Avec Pierre le 22 novembre 2016 ( en place du 27 )
Arles-sur-Tech, Jacouty, Pla Castagné, col d'En Gros.
environ 5h de marche - 14 Km
LE RETOUR DES MOUILLE-PETONS
C’est bien dans cette idée que les neuf fidèles présents ce vendredi 18 ont entrepris cette belle randonnée de la Desix, qui laissait de très bons souvenirs mais aussi la frustration de ne pas l’avoir achevée de manière satisfaisante. Donc nous avions prévu de traverser la Desix non pas à pied sec, mais en marchant dans l’eau ; ça ne s’est pas passé comme ça : certains ( la plupart ) ont traversé à pieds secs, mais d’autres ( ne les nommons pas ) y ont trempé plus que les pieds, involontairement…
C’est une première depuis longtemps : cette fois-ci , les hommes sont majoritaires ( cinq contre quatre ). Certes, les filles sont de qualité, mais à vrai dire, les mecs aussi… Au total, bien que ce soit Guy qui ait pris en charge cette rando, elle a été principalement menée par les filles, Dany en tête, Gérard et François se contentant d’approuver… Du coup, un rythme d’enfer, du 3,5 km/h de moyenne !
Mais revenons à cette superbe rando : le temps n’est pas superbe, nous n’avons guère vu le soleil, et reçu même quelques gouttes sur la fin. Départ un peu après neuf heures de Sournia, par le moulin, paysage de carte postale vivante, même sans soleil, reflets dans l’eau, oiseaux, couleurs d’automne aux érables rouges… Petite montée tranquille à flanc, puis sentier sympathique après un casse-croute traditionnel, pour arriver, par la voie romaine ( nous ne sommes pas n’importe qui ), à Campoussy, village méconnu d’une rare beauté, avec ses puits couverts, ses vieilles maisons fleuries et sa grande église romane, dont le chevet pourvu de contreforts dignes d’une cathédrale domine la vallée, dans laquelle nous descendons, non sans avoir jeté un coup d’œil au Canigou enneigé ( visible seulement sur une dizaine de mètres du chemin ).
La descente nous amène à un premier pont ancien à trois arches, auprès duquel nous mangeons ( sans apéro cette fois, et sans chocolat ( que d’étourdis dans ce groupe ! ) mais avec petits gateaux ). Puis, sans sieste, nous repartons vers la Desix et son pont romain tout proches, pont romain qui aurait été emprunté, d’après la légende, par les templiers de Bages se rendant à Courbous…
Nous remontons de l’autre côté sur un chemin qui ressemble aussi beaucoup à une voie romaine, jusqu’à un oratoire, puis redescendons jusqu’à la chapelle Sainte Félicité avec ses voûtes outrepassées ( c’est quoi, ça ? c’est des ouvertures où la voûte est plus large que le passage, comme souvent dans l’architecture orientale ). L’impatience de nous mouiller les pieds nous gagne, nous repartons vite vers la Desix – sans se tromper de chemin cette fois-ci – et arrivons au premier gué, qui n’est pas recouvert d’eau aujourd’hui, et passons tous sur les pierres, moyennant un ou deux pieds dans l’eau par mégarde. Quelques centaines de mètres plus loin, le deuxième gué, qui se présente à peu près aussi bien. Les quatre fille passent sans encombre, mais les mecs se montrent plus maladroits et vont tâter de la température de l’eau…
Nous entamons la dernière montée dans un concert d’aboiements suivi peu après de gouttes de pluie, éparses certes, mais qui font encore augmenter le rythme des filles qui ont peur de mouiller leurs beaux cheveux… Du coup, fin de la rando peu après 14 h 30… donc retour à Bages avant 16 h.
Avec Jean-Jacques le 15 novembre 2016
de Mosset aux 40 Croix.
Les nombreuses photos de Jean-Jacques et Christian
La vidéo de Christian ---> ICI
Données GPS de Christian ----> ICI
Le Mont Falgas avec François le 4 novembre 2016
A L’ASSAUT DU MONT FALGAS
En dépit des prévisions météo peu encourageantes, nous sommes neuf ( pas très neufs ) pour partir à la découverte du Mont Falgas : presque en parité, quatre hommes pour cinq femmes. Long trajet pour atteindre le lieu-dit « l’homme mort », quelques kilomètres avant le col d’Ares, pas d’indication du lieu-dit, pas de parking, ce qui nous impose une petite bouclette pour revenir dans le sens de la descente au point de départ théorique. Il est déjà presque neuf heures et demie.
Ca commence mal : il n’y a pas de chemin ; nous descendons donc à travers champ, puis nous trouvons le balisage : ici, c’est spécial, il y a un balisage sans chemin ! Nous en trouvons enfin un, bien bordé de clôtures, qui conduit droit à une ferme, avec encore une clôture… Il nous en faut franchir plusieurs, électrifiées de surcroît, puis descendre encore à travers champ, et enfin nous trouvons un sentier suivi et balisé, le long d’un petit ruisseau qui plonge ensuite sur notre gauche. Quel début de rando : nous avons mis une demie heure pour parcourir 200 mètres !!!
Mais désormais, nous sommes sur un chemin net et très agréable, d’autant plus qu’il y a du soleil. La descente continue, parfois pentue, jusqu’à un ruisseau – le torrent du Corral - : nous avons descendu 270 mètres… De l’autre côté, ça remonte ferme, à travers bois, puis la pente se radoucit et nous trouvons des tables en pierre auprès d’une fontaine ornée d’un petit bas-relief à l’effigie de la vierge, et nous en profitons pour casser la croute : et voilà un gâteau excellent qui tombe du ciel…
Nous repartons sans trop tarder, parce que nous sommes très en retard sur le planning prévu. Nous nous arrêtons cependant bientôt, car nous arrivons à Notre-Dame du Corral, lieu d’une grande beauté, avec une chapelle très intéressante et des bâtiments voûtés curieux, habités par poules, oies, cochons ( et même une cochonne, d’après Nicole ) et ânes, que nous visitons avec application.
Et nous reprenons la montée, cette fois-ci pour de bon : d’abord un petit raidillon, puis un grand morceau de chemin en pente douce, pour atteindre une vaste étendue de prairies et une crête dégagée, avant d’attaquer l’ascension finale… La pente se raidit à partir de 1300 m d’altitude, puis devient forte à 1400 m, avant de se radoucir sur la fin. Tout le monde peine, tout en admirant le panorama très étendu, mais un petit cocon d’herbe haute à l’abri du vent nous attend près du sommet, pour le repas, à cinquante mètres du sommet.
Finalement, nous avons bien marché, et tous sont arrivés en avance sur le planning prévu, nous décernons une mention particulière à Thérèse, qui nous dépasse tous de plus de six années…
Un petit apéritif bien apprécié ( Rivesaltes grenat Dom Brial, pas moins ), un autre gateau ( pudding, tout-à-fait de circonstance ) accompagné de palmiers et de chocolat au dessert, repas parfait… Le ciel s’est couvert, il fait un peu frais, quelques gouttes se manifestent ( pas même de quoi enfiler l’imperméable ! ), nous coupons court à la sieste et repartons : le sommet est matérialisé par une espèce de colonne courte, point géodésique espagnol, puis nous attaquons la descente, rapide jusqu’au col d’Ares, où nous faisons une pause « souvenir – émotion » avant de s’engager sur le « cami de la retirada »…
A l’entrée d’une vaste prairie occupée par un troupeau bovin fort étoffé, et trop préoccupés par ces braves animaux, nous prenons par erreur un chemin qui traverse le troupeau, qui se trouve contrôlé par un superbe taureau et qui contient de nombreux veaux ; après cette traversée « périlleuse », l’erreur est constatée, ce qui nous oblige à retraverser le troupeau ! Mais nous retrouvons notre cami de la retirada et continuons la descente sans souci, pour retrouver les voitures… Et de nouveau quelques gouttes de pluie qui s’intensifieront aussitôt que nous serons repartis.
Belle rando, variée, assez athlétique mais restant abordable à nos âges, quelques éléments de culture et d’ ambiance et convivialité de très bon niveau.
Les photos ainsi que la vidéo sont de Christian
Vidéo -----> ICI
Avec Marcel aux Salines le 30 octobre 2016
Photos de Monique
LES SALINES ET LE SOLEIL
Petit effectif ce dimanche 30 octobre très ensoleillé, en route pour les Salines… Peut-être les vacances retiennent-elles les grands-parents ? Il fait pourtant un temps de rêve, dès Saint-Jean Pla de Corts ( Bages est sous la brume ). Nous sommes treize, presque en parité : 6 hommes et sept femmes.
Le départ de Fontfrède est rude : ça grimpe ferme… mais pas longtemps, dans le bois de hêtres, de châtaigniers, quelques houx, puis à découvert, au soleil. Nouvelle grimpette pour gagner la crête ( la crette, pour certains… ), montée agréable avec une vue superbe et la brume de la plaine qui se dissipe peu à peu. Casse-croûte un peu avant la collada del estrabol, et reprise de la grimpette par le pas del cavall ( il y en a un autre au bout des crêtes de Vingrau… ) jusqu’au pic de Les Salines, point culminant de cette rando, vue exceptionnelle à 360°, le roc de France tout près, nous passons en Espagne.
Petite descente assez pentue, dans un environnement superbe de rochers et de végétation, embelli encore par des effets d’ombres et de soleil bas, le long de la frontière, jusqu’au coll del Pou, puis nous descendons franchement en Espagne jusqu’au sanctuaire de la Mare de Deu de les Salines, avec une jolie chapelle probablement romane, et enfin vers la font de les Salines, une autre Fontfrède, où nous nous installons pour manger.
Comme d’habitude, pastis à l’apéritif, chocolat, biscuits et même papillotes viennent concrétiser la convivialité de notre groupe… Une petite sieste pour quelques-uns, et nous repartons… Ca monte un peu, mais en pente douce supportable après le repas ( une petite grimpette quand même plus ressentie au milieu ) dans les châtaigniers ( toujours pas beaucoup de châtaignes, petites ) et nous retrouvons la frontière, le soleil et la vue sur la crête au-dessus de Las Illas, vue sur l’Espagne très profonde, probablement jusqu’à Figueres.
Une traversée à flanc nous ramène là où nous avons déjeuné ce matin, et la fin de la rando se fait par le chemin de montée, bordé de houx superbes couverts de boules rouges…
Avec Guy, photos et données GPS de Gérard ---> ICI
Le 21 Octobre 2016
Le circuit des Fontaines
St Laurens de Cerdans
et sa variante
9 Randonneurs
IBP : 50
Distance : 13.420 Km
Durée totale : 5 h 49 min
Temps de déplacement : 4 h 03 Min
Moyenne de déplacement : 3.3 Km/h
Température : 3° le Matin, 7° à midi et
une quinzaine de degrés l’après – midi
Très belle journée ensoleillée.
Nicole a ramassé quelques châtaignes et
retrouvée sa rondelle…
Claude a ramassé Ceps, trompettes de la
mort et coulemelles…
Les Autres ont pris l’air…
Le 07 Octobre 2016
La boucle du Mont CAPELL avec François
10 Randonneurs
IBP¨ : 66
Distance : 13.860 Km
Durée totale : 6 h 49 min
Temps de déplacement : 4 h 41 Min
Temps de repos : 2 h 07 min
Moyenne de déplacement : 2.9 Km/h
Température de 7° le Matin 25° à midi
et 20° l’après midi sous la frondaison
Très belle journée ensoleillée.
Données GPS de Gérard ---> ICI
Vidéo de Christian ---> ICI
Photos de Christian
LE MONT CAPELL DANS TOUTE SA SPLENDEUR
MAIS PAS DE CHATAIGNES…
Dix fidèles, ou gourmets, sont au départ du Tour du Mont Capell, ce vendredi 7 octobre ; nous pensons bien qu’il est un peu tôt pour les chataignes, mais il fait très beau, pas trop chaud, et l’envie de marcher l’emporte sur la gourmandise.
Départ assez rapide, parce qu’il fait frais ( 7° ) et que le début est assez paisible. Nous constatons vite que les chataignes, quand il y en a, sont petites et pas encore mûres. Première phase de montée avant la pause casse-croute, sur des tables-fantômes ( il n’y en a pas ) mais au soleil, puis nous attaquons la grande montée. Assez agréable toutefois, cette montée : ça grimpe, fort, mais jamais trop ; le panorama, avec Saint-Laurent de Cerdans en continu, est agréable, les callunes sont en fleurs… nous atteignons le sommet vers 11 h ½, vue superbe sur le Costabonne et la chaine du Puigmal, sur la Bassagoda, sur le roc de France et le roc Saint-Sauveur, sur le Canigou bien sûr, et sur la plaine, secteur de Saint-Féliu et ses éoliennes, et à plus de 180° sur l’Espagne.
Nous repartons vers midi, ça descend, nous marchons sur la frontière espagnole envahie de mouches sur quelques centaines de mètres, jusqu’à la borne frontière 455, où nous mangeons puis siestons comme d’habitude.
Reprise de la descente vers 14 h en direction de Coustouges, dont nous visitons la superbe église romane, dont aucune description ne peut représenter la beauté discrète et profonde. Nous traversons le village dont les rues ont, en guise de noms, des dictons ou des descriptifs, nous nous étonnons de la propreté des vitres de la Poste ( !... ), puis il faut remonter quelques minutes et nous rentrons dans le bois et l’immense châtaigneraie, en l’occurence totalement dépourvue de chataignes ( non seulement elles ne sont pas à maturité, mais il n’y en a quasiment pas ). Une petite halte au mas qui se trouve sur le chemin, en quête de fromages de chèvre, mais il n’y a personne… descente tranquille vers Saint-Laurent, fin d’une journée très agréable.
7 Randonneurs
IBP : 51
Avec François le 18 septembre 2016
aux alentours d'Ansignan,
les photos sont d'Isabelle.
LE BALCON DE LA PECHE ET L’ACQUEDUC
C’est la première rando de la saison, la tramontane est présente, et nous sommes treize à destination d’Ansignan… C’est où, Ansignan ? Eh bien, c’est à l’extrémité amont du lac de Caramany ; mais aujourd’hui, l’extrémité du lac est quelques kilomètres plus bas, tant il y a peu d’eau.
Une heure de route, par Estagel et Rasiguères ( la cave est fermée le dimanche ), un petit espace de parking au pied du départ du sentier : c’est parfait. On commence par une montée assez tranquille sur un agréable sentier, jusqu’à Trilla ; vous ne connaissez pas Trilla ? C’est pourtant un très joli village très propre, avec une petite église charmante, dans laquelle on découvre d’abord une vingtaine de statues de saints, de taille humaine ( et quelques autres plus petites ), puis une crèche très jolie, qui rappelle les crèches de notre enfance, et surtout un mécanisme d’horloge avec poulies et renvois d’angle purement extraordinaire.
Façade sud en plein soleil et à l’abri de la tramontane, pourvue de bancs : casse-croute idéal, on n’a pas envie de repartir…
D’autant qu’il faut alors emprunter une route, peu fréquentée du reste, qui conduit éventuellement à Trévillach, au rythme d’une voiture par jour… mais à l’abri de la tramontane. Enfin on quitte la route, pour un large chemin en palier, qui nous amène dans une zone dégagée pourvue de beaux figuiers et d’une vigne aux raisins énormes mais, semble-t-il, pourvue d’un système à explosions ( comme des coups de fusil ) pour éloigner les animaux, efficace aussi pour les humains… Et nous entamons la descente vers ce qui devrait être le lac. Sur la partie qui a encore de l’eau, il y a carrément des vagues qui moutonnent !
Descente au milieu des cèdres, des pins, des acacias, et arrivés en bas, le chemin se pare de panneaux menaçants interdisant fermement de poursuivre la descente, mais nous passons outre pour gagner un ancien petit pont qui est noyé quand le barrage est plein ( c’est ce qui justifie les interdictions ). C’est là que le repas est prévu, mais la tramontane contrarie un peu cette prévision ; nous finissons par nous installer quand même, et passer aux choses sérieuses, un peu éparpillés.
Mais pour la sieste, c’est foiré. Nous repartons, sur l’ancienne route déjà très envahie par la végétation et recouverte ça et là par des éboulements ; l’un d’eux l’a entièrement coupée, alors nous remontons assez tranquillement dans le bois, de nouveau à l’abri du vent, jusqu’à un dolmen ( dont j’ai oublié le nom ) où l’on retrouve les rafales.
Nous redescendons par un chemin très pentu et arrivons sur la route au débouché du pont sur l’Agly, et nous remontons jusqu’aux voitures, où nous posons les sacs, avan de reprendre la route avant de prendre à droite le chemin qui conduit à l’acqueduc ; nous traversons l’Agly et trouvons des vendangeurs de Syrah, puis nous arrivons à l’acqueduc romain : singulier édifice, pas très romain en vérité, qui est à la fois un acqueduc toujours en utilisation, et un viaduc, un chemin étant établi à l’intérieur du pont dans la partie qui traverse l’Agly.
Après les innombrables photos que justifient cet ouvrage, petite montée paisible jusqu’à Ansignan, nous y cherchons un bistrot en vain, nous montons jusqu’à l’église, fermée en dépit des journées du patrimoine, et redescendons finalement par un chemin sinueux qui nous ramène aux voitures.
Voyage de fin de saison dans le Cantal à Vendes,
du 25 Juin au 2 Juillet 2016.
DES CRETES, DES SENTIERS… ET BIEN D’AUTRES BONNES CHOSES
Le Cantal… du fromage, des volcans, et puis ? Nous partons ce dimanche 26 juin, par un temps assez frais, pour découvrir un peu de ce pays mystérieux. Nous sommes 41 sans compter Yannis ( qui compte beaucoup pourtant ! ), avec une Monique en triste état, qui doit de suite trouver une pharmacie : nous commençons donc notre voyage par une visite matinale de Perpignan. Très petit retard, on ne s’en apercevra même pas.
Autoroutes A9 puis A75, arrêt repas ( tiré des sacs, comme on dit ) au Caylar, juste en arrivant sur le premier Causse, rien moins que le Larzac, pas très chaud, du vent.
Nous repartons sur l’A75, que nous quittons à Saint-Flour, après un arrêt à l’aire de la Lozère, et une perspective lointaine sur le Plomb du Cantal. Route sinueuse et accidentée dès lors, par Murat et Riom-es-Montagnes, et nous arrivons en fin d’après-midi dans une vallée fort verdoyante où nous trouvons notre village, un peu en hauteur après Vendes, hameau de la commune de Bassignac.
Installation de chacun, puis repas très apprécié ( ça se présente bien sur ce plan ), puis une poignée d’entre nous qui ressentent le besoin de marcher et de s’aérer s’en va au hasard des chemins vers Vendes, bordés de délicieuses fraises des bois, et où l’on aperçoit déjà quelques girolles, avant de trouver aussi une grande fleur jaune que personne n’identifie sur le moment, pas même notre vénérée Monique B. : si j’ai bien compris, cette fleur est un doronic d’Australie.
Et avant dodo, nous essayons ( deux seulement ) la piscine, bien chaude et reposante…
Le lendemain ( lundi ) à 6 h, Simone est dans la piscine, à se croire en Finlande ou près d’un geyser… D’autres la suivent peu après, mais la Finlande s’est dissipée… Premier petit déjeuner, bien fourni. A 9 h, nous prenons connaissance de nos accompagnateurs, Claude, presque de notre âge ( un jeune, quoi… ) et deux autres plus jeunes, Maxime dit Max et Gilles, qui s’avèreront tous trois d’agréables compagnons. En route, à pied, pour la découverte de notre environnement proche, du côté de Bassignac et Vendes, retour par le chemin que nous avons emprunté hier soir.
Bon repas à midi – un aligot copieux - et nous repartons à pied, de l’autre côté, vers Jaleyrac où se trouve une superbe église d’époque romane qui, certes, mérite le déplacement, ce qui n’empêche pas que ce déplacement est fort long, au soleil ( ça, c’est plutôt bien, mais il y fait chaud ! ), avec beaucoup de route : nous revenons assez tard au village, certains bien fatigués. L’« apéro rigolo » tourne court, mais le repas est bon, suivi d’une soirée diaporama ou d’un match de l’Euro 2016.
Mardi, c’est journée continue : nous partons avec les pique-niques, vers Champagnac d’abord, où nous laissons la moitié du groupe pour poursuivre vers Sérandon où nous trouvons un autre guide, caricature de sportif à l’ancienne, qui devra subir de ses collègues cette méchante plaisanterie qui a fait beaucoup rire : « nous marchons avec les faucons pélerins et le vrai con de Lusignac »… Pour marcher, nous marchons… à plat, en pente, sur la route, sur les chemins, ça n’en finit pas. Par bonheur, en descendant vers la Dordogne ( qui se trouve là par hasard… ), nous tombons dans un immense nid de girolles qui, avant de nous régaler ( Sylviane et moi, excusez-nous ), ont le mérite de ralentir un peu la cadence et de varier le plaisir.
Nous ( le groupe des marcheurs ) mangeons à quelques centaines de mètres de la Dordogne, dans un lieu très agréable près d’un petit torrent. Mais après, il faut monter ! Nous retrouvons le car et Yannis à la Borie, exactement à l’heure prévue, qui nous ramènent à Champagnac où arrive quelques minutes après l’autre moitié du groupe aussi épuisés que nous, et visitons le musée de la mine, fort intéressant, riche en documents et objets de toutes sortes, avec un exposé et des explications données par une fille née pour la mine : moins d’un mètre cinquante de hauteur, mais la mine devait être fermée avant qu’elle soit née.
Et nous revenons paisiblement au village, pour un petit plouf dans la piscine avant le repas du soir, suivi d’un jeu musical très animé, opposant les Crêtes aux Sentiers, pourtant bien unis d’habitude : victoire des Sentiers, d’extrême justesse…
Mercredi, matin plus calme, il n’y a pas d’activité avant dix heures où commence le tournoi de Pétanque auquel participent je crois une vingtaine de joueurs. Pour la finale, il n’y a plus qu’une femme… Et c’est l’heure du repas.
Après midi, départ pour Bort-les-Orgues : le car nous emmène au sommet du puy de Bort, et nous nous partageons de nouveau en deux groupes, l’un sous la garde de Claude, l’autre en compagnie de Gilles et Max : nous commençons par descendre, dans un bois de feuillus très agréable, et nous arrivons dans un immense parterre de… pervenches à mon avis aussitôt contesté ( bien sûr il n’y a pas de fleurs ). Puis nous cheminons sur un très beau chemin bordé de murets, qui serpente au pied des orgues qu’on ne voit pour autant qu’à travers de rares trouées dans les feuillages. Nous sortons finalement de ce superbe bois, au niveau de quelques maisons plutôt cossues, puis nous remontons – assez raide – jusqu’au bord du plateau que nous longeons de belvédère en belvédère, ça et là un lys martagon ou d’autres fleurs, et finalement retrouvons l’autre groupe et le car, qui nous emmène alors au pied du château de Val, superbe château médiéval au bord de l’eau, où nous embarquons sur une sorte de bateau-mouche pour une croisière commentée sur la retenue du barrage de Bort, le plus important du cours de la Dordogne, avec 120 mètres de hauteur d’eau.
Commentaire étoffé du capitaine du bateau, juste brodé de quelques inexactitudes qui le rendent tout-à-fait charmant. Mais le voyage en vaut la peine, notamment parce qu’il laisse entrevoir ce que pouvaient être les gorges de la Dordogne ( c’est-à-dire plus de 150 m de profondeur ) avant la construction de ces barrages, du reste déjà anciens, Bort étant je crois le plus récent, mis en eau en 1952.
Le soir, karaoké… Le public est nombreux ( il n’y a pas de match ) et ardent, mais les participants rares ; je ne saurais me prononcer sur la qualité des chanteurs, mais au moins ils ont animé la soirée…
Jeudi matin, c’est au tour du Charlus de se faire grimper : marche sur la voie verte ( l’ancienne voie ferrée ), traversée d’un long tunnel ( le rythme de marche s’élève sensiblement, aïe la claustrophobie ! ), petite grimpette pour une vue superbe à 360° sur les alentours que nous commençons à connaître.
Après un bon repas, nous repartons en car, direction Auzers, et entamons ce qui aurait dû être la rando du Marilhou, et qui tourne court à cause d’un balisage parfaitement contradictoire. C’est donc plutôt détente dans le parc du château, très agréable d’ailleurs, avant la visite de ce château d’Auzers, visite émaillée d’un commentaire superbement humoristique, mettant en valeur toutes les jolies choses de l’intérieur du château, qui est habité.
Le soir, jeu « devinez qui je suis » en même temps que le premier quart de finale de l’Euro ( Pologne – Portugal )… No comment, ni pour l’un, ni pour l’autre.
Et nous voici vendredi, dernier jour… En route pour Salers, très jolie petite ville renaissance, offrant de belles maisons, de belles perspectives vers les montagnes alentour et une ambiance urbaine agréable. Emplettes gourmandes pour finir, avec comme conséquence un retard sensible sur le programme. Nous reprenons le car pour monter au col de Néronne où, de nouveau, nous nous partageons en deux groupes cette fois-ci très inégaux : tandis que la plupart reste sur place pour pique-niquer, treize marcheurs partent à pied vers le roc des ombres, par une crête très fleurie riche en lys martagon, avec arrêt pique-nique au buron de Rigal ( petit tas de ruines ). Le tour du roc des ombres proprement dit est superbe : de la vraie montagne ( à vaches, certes, mais avec tous les ingrédients ), fleurs ( anémones soufrées, trolles ), vue rapprochée sur les monts du Cantal ( puy Mary bien sûr, plomb du Cantal, puy Griou, puy de Chavaroche ), le tout dans une ambiance très sympathique avec nos deux guides Max et Gilles : en résumé, très bon moment pour ces treize.
Au retour, nous repassons vers le buron et retrouvons le reste du groupe venu tranquillement à notre rencontre, avant de retrouver le car et Yannis qui nous ramène au village. De suite, petit concert de cabrette ( c’est une sorte de cornemuse ) très agréable et pittoresque donné par Max, puis achats de fromages et charcuterie ( et un peu plus ) : les fromagers sont débordés, n’ayant jamais rencontré des consommateurs aussi avides que nous !!!
Repas de fête pour finir le séjour, avec un sac de croqu’en(s) aux myrtilles offert à chacun par le VVF, avant une soirée dansante couplée ( nombreux sont ceux et celles qui font la navette ) avec un autre quart de finale, qui voit l’élimination de la Belgique par le Pays de Galles.
Et nous voici à l’heure du retour, samedi matin : tout le monde est en avance, non pas pressés de partir de ce lieu où nous étions bien, mais avec un petit désir profond de se retrouver chez soi… Nous partons donc vers 9 h 10, et nous nous arrêtons dès Ydes pour nous approvisionner en vue du pique-nique de ce midi. Là il se met à pleuvoir, ce qui lave tous les regrets. La pluie s’arrête à la ligne de crête des monts du Cantal. Nous sommes en avance sur le plan de route, alors Yannis propose un petit arrêt au pied du viaduc du Garabit, particulièrement apprécié tant cet ouvrage est impressionnant vu d’en bas…
Nous pique-niquons dans l’herbe de l’aire de la Lozère, puis repartons pour Roquefort, où nous visitons la cave Gabriel Coulet ( très instructif ), avec de nouveau achats étoffés, puis c’est le retour pour de bon, arrivée vers 19 h 15.
Vendes et ses environs
au bord de la Dordogne
Musée de la mine à Champagnac
Croisière à Bort les Orgues
Le pic Charlus
Château d'Auzert
Salers
du col de Néronne au puy de Chavaroche
Balco à Bort les Orgues
Les fleurs de Monique
Belles fleurs des bois
Une formidable balade avec François et quelques
courageux jusqu'au Costabonne le 28 juillet 2016.
Les données de Gérard --> ICI
Les photos de Jean-Jacques.
Le COSTABONNE
12 Randonneurs
IBP : 128 le plus fort de la saison.
Distance Totale : 20.120 Km
Durée totale : 11 h 04 mm
Temps de déplacement : 7 h 28 mm
Moyenne de déplacement : 2.7 Km/h
Température de 16° le matin, 20° à midi pour 32° à Bages
Beau temps ensoleillé le matin et couvert l’après – midi.
LES CONQUERANTS DE L’INUTILE
Il ne fait pas encore jour, ce 28 juillet à 6 heures, à l’esplanade… Mais des ombres arrivent, qu’on n’identifie que de près : Guy a précédé tout le monde, et nous voici onze prêts à partir, en prenant en route Louisette, douzième.
Longue route très sinueuse, et nous voilà aux Conques de la Preste. A 7 h et demie exactement, nous encapons, 5 mecs et sept filles. Ca monte tout de suite, jusqu’au col Baix, puis vers le Pla de les Eugues, sur le sentier de la ronde du Canigou. Il fait très beau, le soleil nous rejoint mais le chemin est plutôt dans le bois, et la température idéale, 14°. Nicole commence à peiner, mais elle ira jusqu’au bout.
Première pause, casse-croute, vers 8 h et demie, au pied d’un éperon rocheux très joli. Et nous repartons, ça monte régulièrement sur le flanc de la haute vallée du Tech ( vue continue sur le Costabonne, plutôt lointain et pas dans la direction de notre chemin, jusqu’à la Porteille des Avets, sur la superbe crête des Esquerdes de Rotja. Le temps est toujours superbe, nous longeons les Esquerdes longuement, à faible pente, sur le versant opposé, c’est-à-dire avec une vue très étendue sur la vallée de Rotja, jusqu’au delà de Fulla, vue continue sur le Canigou et jusqu’à Prades.
Nous arrivons ainsi à la Porteille de Rotja, où nous retrouvons le versant du Tech et, ô surprise, des montées de brume dans la vallée du Tech. Petite descente à flanc, un peu escarpée, nous passons devant un curieux édifice, monument à la mémoire de marcheurs espagnols perdus ici un méchant jour, qui est constitué de tuyaux musicaux et de prises d’air pour faire de la musique les jours de vent… Puis nous franchissons le Tech, quelques mètres en aval de sa source, et remontons à faible pente jusqu’au coll del Pal : il est près de midi. Le versant espagnol est entièrement dans les nuages.
Nicole et Jean-Jacques restent avec un imposant troupeau de vaches, avec taureau et veaux très jeunes, et nous achevons la conquête du Costabonne par un raidillon désespéré… Il est midi et demie, nous avons mis exactement cinq heures, dont environ ¾ d’heure de pause. Au sommet se trouve un « livre d’or » que nous annotons soigneusement avant de le remettre à l’abri. Il n’y a pas de vue à cause des nuages, nous ne nous attardons pas pour rejoindre nos compagnons restés au col : à une heure moins le quart, nous sommes réunis, prêts pour l’apéro apporté par Michel… Quel plaisir que ce pastis après cinq heures de marche ! Le silence s’établit dès lors que tous mangent de bon appétit, mais le bruit revient avec l’arrivée d’une bouteille de crémant du Jura, venue jusqu’ici pour arroser la conquête du Costabonne, attendue depuis une quinzaine d’années par votre serviteur…
Juste une petite note triste dans ce moment : un jeune veau, probablement malade, n’a pas pu suivre le troupeau et s’est couché à quelques mètres de nous, sans doute hélas pour la dernière fois…
Une courte sieste, et nous nous remettons en route, sans enthousiasme tant ce lieu est agréable… Mais la descente va vite s’avérer somptueuse : ce paysage de la haute vallée du Tech va s’enrichir d’izards nombreux et de marmottes, d’abord lointains, sur le versant opposé, puis tout proches de nous. Paysage sublime mêlant rochers invraisemblablement fragmentés ( on dirait qu’ils vont s’effondrer sous nos yeux ), sapins, prairies, bruits d’eau ( on ne voit guère le Tech, mais on l’entend ) et izards, plus les humains que nous sommes…
Une pause à la Coma del Tech, petite maison où le sentier se rebrousse avant de continuer longuement à flanc de vallée, sentier très irrégulier encombré de rochers et de racines, ponctué par une chute spectaculaire de Sylviane et Louisette, sans conséquence fâcheuse, puis descente assez brutale vers le col de l’Ouillat et la cabane du même nom, avec Monique soudain marchant en chaussettes tant elle a mal aux pieds et tous les autres à la recherche de solutions pour atténuer les douleurs diverses ( mais bien partagées ) aux genoux ou aux pieds…
Longue pause auprès de cette cabane de l’Ouillat, sous prétexte d’un goûter qui ne sortira pas des sacs, devant cette stèle dédiée « aux conquérants de l’inutile » auxquels nous pouvons nous identifier, Jean-Jacques puis Cathy à la recherche d’un point d’eau qui n’existe plus.
Mais il faut repartir enfin, laborieusement : il reste théoriquement une heure de marche, quasiment sans dénivelée : nous allons mettre une heure quarante ! En effet, petite dénivelée globale ( la cabane de l’Ouillat est à 1640 m ), mais que de bosses et de creux ! Ca commence par un raidillon, puis une légère descente vers le Tech, une traversée du Tech mouvementée avec des séquences mouille-petons, remontée sur l’autre rive vers la serra mitjana, puis on recommence avec le ravin de Roques rouges, et ainsi de suite… C’est interminable : on aperçoit une clairière : ça doit être ici, le col Baix… Mais non, on repart dans le bois ; trois fois, quatre fois… Gérard part devant en éclaireur, puis votre serviteur, qui revient bredouille…
Et enfin, il arrive, ce col Baix et la descente finale vers le refuge des Conques ! Ouf, ça y est ! Il est 18 h 30, voilà 11 heures que nous sommes partis ! Le bilan de la rando est éloquent : un peu plus de vingt kilomètres, dénivelée totale 970 mètres, temps de marche effective entre 8 heures et 8 heures et demie… Mais tout le monde paraît content de cette journée, épuisante certes, mais ne sommes-nous pas venus pour ça ? Conquérants de l’inutile, oui, mais la conquête elle-même n’est pas inutile…
1. ThereseF le 02-08-2016 à 10:35:28 (site)
Merci pour ce beau reportage et bravo pour la photo du jour!
2. gegedu28 le 02-08-2016 à 11:13:30 (site)
Superbes vos photos de montagne, on est vraiment sur les hauteurs !
Bonne continuation aux randonneurs.
... et pour la photo du jour !
Le 24 Juin 2016
Escaro --->ICI
et -----> ICI
La Bailloubère
La Vallée des Loups
7 Randonneurs avec Gérard
Index IBP : 62
Distance : 15.680 Km
Durée totale : 6 h 30 mm
Temps de déplacement : 4 h 18 mm
Temps de repos : 2 h 12 mm
Moyenne de déplacement : 3.6 Km/h
Température de 28° Très beau Temps avec une légère Brise.
BIEN AU CHAUD POUR LA DERNIERE DE LA SAISON
Peu d’affluence pour cette dernière rando de la saison… Tous les prétextes sont bons : la chaleur probable, l’heure matinale choisie justement pour se protéger de la chaleur, le Cantal… Nous sommes sept, avec exceptionnellement davantage d’hommes que de filles.
La rando commence au cimetière ! un peu avant Escaro, petit village que nous ne verrons que de loin. Le balisage est tout récent, le tracé ne figure pas sur les cartes ; mais nous constaterons qu’il a été très bien fait, sur un parcours plutôt difficile à identifier.
Ca commence principalement par descendre, à couvert, d’une centaine de mètres, pour atteindre Aytua, hameau d’Escaro pourvu d’une jolie petite église en cours de travaux et d’un lavoir. On remonte une partie de ce qu’on a descendu, toujours en sous-bois, pour atteindre tranquillement Bailloubère et la première zone minière, avant de suivre un superbe chemin très ouvragé, avec murs de soutènement et nombreux revers d’eau en pierre, traversant les deux branches du torrent de Bailloubère – la vallée aux loups.
Le chemin continue longuement à plat dans les pins, avant de descendre vers la maison forestière de Bailloubère, puis nous rejoignons une piste en crête qui, elle, monte, et en plein soleil ! et longtemps : 200 m de dénivelée finissant par « un bon raidillon » ! Nous sommes tous épuisés, alors nous nous arrêtons pour manger. Pas une goutte d’apéro, aujourd’hui… heureusement quelques extras de fin de repas, mais pas de mantecaos… Petite sieste quelque peu perturbée par des mouches fort inopportunes, puis nous repartons vers le col de Fins ( mais ce n’est pas fini ). Ca monte de nouveau, et il fait toujours chaud en dépit de quelques nuages très appréciés ( le lieu s’appelle les costes, ça ne s’invente pas ) puis nous traversons une zone minière avec des entrées de galeries et des puits, avec un chemin peu évident mais des fleurs somptueuses.
Nous atteignons enfin le point le plus haut de la rando ( 1031 m ) avant de redescendre à forte pente jusqu’au cimetière, fin d’une rando que je qualifierais d’élégante et agréable, à faire plutôt dans une période moins chaude ( mais quoi faire quand il fait chaud, si on ne veut pas se lever de bon matin ? )
Photos de Claude et Gérard, données GPS de Gérard --->ICI
Du col de Mantet au Pic desTres Estelles
avec Marcel ce dimanche 19 juin 2016.
La vidéo de Christian -----> ICI
Les photos de Monique ( une belle série de fleurs) et
de Christian.
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Une très belle journée à Montserrat---> ICI
le 2 juin 2016, merci Bernadette.
Les photos de Monique, Marie-France, Denis et Jacky.
Belle boucle de Baixas à Calce avec François
le 27 mai 2016, les photos et la vidéo de Christian -->ICI
Monique pour la botanique
CALCE A NEUF
Groupe peu étoffé ce vendredi matin, mais de haute qualité… En route pour non pas Calce, comme indiqué sur le programme, mais Baixas, et plus précisément encore, Santa Caterina. Quelques tours de rond-points explétifs, une toute petite hésitation dans Baixas, et nous voilà à pied d’œuvre, devant l’ermitage de Sainte Catherine. Nous n’avons pas changé de rando, mais simplement de point de départ.
Les filles ont des fourmis dans les jambes, comme d’habitude, alors ça part fort… Le service photographique est réduit à Christian ( c’est mieux qu’hier où il n’y avait aucun appareil photo en état de marche, pour plus de vingt randonneurs ! ), et les fleurs sont nombreuses et variées ; du coup, les gazelles, attirées peut-être par Notre-Dame de Pène ( c’est moins haut ) s’embarquent du mauvais côté… ce qui nous permet de rattraper le retard.
Ca monte tranquillement, au milieu des fleurs, vers les pylones qui couvrent les points hauts de cette crête, toujours à vue d’au moins une carrière, mais surtout d’un paysage à 360° sur le Roussillon et les marches des Corbières.
Arrêt casse-croute au Roc Redoun ( pylones à gogo, mais ça ne se mange pas ), puis déambulation sur la crête, Cases de Pène et l’Agly à droite, Força real et la plaine à gauche, on redescend tranquillement parmi les fleurs, Calce apparaît sur notre gauche. Un petit détour par la Coume d’en Soucail, et nous voici au pied de Calce, près d’une table et de bancs, il est onze heures et demie.
Visite de ce beau village abondamment fleuri et très pittoresque, en commençant par le château et en évitant les caves… Pour autant, il s’y trouve, sur la place publique, une dizaine de palettes de vin de Calce qui aiguillonnent nos envies… Et nous quittons Calce pour aller manger, vers cette table entrevue tout à l’heure.
La table est plus longue que les bancs qui la bordent ( ! ), alors trois des filles choisissent le banc voisin. Habituels pastis ou anisette, fin de repas bousté par un super-cake de Dany, prévu plutôt pour vingt que pour neuf, à la hauteur des meringues et des mantecaos. Le repas se poursuit par une conversation très inhabituelle, très approfondie, touchant à l’intimité… Moment exceptionnel à mon avis.
Et nous repartons par le « chemin des vignes », qui nous ramène très paisiblement à Sainte Catherine, que nous parcourons un peu mieux.
La recette de Dany
Les mantécaos de Dany
5OO g de farine
250 g de sucre
250 g de saindoux
1 zeste de citron
Mélanger tous les éléments à la main
Faire des boules dans le creux de la main
Poser les sur une plaque garnie d’une feuille de papier sulfurisée
Saupoudrer de cannelle les mantécaos
Mettre au four 1/2 heure environ à 180°.
Bonne dégustation.
1. anaflore le 01-06-2016 à 22:37:44 (site)
des fleurs aussi dans cetterégion que la nature est belle!!
2. chantal56 le 02-06-2016 à 15:37:09
Super journée merci a vous pour ces bons moments
Dimanche 22 mai 2016 à Saint-Laurent de Cerdans
dix-huit randonneurs au circuit des fontaines.
LA GUERRE DES SEPT FONTAINES
Non, il n’y a pas eu de guerre entre nous : ce titre est seulement une référence pour les amateurs de Johan et Pirlouit… Ca ne nous rajeunit pas.
Mais c’est bien sept fontaines ( en fait, huit ) que nous avons rencontrées ce dimanche à Saint-Lorenç de Cerdans ( il faut bien que je m’y habitue, à ce langage catalan ). Nous étions dix-huit au départ, dont deux reprenaient la rando après des ennuis de santé, premier plaisir de la journée. Cela devient une habitude, la pluie est annoncée, et même la grêle : tout le monde s’en fout, avec raison : encore une fois, il n’a pas plu.
Nous partons en descendant… peu : après une petite passerelle incertaine, suivie d’n très beau marronnier en fleurs ( les fleurs sont à portée de main ), c’est fini ; nous arrivons assez vite à la première fontaine, dite dauphine ( on ne sait pas pourquoi : sur la suivante, il y a un dauphin… ). Nous continuons en sous-bois, les châtaigniers sont omniprésents, nous rencontrons un superbe sceau de Salomon, puis nous parvenons à la deuxième fontaine, dite de la négresse : mais ce n’est pas du tout une négresse qui l’orne, mais une très jolie statue de femme très eurasienne, modérément vêtue… œuvre de Diebolt, qui a aussi sculpté le zouave du Pont de l’Alma, qui mesure le niveau de la Seine à Paris.
La forêt se diversifie : chênes ( certains très volumineux ), frênes, peupliers, puis hêtres ( un seul hêtre vous manque et tout est des peupliers… ( pas de moi, de Michel Moratona )), quelques ifs également remarquables, toujours les châtaigniers… et une biche pour ceux qui marchent devant.
Puis ça monte. Raisonnablement, tout le monde suit ; nous passons près d’un gros bloc erratique ( eh oui, il y avait ici des glaciers… ) et continuons à monter tranquillement, passons à la font des traginers ( muletiers ) – c’est la troisième – puis à la font del grevolars ( des houx : il n’y en a pas un dans les parages circonvoisins ). Il est temps de s’arrêter pour manger… et boire ! afflux de vin doux, muscat, rivesaltes ambré, puis les séries de chocolats et les mantecaos de Dani. Mais le lieu ne se prête pas à la sieste, d’autant plus que trois gouttes de pluie se mettent à tomber : sans blague, je crois que chacun de nous a reçu exactement trois gouttes ! Nous repartons donc, pour peu de temps : nous apercevons à droite un sentier un peu escarpé indiquant la font de la roca del corb ( la roche du corbeau ) ; dans un premier temps, faute de savoir à quelle distance elle se trouve, nous laissons nos sacs à la garde des deux Andrées et nous montons… quinze mètres : la font est immédiatement là, avec même table et bancs ! du coup, les deux Andrées nous rejoignent, les sacs restant à vue… C’est la cinquième. Et de là, on descend… pente assez vive, un peu glissante, qui vaut à Gérard une chute opportune dans les bras de Simone… La descente finit au bord du Quera, le cours d’eau qui passe à Saint-Laurent, et nous y trouvons encore trois fontaines : la font des capellans ( des curés ), la font del sauc, puis la font del pigall après une longue pause-sieste-détente ( les pieds dans l’eau pour certains mouille-petons ). Ce pigall active les conversations : il semble que ce soit un oiseau ( pic-vert ou tétras ) mais la tradition locale dit que ce pigall-là était un enfant guide d’aveugle…
Photos de Christian, données GPS de Gérard ----> ICI
l'équipe en pleine action !!
Avec Pierre à la cascade del Fito
le jeudi 12 mai 2016 et Monique pour les belles photos.
23 Randonneurs
Index IBP 33
Distance : 4, 130 Km
Durée totale : 2 h 17
Temps de repos : 43 mm
Moyenne de déplacement : 2.7 Km/h
Temps de déplacement : 1 h 33 mm
Température de 12° temps couvert qui a fini avec une petite pluie.
Données de Gérard.
Mardi 3 mai 2016, 15 randonneurs avec Jean-Jacques
LE TRAIN JAUNE ETAIT BIEN LA… ET NOUS BIEN LAS
Cette fois-ci, nous prenons quelques précautions : nous passons à la gare de Villefranche, on nous assure que le train circulera ; du coup, nous sommes cruellement en avance, donc nous attendons au soleil. Nous sommes douze ; à l’heure prévue, pas de train… Mais après quelques minutes, soudain la sonnerie du passage à niveau : ouf !
Nous embarquons dans le wagon découvert : c’est dire qu’il fait beau ! Mais il fait frais, et plus encore dans les tunnels… Mais nous arrivons sans souci à Planès, où nous retrouvons – bonne surprise – Simone, Marie-Jeanne, ainsi que Monique et Henri. Et en route ! Formidable, ça commence par descendre ! Ici, on pense encore que cette rando, qui part de haut pour conduire plus bas, sera paisible et aisée : mauvais pronostic ! Nous passons au pied d’une des piles du pont Gisclard ( une exception exceptionnelle, ce pont ferroviaire suspendu… En fait, c’est plutôt un pont à haubans, mais il est exceptionnel néanmoins ).
Puis nous suivons un sentier à flanc de pente, chemin botanique ( surtout des espèces variées d’arbres ) quand soudain, bruit de dégringolade au-dessus de nous, et voici qu’un izard traverse notre groupe en descendant à fond de train…
Nous poursuivons ce joli sentier qui débouche finalement sur une pente dégagée qui descend vers les thermes de Saint-Thomas. Il est midi, nous sommes au soleil, nous décidons de manger ici, au grand dam de quelques un(e)s qui pensaient que nous descendrions jusqu’à Saint-Thomas avant.
Repas un peu éparpillé, ponctué d’un cake fort apprécié accompagné de petites douceurs à la noix de coco. Sieste au soleil, puis nous repartons.
Après Saint-Thomas, nous remontons vers la route de Prats-Balaguer, puis vers la chambre d’eau ( pas la chambre d’hôte ! ), petite réserve d’eau stabilisant le niveau de la chute par conduite forcée qui fournit une des centrales électriques d’alimentation du train jaune ; après un nouveau cheminement à flanc de pente, nous grimpons vers une source chaude sulfureuse ; vraiment chaude, celle-ci, probablement 70° C, plus que celles de Thuès que nous avons essayées il y a quelques mois. Lieu singulier que cette source chaude qui évoque une manifestation volcanique ( la source fume continuellement ).
La suite est moins plaisante : d’abord une bonne montée ( de plus ), puis un étroit sentier à flanc de forte pente, puis une descente hors chemin pour retrouver un autre sentier plus bas, qui se perd à son tour, descente sans chemin sur une crête herbeuse pentue, et enfin une descente vertigineuse ( je pèse mes mots : 300 m de dénivelée pour 500 m de déplacement horizontal : ça fait du 60 % !!! ) sur un sentier très flou couvert de feuilles, très glissant… Aïe les genoux !
Nous arrivons ainsi au camping de Fontpédrouse, et c’est de nouveau le bonheur : petit sentier très doux le long de la Têt, qui est ici comme un ruisseau paisible, un aspect de la Têt qu’on ne connaît pas ailleurs, parmi les noisetiers et autres arbres accueillants. Cette agréable promenade remet les genoux en place et nous conduit à une superbe cascade.
Et puis ça se remet à monter !!! fort et longtemps ( une centaine de mètres de dénivelée ), puis de nouveau un sentier à flanc, où nous nous décidons à goûter, avant d’entamer les parties vertigineuses au voisinage du pont Séjourné ( ça doit être beau, parce qu’on surplombe la vallée, mais ceux qui connaissent le vertige comprendront que je n’en ai pas vu grand’ chose… ).
Après la vallée du ruisseau de Ramonails, où l’on croise un curieux pont-canal ( en fait, ce canal est une conduite forcée en béton, à section carrée ), nous arrivons à l’entrée des gorges de la Carança : le groupe se coupe en deux : d’un côté les adeptes de la corniche, de l’autre ceux qui n’aiment pas ça, et nous nous retrouvons au parking de Thuès, plutôt fatigués mais très satisfaits de cette rando à surprises…
Les photos de Danielle et Jean-Jacques
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