à la découverte du voisinage
LA MASSANE DEPUIS LAVALL
jeudi 17 octobre, 25 participants
photos d'Isabelle H.
Le Jeudi 17 Octobre 2019 avec Pierre
Notre Dame de la consolation
Fort Saint Elme
23 Participants
Photos de Monique B et de Pierre
La batterie de Taillefer
15 participants
Les photos de Christian
Les photos de Yves
Le Jeudi 10 Octobre 2019 avec Pierre
Sainte Colombe la Commanderie
Roc Majorque
23 Participants.
Photos de Françoise et pierre
Le Jeudi 10 Octobre 2019 avec Guy et Gérard.
D'Espira de l'Agly
à la Pinède de MONTPINS
7 + 19 = 26 Paticipants
Les Photos de Christian et Jacky .
1. Fanny39 le 11-10-2019 à 15:26:43 (site)
Très jolie photographie, Bon vendredi et excellent week end automnal avec peut être un peu de soleil
Le Dimanche 6 Octobre 2019
Journée Rando Challenge
à ESTAGEL.
Organisée par la Fédération Française de Randonnée.
17 Participants.
Les Experts . 3° de leur catégorie
Les Vaillantes : 10° de leur catégorie
BRAVOS
Les Gazelles et le caribou
Félicitations à tous
pour leur participation.
1. Fanny39 le 08-10-2019 à 11:29:50 (site)
Merci, Bon mardi et très bonne semaine en cet automne qui nous l'espérons sera tout de même un peu ensoleillé
Le jeudi 3 Octobre 2019 avec Pierre
Arles sur Tech
el Molinot,chemin des simiots, pin parasol
27 Participants
Photos de Pierre et Françoise
1. Fanny39 le 07-10-2019 à 11:32:19 (site)
Très joli, Bon Lundi et très bonne semaine en cet automne un peu ensoleillé
Jeudi 3 Octobre 2019
Las Canals à partir de Canohès
avec Guy.
14 + 6 = 20 Participants.
Photos de Christian D et de Jacky P
Le Jeudi 26 Septembre avec Alain
Chateau de VALMY - La Massane
9 Participants
Pour une première du Groupe 0 ou des confirmés ou des sportifs ...
Cela été une réussite - Départ 13 h 00 retour 19 H 00.
Bravos
Le Dimanche 29 Septembre 2019 avec MARCEL
Le Sentier des Grottes
de PRUGNANES
Les Photos de nos deux botanistes
IBP : 62
6 + 4 = 10 Randonneurs
Distance : 11.31 Km
Durée : 6 h 41 mm
Temps de déplacement : 4 h 11 mm
Temps de repos : 2 h 30 mm
Moyenne de déplacement : 2.8 Km/h
Temps ensoleillé
une température de 14° le matin et 25° l’après – midi
et une légère brise montant de la Vallée.
Pas pris la température dans les grottes.
Le Jeudi 26 Septembre 2019 avec Pierre
Maureillas
Vallon de Marie, Roque Courbe, Camp de la Perdrix.
20 Participants
Le Jeudi 26 Sptembre 2019 avec Gérard
Les Lacs de Millas
21 Participants.
Les Photos de Christian D.
1. Fafa_12 le 28-09-2019 à 16:55:25 (site)
bonjour
bravo pour la photo du jour passez un bon wk.
bises.
LIEUX A DECOUVRIR
NOTRE-DAME DE PENE - CALCE
Dimanche 22 septembre 2019
NOTRE-DAME DE PENE, PRIEZ POUR NOUS !
C'est une foule d'absents qui est au rendez-vous de la rando de ce dimanche 22 septembre. La rando prévue, à la Clape, a été remplacée pour cause de météo dissuasive... Mais la Clape, c'est près de Narbonne, et la météo à Perpignan est tout-à-fait bonne : tout au plus de « rares averses » après 14 h... qui d'ailleurs ne se produiront pas.
Peut-être est-ce une destination peu séduisante, Notre-Dame de Pène, le roc Redoun, Calce... Jugement mal fondé si c'est le cas. Bref, nous sommes trois, et nous nous intitulons spontanément « les escargots optimistes », histoire de montrer qu'on sort quand il pleut...
La rando commence à l'ermitage Sainte-Catherine, près de Baixas, nous y sommes vers 8 h 30. Le début est paisible, un peu dans les vignes déjà, puis petite montée vers les carrières, de gros blocs de marbre bordent la piste, un petit marcassin effrayé passe devant nous pour s'enfuir dans les pins... Puis la piste descend vers Espira de l'Agly, bordée de fleurs d'asparagus entre autres. Virage à gauche, nous nous trouvons sur un sentier qui chemine en direction de Cases de Pène, longeant par en dessous la crête du Roc Redoun et ses innombrables pylônes et antennes. Petit casse-croute habituel, au soleil, puis nous poursuivons vers Notre-Dame de Pène : descente et remontée vers l'ermitage et son escalier spectaculaire, parmi les cactus et les agaves.
Nous profitons de la vue, puis revenons sur nos pas avant d'attaquer l'ascension, rude, du roc Redoun : forte pente quelque peu caillouteuse, puis partie en dessous des falaises, puis dans une deuxième tranche de raidillon, nous passons par un trou de souris pour grimper au-dessus de la falaise... Et pour découvrir le panorama au nord du roc, sur toute la plaine du Roussillon et ses éoliennes. Passage rapide au sommet du Roc Redoun, et nous prenons le chemin en crête ( ce n'est pas un sentier ! ), bordé par des chasseurs bien inactifs, qui nous conduit en descente douce jusqu'à Calce, où table et bancs nous accueillent pour le repas, souvenir d'une rando mémorable faite ici il y a un peu plus de trois ans... Visite du village de Calce, remarquablement bien aménagé, avec les restes de son château, sa tour-horloge et son église presque invisible, dans des ruelles charmantes.
Puis nous repartons à travers les vignes, tout en picorant les grains de raisin restés des vendanges, et les figues trouvées ça et là sur le chemin. Nous sommes de retour à Sainte-Catherine vers 14 h 30, ce qui nous laisse le temps d'aller voir l'église de Baixas, grande nef gothique certes très remaniée mais très intéressante et belle, son remarquable et célèbre retable, mais aussi quatre autres retables dans ses chapelles... Nous avons donc aussi honoré la journée du patrimoine, avec le plus grand plaisir.
Belle rando en vérité, avec un temps idéal ensoleillé mais pas trop chaud, une végétation d'automne intéressante, et des observations géologiques non moins intéressantes sur ce roc de marbre dont est fait le sol de l'église...
Le Jeudi 19 Septembre 2019 avec Gérard.
Illes sur Tet - La fontaine Saint Jules
21 Participants
Les Photos sont de Christian D et de Monique B (Merci à eux)
Le 15 Septembre 2019
La Réserve Naturelle de Py
IBP : 74
13 Randonneurs 3 = 10
Distance : 12.160 Km
Durée : 8 h 15 mm
Temps de déplacement : 5 h 15 mm
Temps de pause : 3 h 00
Moyenne de déplacement : 2.5 Km/h
Dénivelé pur : 472 Mètres -
Altitude Mini : 989 Mètres
Ascension Totale : 712 Mètres.
Altitude Maxi : 1520 Mètres.
Altitude de Départ : 1059.5 Mètres.
Les Photos de Monique - Mais pas toute.
Temps couvert le matin avec 14 à 16° et ensoleillé l’après – Midi avec 18°
ET PY ALORS ?
La Première rando de cette saison 2019-2020, dans la Réserve Naturelle de Py ;
nous sommes treize au départ, mais nous ne savons pas vraiment où nous allons…
A Py, certes, dans la réserve ; mais sur quel parcours, quelle dénivelée, quelle longueur, quelle difficulté ?
Tout est écrit dans le programme, mais la lecture est un exercice difficile…
Du reste, ce n’est pas la rando prévue, celle que nous allons faire, mais nous n’y perdrons pas au change.
Long trajet automobile pour atteindre Py, petit village sympathique ( et accueillant ),
à flanc de montagne, sur la route étroite et tortueuse qui mène au col de Mantet : nous y parvenons un peu avant 9 h ½. Dès le départ, hésitation : vers le haut ou vers le bas ? En mettant la carte dans le bon sens – c’est plus clair que le GPS – nous finissons par tomber d’accord, et partons en descendant…
Première traversée de la Rotja, que nous allons côtoyer toute la journée, sur un petit pont, et nous attaquons la montée, à l’ombre ( c’est le versant ouest ), sur presque 300 m de dénivelée, casse-croute compris vers 10 h ½, sur un beau chemin ancien empierré qui a connu la Retirada, puis le chemin court à flanc jusqu’à Cantapoc et le ruisseau de Salettes.
Et voilà l’embranchement qui permet le « petit tour », c’est-à-dire le retour à Py par l’autre rive. Plus ou moins collectivement, nous avons choisi de faire le grand tour, qui bien sûr ne correspond pas à ce qui était dit dans le programme, à la difficulté près. Donc nous entamons une deuxième tranche de montée bien soutenue, toujours à couvert, pour 200 m de dénivelée nouvelle, puis une nouvelle phase de sentier à flanc, surplombant hautainement la Rotja, en direction du Pas de la Rotja. Mais pour redescendre à la Rotja ( ne vous étonnez pas de ces répétitions, la Rotja, plus ou moins proche, est omniprésente ), il faut redescendre ; et ça descend fort. Nous atteignons ainsi le ravin de Sola ou de la Collada Verda ( phonétiquement, la couillada verda ) et son torrent, que nous franchissons non sans difficulté en croyant d’abord que c’est la Rotja… Mais non, une fois remontés de l’autre côté, nous trouvons la vraie Rotja, nettement plus conséquente et très bas en dessous de nous : le balisage a rendu l’âme, s’il a jamais existé ici, et nous devons chercher où et comment rejoindre ce torrent furieux, avant même de se demander où et comment on le franchira.
Mais enfin quelqu’un aperçoit un cairn en contrebas, puis un autre sur l’autre rive : pas de doute, il faut passer par là… Petit passage de descente fort difficile, et nous voilà au soleil au bord de la Rotja ; il est plus de 13 h… Bien que certains aient déjà ôté leurs chaussures pour traverser, d’autres font valoir qu’il serait mieux de manger au soleil, et ils ont gain de cause à juste titre. Repas donc, assez rapide puis, au grand dam des amateurs de sieste, la traversée s’amorce, d’abord en « mouille-petons », puis sans enlever les chaussures, la profondeur permettant de passer chaussé.
Et dès l’autre rive, le sentier reprend en forte montée, toujours sous bois et à l’ombre ( eh oui, le soleil a tourné entre temps !!! ). Et ça remonte, ça remonte, ça remonte… Pas énormément, ça redescend entre temps, mais on a l’impression de monter sur des kilomètres tandis qu’on ne descend que quelques mètres ! Ca me rappelle les balades en vélo dans mon jura natal ou les sorties au ski : une demie heure de montée, une minute de descente ! Et voilà, nous suivons nonchalamment ce sentier sinueux dans les deux sens, quelque peu interminable. Enfin, vers cinq heures, ça se met à descendre pour de bon et nous arrivons vite à Py, où nous échangeons quelques bribes de bavardage avec des habitants très sympathiques… Un petit coup d’œil à l’église - très ancienne - pour certains et reprise des voitures pour un retour quelque peu bouchonneux de Prades à Marquixanes, ce qui nous vaut une arrivée à Bages au-delà de 19 h 30…
Belle rando assurément, dont la difficulté correspond bine à la cotation, et qui paraît plus longue que ces 12.160 km mesurés. Quant à la dénivelée ou Ascension totale, elle dépasse 700 m
( voir ci- dessus), pour une dénivelée nette de 472 m, c’est dire si les montées - descentes du retour sont redoutables… Groupe intéressant peu masculin ( trois seulement ) constitué des habitués du club auxquels s’est fort bien intégrée une nouvelle recrue bienvenue.
JEUDI 12 SEPTEMBRE
AVEC FRANCOIS, AUX " TROIS MAS " ( VESPELLA, SANT-MIQUEL, XICA )
Le Jeudi 12 Septembre 2019 avec Pierre
34 Participants
Balade de reprise du Boulou à Saint Jean Plas de Corts.
La dernière rando du programme d'été, logiquement la plus difficile... 1° septembre, ça rappelle certain 2 septembre au Canigou ! La météo, pour le moins, n'est pas favorable : « rares averses » ( mais à 90 % de probabilité ) de 11 h à 14 h, puis « risque d'orages » à 100 % : pas très engageant.
Mais nous sommes huit, de nouveau : un seul changement, Simone est remplacée par une autre Isabelle, invitée pour la circonstance, amie d'Isabelle ( celle de Montescot ) : deux Isabelles et deux Moniques, c'est commode ! Il faut se lever tôt : le départ de Bages est fixé à 5 h 45 ( !!! ), et tout le monde est là à l'heure. Il fait nuit, bien sûr.
Long trajet de deux heures pour arriver enfin au pied de feue la station
d'Err-Puigmal ( il reste encore les pylônes des téléskis, mais les câbles ne sont plus sur les poulies ; il reste aussi les barrières anti-congères, avec des trous... ). Le temps est couvert, la température est fraîche (10°), nous partons à 8 h. Petit décrassage pour se mettre en train sur une centaine de mètres, puis nous commençons à monter par un sentier assez large ; nous avons choisi de ne pas monter par le sentier « normal » fort pentu, nous reprenons donc vers la droite une ancienne piste qui montre des marques de balisage ; ce balisage conduit à un sentier qui paraît monter régulièrement dans la prairie et les rhodos ( défleuris bien sûr ) et les myrtilles : eh oui, c'est notre première bonne surprise, il y a des myrtilles et des airelles ici ! Mais le balisage est si économe que nous perdons le sentier ( qui disparaît d'ailleurs tout seul ) ; qu'à cela ne tienne, nous continuons à monter en lacets... La pente s'accentue, l'espace disponible pour faire des zigzags se réduit, et ainsi on arrive à monter tout droit ! C'est le moment de faire la pause casse-croute. Cependant d'abord un seul en ombre chinoise sur la crête, puis une douzaine d'isards galopant près de nous apportent de la distraction et du plaisir, ainsi que des marmottes ( il y en aura davantage cet après-midi ). Moyennant une reprise en main de l'itinéraire, nous retrouvons des pentes plus accessibles, puis nous trouvons enfin le chemin qui suit la crête, celui que nous voulions prendre à l'origine, bordé ça et là de petits tas de grêle, signes d'un probable fort orage hier.
C'est d'abord plus peinard, ça descend même un peu ; puis le chemin devient un sentier qui suit la crête, qui elle-même est parfois rocheuse, et oblige à redescendre sensiblement... Et puis, sur cette crête, il y a du vent... Ni aussi froid ni aussi fort que la tramontane du Madres, mais vent tout de même. Enfin nous arrivons au pied de la pointe du Puigmal, et là, ça monte irrémédiablement et diablement tout court... Jusqu'au sommet, bien aéré, où nous arrivons, un peu échelonnés, entre 11 h 30 et 11 h 45 : nous avons donc mis moins de quatre heures pour atteindre le sommet, c'est bien mieux que les prévisions ! Nous ne sommes aujourd'hui que trois septuagénaires ( la moyenne d'âge est bien descendue ! ) bien contents de ce résultat.
Le temps est devenu très menaçant, du haut de notre perchoir nous apercevons des averses sur presque toute la Cerdagne ! vite, les photos et, malgré une petite frustration pour le panorama ( disparu à ce moment ), nous repartons vers la descente, sous quelques gouttes de pluie, conscients qu'il est préférable d'effectuer cette partie de descente difficile avant qu'il ne pleuve fort, et pendant que nous sommes chauds : il n'est pas encore midi,nous mangerons plus bas...
Mais en fait, la pluie cesse très vite et le temps se dégage tout de bon, révélant une partie de ce panorama que nous avons dû délaisser ! Nous achevons la partie de descente difficile, et trouvons un endroit très propice pour manger...Comme d'habitude, friandises en fin de repas... Pas de sieste, il fait froid, nous sommes encore couverts...
Descente d'abord plutôt tranquille, sur la crête ; il fait maintenant du soleil, la vue est dégagée, les couleurs très picturales ; quelques escarpements rocheux sans difficulté ; deux aigles ( reconnus tels ) nous accompagnent, dont un en dessous de nous ( nous le voyons donc par-dessus ),les isards et les marmottes se manifestent de loin en loin. Nous atteignons le point où nous avons rejoint ce chemin ce matin, et continuons jusqu'au sommet d'un téléski dont les câbles s'entremêlent et trainent jusqu'au sol : quelle tristesse de voir de telles installations à l'abandon ! Nous continuons de descendre, mais désormais le long du téléski : c'est un peu plus pentu, mais il faut quand même descendre ! Après le bas du téléski, nous descendons dans la prairie, en zigzags variés selon l'état de nos abattis : petits pas en travers, voire à reculons pour nos deux Moniques, plutôt pleine pente pour Laurent, jusqu'au bas des pistes où nous prenons un ancien chemin devenu ruisseau pour rejoindre la route. Alors, plutôt que de remonter pour retrouver le sentier, nous suivons la route, qui descend en très faible pente, au grand plaisir de la plupart d'entre nous, il faut bien le reconnaître. Et nous retrouvons les voitures vers 16 h.
Très jolie rando, assez rude pour nos vieux os ( je parle pour les septuagénaires ), intéressante ; mais le trajet en voiture est très long. La météo nous a été favorable, prouvant encore une fois que les prévisions doivent être interprétées... Le groupe, devenu stable, fonctionne très bien, notre invitée Isabelle y est entrée avec une gentillesse exemplaire, comme si elle était là depuis toujours.
les photos sont d'Isabelle D., Monique B. et Monique C.
LE COL MITJA
Pour la deuxième rando d'été, le Col Mitja, la météo s'est enfin montrée favorable ; on peut même dire que c'était parfait : soleil, vue, température modérée, peu de vent... quasiment idéal.
Nous étions huit cette fois-ci, en parité parfaite : quatre hommes, quatre femmes, quatre septuagénaires, quatre plus jeunes... Six au départ de Bages à six heures, deux en provenance directe de La Cabanasse, on se retrouve comme prévu à 7 h ½, près de la belle petite église de Prats-Balaguer. Très fréquenté, ce village, les sources d'eau chaude ont du succès !
Nous démarrons donc vers 8 h moins le quart, par la traversée du village ( après une petite hésitation ) et un fier raidillon qu'on aurait pu éviter... Nous voilà donc échauffés dès le castel, mais la piste, puis le sentier sont en pente douce. Nous atteignons le plan d'eau, où il y a du monde et des voitures ( il parait pourtant que la piste n'est pas très confortable ), cherchons un peu le chemin, et nous atteignons un petit plateau en même temps que le GR 10. Là, ça change : violente montée sur un sentier peu stable... Enfin un replat se présente, nous en profitons pour casser la croûte, bien installés au soleil, il est un peu plus de 9 h ½.
Nous repartons un peu avant dix heures, le sentier est inconfortable, en dévers et irrégulier, mais assez peu pentu, à travers bois, jusqu'aux collets : nous sommes déjà au-dessus du Coucouroucouil, à l'altitude voisine de 2000 m ( certes, les fortes pentes, c'est dur, mais ça permet de monter rapidement... ). Il en reste un peu plus de 400, mais le col nous apparaît, apparemment pas très éloigné... Nous poursuivons donc, d'abord par le sentier ( le GR 10 toujours ) puis, comme la pente s'accentue vivement, nous suivons la piste qui monte plus sobrement. Sur la fin nous reprenons le GR, un peu plus accueillant, qui nous conduit au col, entre le puig Gallinas et le puig Redoun... Il est presque midi, voilà nos 1060 m de dénivelée avalés, non sans mal, mais finalement dans un temps très satisfaisant.
Nous profitons du panorama et de cet espace singulier du col Mitja, large ouverture à l'ample courbure entre les deux pics, dont la face opposée à celle où nous sommes montés descend brutalement vers le ras de la Carança et le refuge éponyme.
Il est temps de manger, nous nous installons justement au début de la pente côté Carança, pour se mettre à l'abri du vent, toutefois pas très violent. Pour la sieste, lieu idéal : c'est plat, herbeux, des nuages sont venus voiler un peu l'ardeur du soleil... Du reste, nous prenons le temps d'admirer ces nuages qui se forment et se dissipent continuellement, déchirés au-dessus de nous, parties blanches et parties grises, formés en cumulo-nimbus sur l'horizon, puis devenant menaçants sur la Cerdagne...
Nous repartons vers 13 h 30, par le même chemin, la pente étant aussi rude en descendant qu'en montant, et même en restant sur la piste jusqu'aux collets. Là, il était prévu de descendre par l'autre côté du Coucouroucouil... Il n'y a pas de sentier franchement marqué, hésitation, on commence la descente par la piste, puis on prend une vague trace pour repasser de l'autre côté, et nous finissons par trouver un sentier ( où se trouvait autrefois une piste bien affirmée ). Ce sentier commence par descendre paisiblement, c'est toujours boisé, puis commence à offrir des séquences de forte pente, puis il ne reste que la forte pente, mais le sentier reste joli et plutôt agréable. Virage à gauche accentué : nous arrivons au-dessus de Prats-Balaguer ; encore 200 m à descendre, nous en avons plein les pattes et les genoux grognent de plus en plus... Mais le sentier reste obstinément joli et pentu jusqu'à la piste que nous retrouvons tout près de Prats-Balaguer : nous y marquons une pause, de plaisir plus même que de fatigue : plus de mille mètres de dénivelée dans les deux sens, ça ne nous arrive plus guère, et il est agréable de constater que c'est encore possible sans être totalement épuisés.
Très belle journée donc, grande satisfaction au plan physique, groupe très agréable,tous les ingrédients d'une belle rando.
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