à la découverte des environs
LE PLATEAU DE SEQUIERES
( TARERACH )
dimanche 5 janvier 2020 - 12 participants
Première rando de l'année 2020... Ca commence mal : à 7 h, coup de téléphone : l'animateur prévu, Guy, atteint d'une vive douleur au pied, ne peut pas envisager de marcher... Mal réveillé, il faut réagir : la rando est maintenue, on verra comment.
A l'heure du départ, nous sommes douze, il fait très beau, avec un peu de tramontane ; trois des présents ont déjà fait cette rando ; après un regard sur la météo, nous décidons d'y aller, les prévisions de vent étant modérées.
Tarerach n'est pas un village bien connu chez nous : deux routes permettent d'y aller, nous choisissons celle par Vinça. Nous y arrivons un peu avant 9 h.
La rando telle que décrite sur l'Indép' se termine, paraît-il, par une descente très accentuée qui nous pousse à la faire « à l'envers » : ça ne simplifiera pas la reconnaissance de l'itinéraire, et le premier résultat est que notre rando commence par une montée vertigineuse ! 240 m de dénivelée pour 800 m de distance horizontale, ça fait une pente moyenne de 30 % !!! Nous parvenons ainsi au roc del Gotier, appelé aussi roc de l'aigle, nous saluons des chasseurs ; nous avons en face, côté sud, le roc del Cucut, qui apparaît comme une tour...
Nous continuons à monter, mais cette fois-ci, raisonnablement, pour atteindre 800 m et un bois de cèdres ( bord de la forêt domaniale du Fenouillèdes ) où nous cassons la croute, assez longuement d'ailleurs ( il est un peu plus de 10 h ). Puis nous repartons, en descente cette fois, vue sur Campoussy juste face à nous, Prats de Sournia à droite et Rabouillet à gauche. Nous parvenons à un carrefour proche d'un dolmen que nous trouvons assez facilement : joli dolmen mais qui a perdu sa dalle de couverture.
Nous continuons à descendre pour arriver en vue des ruines de Séquières où nous arrivons juste à midi : Très belle ( quoiqu' éventrée) église préromane, qui pourrait bien dater des Templiers, et grosse bâtisse carrée - probablement une sorte de château - dans un lieu enchanteur, vaste panorama avec vue sur la mer et sur les villages alentour. Nous y mangeons, puis sieste au soleil...
Nous repartons vers 13 h, vers l'est, sur le plateau parsemé de belles maisons, en direction du col des Auzines, mais à la suite de plusieurs erreurs de repérages et de la confiance excessive dans les choix du président, nous partons du mauvais côté... L'incident est minime : 500 m à effectuer dans les deux sens sur la route, et nous retrouvons le bon chemin, qui nous ramène paisiblement aux voitures.
Le retour se fait par la route de Montalba et un arrêt au Couvent pour acheter du pain...
Très belle rando, par très beau temps ( nous n'avons senti le vent qu'au roc de l'Aigle ) avec un groupe qui se réjouit de la bonne intégration de nos nouveaux membres.
photos de Monique B. et Isabelle D.
Le Jeudi 19 Décembre 2019 avec Pierre
Laroques des Albères
Mataporcs
X participants
Les Photos de Françoise.
Les Photos de Pierre ---> ICI
1. gegedu28 le 23-12-2019 à 14:18:57 (site)
Bonjour les randonneurs,
Ces cabanes de pierres sont magnifiques.
Est-ce du shiste ? (Pierres d'ardoise)
Dans les Monts d'Arrée, les ardoisiers avaient des cabanes identiques à celles-ci.
Bon NOEL et BONNE ANNEE à vous tous.
Gégédu28
avec Alain le jeudi 12 décembre 2019
CHATEAU D'ULLTRERA ET ROC DE LES MEDES
6 participants, 10 km, dénivelée 700 m
photos de Sylvie et Alain
Le Samedi 8 Décembre 2019 avec Pierre.
Villefranche de Conflent
Le petit Fortin, la Redoute et le Cortal
14 Paticipants.
Photos de Jean - Jacques.
Les Photos de Pierre ---> ici
Le jeudi 5 décembre 2019 avec Gérard
Bages - la LLANTI
11 participants de tous les groupes confondus.
8.493Km pour une durée de 2 h 34 mm
avec une moyenne soutenue de 3.3 Km/h
Un temps bien couvert et 2 gouttes de pluie.
Pas de photos mais... Le Parcours.
Les randos du mardi
LE SENTIER DES HISTOIRES
FOURQUES
le 3 décembre 2019 - 11 participants
photos d'Isabelle H.
LES TRESORS CACHES DE REYNES
Encore un coup de la Tramontane ! C'est à l'île Sainte-Lucie que le programme destinait cette rando du dimanche 24 novembre... Mais voilà : tramontane à plus de soixante à l'heure, à Sainte-Lucie, ce n'est pas folichon. Alors la rando a été remplacée par une autre, pas très enthousiasmante a priori, même pour son animateur, à Reynès. Mais, ô surprise, non seulement le temps était idéal ( grand soleil, pas un souffle de vent ), mais la rando a révélé de nombreux trésors, non pas cachés mais oubliés, avec un Canigou d'une blancheur exquise et, il faut le dire, rare.
Nous sommes huit au départ... C'est peu ? non, compte tenu des circonstances, oui assurément tant cette rando s'est avérée merveilleuse. Elle commence, au Pont de Reynès, assez benoitement comme prévu ; mais nous sommes vite hors des zones habitées, sur un sentier plutôt agréable, en pente douce, dans un espace boisé mais ouvert et ensoleillé ; nous avons vite chaud, le sentier nous amène au sommet d'une colline dite serrat Cantaire, où le massif du Canigou nous apparaît comme une immense meringue couverte de crème Chantilly. Nous continuons jusqu'au mas del Collet, à l'heure de la banane... Puis descente assez rapide, un petit pont étroit sans garde-corps et nous arrivons au centre de Reynès. Nous remontons de l'autre côté, sur une petite route, jusqu'à un col où nous trouvons un très ancien chemin empierré en pente douce. Nous y trouvons, sur la droite, un sentier fort pentu qui mène à une cascade ( déjà rencontrée lors d'autres randos, mais oubliée depuis : en fait, cinq d'entre nous descendent ce sentier glissant, pour atteindre cette très belle cascade qui finit dans un petit plan d'eau couvert de feuilles multicolores et de reflets...
Les trois autres poursuivent le chemin empierré, et nous finissons par nous retrouver au pied du mas Casals, imposant ensemble de bâtiments en pierre au milieu de nulle part... Suivi d'un petit pont superbe de verdure. Le chemin remonte ensuite vers le mas Santol, nous faisons un petit aller-retour vers le fameux Chêne-liège, imposant vu de près, qui incite à l'humilité du haut de ses trois siècles d'existence. Nous passons un peu plus loin sur un autre vieux pont ( lui aussi rencontré lors d'autres randos ) doublé par un pont moderne, près du « moulin », avec au passage une boîte aux lettres faite d'une ruchette toute décorée d'abeilles... Et nous atteignons ainsi le col de Bossells, lieu de passage entre Céret et Reynès. Nous poursuivons sur quelques centaines de mètres, jusqu'à une vigne qui nous paraît propice pour le repas, au soleil, dans l'herbe, avec Riesling grand cru en apéritif...
Petite sieste, observation d'insectes, notamment d'un « diablotin » très singulier avec ses cornes... Et nous repartons pour la descente, sur une large piste puis même sur la route, un peu longue il faut le reconnaître...
Très agréable rando inattendue, temps exceptionnel, vue sur le Canigou enneigé non moins exceptionnelle, couleurs d'automne en continu, groupe très homogène, intéressé et agréable, en résumé une excellente journée pour tous.
Le Jeudi 21 Novembre 2019 avec Pierre
VIVES - Les Calcines
35 Participants
Toutes les Photos ----> ICI
1. Fanny39 le 24-11-2019 à 10:32:27 (site)
Merci pour ces photographies, Bon Dimanche et très bonne semaine en cet automne hiver 2019
Le Dimanche 17 Novembre 2019 avec Gérard
Le Pic des Salines
11 Randonneurs
IBP : 73
Durée totale : 7 h 38 mm
Distance : 10.660 Km
Temps de déplacement : 4 h 49 mm
Temps de Pause : 2 h49 mm
Moyenne de déplacement : 2.4 Km/h
Temps magnifique avec une température de 4° le matin
et 10° en moyenne et 21° à midi au soleil.
Les Photos de Jean - Jacques, Gérard et Laurent
LE PIEGE DES TRABUCAYRES
Encore une bonne surprise ce dimanche matin 17 novembre : malgré une météo incertaine et froide, nous sommes onze, cinq hommes et six femmes échelonnés sur vingt ans d’âge, pour essayer de gravir le pic des Salines…
Y aura-t-il de la neige ? Nous serons vite renseignés : dès que le sommet apparaît, à la sortie de Bages, nous savons qu’il y aura de la neige : c’est blanc.
Hésitations et contours dans Céret, pour trouver la route de Fontfrède, puis la longue route sinueuse et étroite… Nous arrivons un peu avant 9 heures ; il y a déjà de la neige à Fontfrède, mais personne ne manifeste un désir de renoncer. Immédiatement après nous arrive un autre groupe de randonneurs de Perpignan, dont l’objectif est le roc de France… Nous les retrouverons un peu plus tard.
Nous partons sur un rythme soutenu pour se réchauffer, puis le rythme se stabilise. Lorsque nous atteignons l’embranchement du G.R. 10 et du chemin qui va aux Salines par la crête, l’autre groupe part sur celui-ci tandis que nous partons vers la grotte des Traboucayres : descente assez inconfortable et un peu déprimante ( il va falloir remonter ! ) dans une belle forêt aux feuilles jaunes ( principalement des châtaigniers ), puis ça se met à remonter brutalement : c’est alors qu’il apparaît que nous avons raté le sentier qui mène à la grotte… Discussion, hésitation, et un groupe de six ( dont quatre septuagénaires ) part à la recherche de ce sentier, les autres gardant les sacs.
Nous trouvons effectivement assez vite et facilement ce sentier : en fait, plusieurs avaient vu en passant soit la fontaine qui le signale, soit les marques rouges, mais – à contre sens – il y a une flèche marquée « cova ». Il faut dire aussi que dès cet endroit, la neige cache les départs de sentiers. Nous entamons donc la montée sur ce sentier, pente assez accentuée, sentier peu apparent sous la neige : nous suivons les marques rouges… Au droit d’une courbe ( le sentier est en lacets, 18 virages en épingle ! ) une forme de sentier descend dans un pierrier : pas de marquage, neige abondante dans le pierrier : nous choisissons de continuer en suivant les marques rouges… Et nous grimpons ainsi, nous grimpons… Le sentier est de moins en moins marqué, la neige de plus en plus épaisse, la pente de plus en plus accentuée, mais nous apercevons des rochers qui pourraient abriter la grotte… Jusqu’à atteindre une zone où nous n’apercevons plus de marque rouge, plus de sentier non plus, le terrain est très pentu et entièrement enneigé : il parait risqué de poursuivre… et pour trouver quoi ? Nous constatons que nos collègues ont essayé de nous joindre, mais le téléphone ne passe pas.
Nous redescendons donc, partie de plaisir pour certains, descente en courant et glissant dans la neige et les feuilles… Nous retrouvons le GR, puis nos sacs restés seuls au bord du chemin, et reprenons le cours de notre rando, il est midi moins le quart. A vrai dire, nous en avons plein les pattes, nous avons dû monter 150 m de dénivelée… Et ça monte, bien sûr ! A l’approche du col du puits à neige, nous apercevons le reste du groupe devant nous, et nous arrivons donc tous les onze au col, où un grand soleil nous attend pour nous réchauffer : nous nous installons pour manger au pied de rochers faisant face au soleil.
Une rasade de whisky
( Eh oui, Jean-Jacques arrose se 82 ans ! ) et , un bon repas au soleil font oublier la fatigue. Pour la sieste, c’est difficile : ici au col, il y a une vingtaine de centimètres de neige partout, Gérard en profite pour s’y rouler, mais ne s’y endort pas. Un nombre appréciable de randonneurs passe par là, dont le groupe qui est parti en même temps que nous, et qui redescend par où nous sommes montés, tandis que nous descendons par où ils sont montés…
Nous repartons donc, en direction du pic des Salines. D’abord une petite montée et redescente vers le Pas du Cavall ( on se croirait vers Vingrau ), puis remontée, par un sentier soit neige soit gadoue, voire flaques d’eau, que nous trouvons bien longue vers le pic, avec une vue superbe sur les deux plaines, Espagne et Roussillon. Il fait un temps splendide, la vue est très profonde dans toutes les directions.
Puis c’est la descente : toujours la neige, ça glisse beaucoup : de nouveau partie de plaisir pour certains, quasi-calvaire pour d’autres ! Peu à peu, l’air se refroidit, la neige regèle, ce qui n’arrange rien… Nous retrouvons le sentier qui vient des Salines et, immédiatement après, nous nous trouvons sur une piste – toujours enneigée – qui repart à l’opposé de notre destination : avons-nous encore raté le bon sentier ? Nous retournons sur nos pas sans trouver de passage significatif et, après échanges et lecture de carte approfondie, reprenons cette piste suspecte… Sur quelques décamètres seulement, parce que nous trouvons le sentier, qui d’ailleurs descend de nouveau brutalement, toujours enneigé… Et rejoint plus bas la piste. Cette fois-ci, nous la suivons aveuglément sans nous poser de questions ( ou plutôt sans y répondre ), et nous arrivons ainsi à la stèle, c’est-à-dire plus loin que les voitures…
Belle rando très animée, bien pimentée par la neige, par un temps splendide avec des panoramas remarquables ; groupe étoffé très agréable, beaucoup de bonne humeur et de gaieté, bonne dose de fatigue pour ceux qui ont suivi « la piste des Trabucayres », excellente journée pour tous, qui restera dans les mémoires sans aucun doute.
La Prose de François.
Toutes les Photos cliquez ----> ICI
Avec Marcel le 10 novembre 2019
MAUREILLAS : Tour Bel oeil, dolmen de Siureda et plus...
6 participants courageux
12.6 km, dénivelée 500 m
OPOUL DE BAS EN HAUT
Nous sommes huit ce dimanche matin 27 octobre, passés à l'heure d'hiver depuis quelques heures... Une heure de sommeil de plus n'a pas attiré davantage de participants, pas plus qu'une météo plutôt clémente, ni l'annonce d'une rando sans grande difficulté. La qualité remplace la quantité : sept femmes et un seul coq pour la basse-cour d'O-poules.
Le départ de la rando est en pleine nature, sur la route d'Opoul à Vingrau, au niveau du pont sur le Roboul. Première bonne surprise : malgré les fortes pluies du début de la semaine, le Roboul est sans eau ; il ne coule pas, en tout cas : mais nous verrons très vite que des bassins demeurent au sein de son lit... Précisément, la rando commence par le parcours du lit du Roboul : d'abord un lit alluvial, parsemé d'arbustes, mais bientôt un petit canyon taillé dans le rocher... Et nous sortons du lit pour emprunter ( enfin ! ) un vrai chemin, qui monte doucement. Il fait bon, le soleil est présent mais nous marchons - heureusement - à l'ombre. Petit sentier dans le bois, de nouveau un grand chemin, nous en profitons pour casser la croûte, mais nous le quittons à l'approche de la route pour éviter celle-ci. Il faut se griffer un peu les mollets, descendre sur des tas de cailloux pentus, et nous arrivons aux abords du village d'Opoul, que nous longeons par le Nord, pour trouver le sentier qui monte vers le château. Sentier irrégulier, qui se termine en marche libre à travers rochers et buissons, en côtoyant des ruches, pour atteindre le parking sous le château, près de la table d'Orientation.
Nous reprenons notre marche, en descente cette fois, pour contourner le plateau du château par la gauche, où de superbes panoramas se présentent à nous. Longue descente plutôt paisible qui nous amène à un agréable vallon ; il est midi et quart : nous nous arrêtons pour manger. Petite sieste, nous repartons à13 h ¼ pour atteindre la Vall Oriole, francisée en Belle Auriole, que nous traversons, accompagnés par les chiens du lieu. Et peu après, la porte étant entr'ouverte, nous entrons dans la vigne où se dresse le fameux Genévrier, donné pour millénaire. Impressionnant arbre, qui n'est pas d'une taille exceptionnelle pour un Arbre, mais énorme pour un arbuste qu'est généralement le genévrier, de forme superbe, au tronc superbe, qui donne envie de grimper sur lui, mais freine de lui-même cette envie tant on a l'impression de le violer si on se laisse tenter... Honneur aux possesseurs de cette vigne, qui ont laissé un vaste espace autour de lui...
Nous le quittons un peu émus et humbles, en repassant par la porte, parce que désormais une clôture protège tout cet espace. La piste nous mène au Mas Farines, puis nous obliquons vers la gauche pour redescendre en direction de notre point de départ. Nous y rencontrons des chasseurs très aimables qui terminent leur journée, descendons longuement, puis remontons longuement, dans un espace boisé plutôt accueillant, puis descendons enfin, sur la route, jusqu'aux voitures. En effet, il nous a paru plus raisonnable de ne pas redescendre par le canyon du Roboul, le risque d'y trouver un passage infranchissable à cause de l'eau paraissant devoir être évité.
Belle rando longue ( plus de 16 km dans cette configuration ) mais variée, avec quelques points spectaculaires, un temps très opportun et un groupe cohérent et réceptif.
Jeudi 24 octobre 2019 avec Guy et Gérard
16 participants
Les photos de Christian
Les photos d'Isabelle
Le Dimanche 20 Octobre 2019 avec Gérard
La Tour de TREMOINE
9 Randonneurs
IBP : 52
Distance : 8.900 Km
Durée totale : 4 h 47 mm
Temps de Mouvement : 3 h 11 mm
Temps de pause : 1 h 35 mm
Moyenne de déplacement : 2.86 Km/h
Temps de saison une petite pluie le Matin et à une heure de l’après – midi
Température comprise entre 20 et 23 °
Et un léger vent du sud
Les Photos d'Isabelle
LES ESCARGOTS OPTIMISTES ONT FAIT DES PETITS !
C’est la surprise de ce dimanche 20 octobre : malgré une météo très défavorable et même des gouttes un peu avant huit heures, nous voilà neuf au départ de la rando prévue ( dont trois « escargots optimistes » )… Ce n’est pas arrivé depuis plusieurs années ! Il est vrai que la destination de la rando était « la forêt du Miracle » !... C’est donc un miracle sans doute, la nature est si bien faite !
Mais ce n’est pas à la forêt du Miracle que nous partons : nous avons aussi, tous, consulté la météo, et il nous parait peu opportun d’aller
jusqu’à Prats de Mollo pour constater qu’il pleut : en restant à Bages,
on s’en serait aperçu. Non, raisonnablement – et après avoir consulté de nouveau la météo – nous avons choisi d’aller à Rasiguères, faire la rando qui avait été prévue il y a deux semaines « autour de Trémoine » ( à propos, c’est un jeu de mots sur la Tour de Trémoine, qui se trouve près de Rasiguères ).
Nous partons donc vers l’Agly, et arrêtons les voitures dans le village de Rasiguères ; le temps de se chausser, il se met à tomber des gouttes… chacun se couvre des capes et k-ways et nous partons par la rue des Bordes…
Nous comprendrons plus tard qu’elle s’appelle ainsi parce qu’elle s’ouvre sur un chemin qui devait conduire aux Bordes ( la Borde vieille et la Borde neuve ), qui sont des écarts de Lesquerdes.
Comme il nous faut choisir d’aller d’abord à la Tour ou d’abord vers les vignes, nous optons pour la seconde proposition, parce que le sol est mouillé, ce qui rendra le chemin de la Tour glissant…
Donc nous prenons vers la gauche, un sentier ombragé ( eh oui, il fait maintenant soleil ! ) fort agréable : on y rencontre d’abord une petite mare garnie de poissons rouges et d’autres poissons, puis une borne Michelin… Incroyable !? Mais vrai. Nous y trouvons aussi des beaux paysages, constamment dominés par cette Tour de Trémoine qui nous nargue… Puis nous arrivons dans les vignes, il est temps de casser la croûte. Il fait très beau, et même chaud, nous sommes maintenant tous en tee-shirt. Encore quelques hectomètres dans les vignes, puis nous redescendons sur une piste assez agréable, jusqu’à l’embranchement qui mène à la Tour.
Petite descente encore, jusqu’au cours d’eau ( le ruisseau de Trémoine ) qui est à sec, et que nous remontons sur quelques dizaines de mètres ( le topo dit « jusqu’à un gros cairn et un caillou violet », mais il y a tout juste un petit tas de cailloux, et la rivière charrie des cailloux de toutes les couleurs, sauf violet ! ). En revanche, il y a des marques jaunes immanquables ! Et nous voilà dans la grimpette annoncée… Grimpette, c’est peu dire : c’est très raide, chacun se demande comment il va redescendre ! Par bonheur, comme prévu, le sol a séché, ça ne glisse pas trop. Cent trente mètres de dénivelée, pente moyenne de 40 % !!! Et tout ça dans les chênes kermès et les ajoncs ! Excellent pour se retenir quand on glisse… Heureuse idée qu’ont eue certains ( et certaine ) de venir en short ! Mais nous arrivons tous au pied de cette grande Tour carrée, qui a encore sa voûte, entourée de restes de constructions assez étendues, mais inaccessibles de toutes parts.
Nous nous installons pour manger, ça ne manque pas de pierres pour s’asseoir… Mais avant même que nous soyons au dessert, les nuages menaçants approchent, et il nous faut choisir soit de rester à l’abri dans la Tour ( il y a la place, mais ce n’est pas très confortable et pas gai ) ou redescendre avant que le sol soit trop mouillé : c’est logiquement ce choix qui est fait, et nous attaquons la descente avec une extrême prudence, sous une petite pluie peu gênante qui cessera d’ailleurs avant que nous soyons au bas.
Finalement, pas de chute ni d’incident, nous retrouvons le cours d’eau sous le soleil revenu, tous crevant de chaud sous nos vêtements de pluie !
Fin de rando au soleil, nous retrouvons les voitures…
Très bonne journée pour tous, belle rando insolite dans un lieu très mal connu de la plupart d’entre nous. Comme d’habitude, les aléas du temps sont plutôt une source de bons souvenirs… Et les escargots optimistes ont fait des émules.
Pour ceux qui se demandent ce que c’est que ces escargots optimistes, voici leur histoire : lors de la rando de Notre-Dame de Pène – Calce, fin septembre, qui remplaçait, pour cause de météo défavorable, celle de la Clape, nous n’étions que trois, qui avaient formé une équipe pour la rando-challenge, à laquelle il fallait donner un nom : c’est ce nom d’ « escargots optimistes » qui fut retenu, non pas parce que nous ne marchons pas vite, mais parce que nous sortons les jours de pluie…
Ce petit article ... de François bien sûr.
Plus de Photos : Clic--------> Ici
Commentaires