des autres, nous n’y trouvons pas d’explication ; consulter l’architecte ou le propriétaire paraît difficile…
Nous repartons vers Périllos, village pour le moins désertique quoiqu’il paraisse habité, dominé par une petite église très ancienne semble-t-il et les ruines d’une construction importante, principalement une grande arcade et un angle de muraille fort élevé. Nous repartons vers la chapelle Sainte-Barbe, qui est ouverte, mais pas ancienne. Nous nous installons pour manger à son pied, à l’abri du vent ( léger mais froid ). Apéritif, desserts, chocolats, et même un excellent muscat du côté de Gaston…
La sieste est brève, parce que la température est assez basse… Nous repartons, pour atteindre une surprenante grotte, assez logique dans ce contexte géologique karstique, mais plutôt inattendue faute de rochers abrupts : elle est située au fond d’un trou, avec deux ouvertures, et de remarquables stalagmites ( eh oui, les stalactites ont été cassés… ). Nous y trouvons un groupe de jeunes spéléos… Puis nous reprenons le chemin de retour, qui se confond sur la fin avec le chemin de l’aller, mais nous finissons en achevant le tour du château… avant d’aller contempler le paysage autour d’une belle table d’orientation, et y déguster les deux bouteilles de champagne apportées par Laurent, le frère d’Isabelle, et sa femme Maryse, qui sont champenois…
1. OCLCTICBEFTI le 15-01-2018 à 17:10:44 (site)
Il nous a été donné de constater la recrudescence de nombreuses attaques ciblant les particuliers mais aussi les entreprises et les administrations. Elles visent à obtenir des informations personnelles afin de les exploiter pour arnaquer, portant préjudices aux internautes. Internet est un espace de liberté où chacun peut communiquer et s'épanouir. Les droits de tous doivent y être respectés, pour que la « toile » reste un espace d'échanges et de respect. Pour remédier à ces pratiques malsaines, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) et la Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI) créés par les pouvoirs publics sont à la disposition des populations victimes de toutes les formes de criminalité sur internet. Une vaste campagne d’arrestation des escrocs est initiée par les services compétents au début de cette nouvelle année afin que les victimes soient remboursées. Alors nous exhortons toutes les victimes de différentes sortes d’arnaque qui ont des preuves probantes à nous contacter pour déposer plainte. Une seule adresse pour signaler que vous êtes victimes d’une arnaque.
ADRESSE MAIL : oclcticbefti@cyberservices.com
2. OCLCTICBEFTI le 15-01-2018 à 17:11:42 (site)
Il nous a été donné de constater la recrudescence de nombreuses attaques ciblant les particuliers mais aussi les entreprises et les administrations. Elles visent à obtenir des informations personnelles afin de les exploiter pour arnaquer, portant préjudices aux internautes. Internet est un espace de liberté où chacun peut communiquer et s'épanouir. Les droits de tous doivent y être respectés, pour que la « toile » reste un espace d'échanges et de respect. Pour remédier à ces pratiques malsaines, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) et la Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI) créés par les pouvoirs publics sont à la disposition des populations victimes de toutes les formes de criminalité sur internet. Une vaste campagne d’arrestation des escrocs est initiée par les services compétents au début de cette nouvelle année afin que les victimes soient remboursées. Alors nous exhortons toutes les victimes de différentes sortes d’arnaque qui ont des preuves probantes à nous contacter pour déposer plainte. Une seule adresse pour signaler que vous êtes victimes d’une arnaque.
ADRESSE MAIL : oclcticbefti@cyberservices.com
Très belle après-midi à l’abri du vent pour la reprise
ce 4 janvier 2018 avec Guy.
4 km à Reynes autour de la Chapelle St-Paul pour 15 marcheurs.
Photos de Christian Dequier et Jacky.
A CUXOUS, ON NE PERD PAS LA TRAMONTANE
Elle était annoncée, elle était là… Mais le Vallespir, on l’a assez vu pour cet automne, donc nous partons comme prévu vers chez les Gabatches ( je ne sais pas comment ça s’écrit !!! ), et plus précisément vers La Tour de France. Nous sommes quinze, ce qui n’est pas arrivé lorsque nous avons évité la tramontane…
Nous arrivons au parking de La Tour de France vers 8 h 45, ça souffle modérément mais il fait plutôt froid : nous sommes tous bien couverts, pas de bras nus aujourd’hui. Ca monte tout de suite, sur une chemin goudronné ( il y a longtemps ), parmi des vignes plus ou moins entretenues, nous nous réchauffons vite. Lorsque la pente s’atténue, et que le chemin n’est plus revêtu, nous nous trouvons dans des espaces ( vignes ) clos de murs de pierres sèches élevés, qui suscitent des questions, restées d’ailleurs sans réponse.
Puis notre chemin devient herbeux et mieux abrité du vent, avant de revenir dans des vignes plus exposées ; nous passons sous une ligne électrique THT assez sonore sous l’effet de la tramontane, avant d’effectuer la traditionnelle pause casse-croute, puis apercevons le hameau de Cuxous, que nous atteignons peu après : nous avons marché vite ( trop… ) jusqu’ici.
Nous contemplons d’abord l’église ( Saint-Cyprien et Saint Corneille ) très ancienne ( X° siècle ) et le cimetière attenant, puis le château, imposant ouvrage médiéval crénelé sur deux de ses faces, très pittoresque, qui était lié aux châteaux cathares ( communication visuelle avec Quéribus ) qui est toujours habité. Nous y rencontrons un charmant bélier très affectif, qui nous emboite le pas lorsque nous repartons…
Un petit bout de route ( 200 m, parce qu’il n’y a pas le moindre petit sentier pour traverser le bois de Cuxous ), puis nous grimpons quelques mètres dans les ronces puis sur un bon chemin pour atteindre un autre chemin revêtu. Ici nous rencontrons le facteur ( en voiture ) qui, voyant le bélier avec nous, propose d’aller prévenir les habitants du château… Et nous le voyons revenir quelques minutes après accompagné d’une femme qui repart ( à pied ) avec le bélier en laisse, qui manifestement – il a bon goût - préférerait continuer avec nous.
Nous reprenons de suite un chemin qui nous mène d’abord à une très belle capitelle : c’est un peu comme un igloo, mais en pierre, voûté, avec une entrée très basse mais une douce température à l’intérieur. Puis nous atteignons la chapelle Saint-Martin, ouverte à tous vents et par conséquent peu agréable à l’intérieur. Comme l’endroit est assez propice, abrité de la tramontane, et en dépit de l’heure ( il est onze heure et demie ), nous décidons de manger auprès de cette chapelle.
Apéro ( un bon pastis de Michel ), petits coup de rouge, after eight et chocolats comme d’hab… tout va bien.
Nous repartons ensuite vers la descente, la sieste remise à plus tard parce que malgré le soleil, toujours présent, il ne fait pas bien chaud. Nous arrivons à une croisée de chemins, le groupe principal des filles part à toue allure ( dans la bonne direction ), ce qui donne envie aux mecs, moins pressés, de leur faire croire qu’elles se sont trompées… Echec complet, non seulement elles ne rebroussent pas chemin, mais elles ne s’arrêtent même pas ! Nous les rejoignons donc un peu plus loin, à l’abri d’un casot… et nous poursuivons la descente, par un très joli sentier balisé qui nous amène jusqu’au bord de l’Agly, avec une très belle vue sur Planèzes et sur la tour de Trémoine, habituellement bien discrète en dépit de son implantation au sommet d’une colline fort escarpée.
Promenade paisible le long de l’Agly, la tramontane est restée en haut. Comme nous arrivons à La Tour de France très tôt, nous commençons par visiter le village, qui n’offre rien de bien séduisant hormis ses remparts côté Rasiguères, puis nous décidons d’aller – en voiture - à la cave de Trémoine, à Rasiguères justement. C’est le moment d’acquérir de bons vins, dont le Cuchous ( c’est écrit comme ça sur les bouteilles ) : presque tout le monde en a acheté…
Retour sans souci, arrivée à Bages vers 15 h 15. Belle journée bien animée, certes un peu ventée, mais riche de découvertes : bien peu nombreux sont ceux qui connaissaient Cuxous et son château…
A Serralongue le 3 décembre 2017
avec Nicole pour les photos.
François et Guy à la pose et à la pause.
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